Démolition Man ! Rien que le nom de ce film est jouissif non ? Bon, je vous rassure tout de suite, mon avis est gravement influencé puisque, depuis mes 12 ans, je l'ai visionné 27 fois... Je suis fan d'action me direz-vous ? Et bien non, pas du tout, j'aime les petits détails...Les moments symboliques, les sous-entendus et tout ce qui peut donner une autre dimension au film. Et oui, car une scène peut en dire long si l'on prend la peine d’y réfléchir (ce qu'on ne passe pas notre temps à faire lors du 1er visionnage, je vous l’accorde.). Pour exprimer mon propos, je prendrai l'exemple de la blague des coquillages... Beaucoup reste intrigué par ce mystère des coquillages alors que cette scène souligne aussi la pollution massive qu’engendre notre mode de vie dans beaucoup de pratique même intime (faire la grosse commission en l'occurrence)... Se film est bourré de subtilité de la sorte... Après certains diront que je délire mais je leur répond : oui bien sûr je suis Monsieur Théories !
Pour commencer par la forme donc : Démolition Man est un film qui réussit à réunir de l'action, de la science-fiction ainsi que de l'humour et à cette époque (1993) je peux vous assurer que c'est une vraie prouesse. Le film se situe en 1996 et de voir le tableau dépeint des États Unis 3 ans après la production du film est tout simplement n'importe quoi je l'avoue... En 3 ans, seulement, Los Angeles est devenu "Los Angeles 2013". Ce n'est pas "Judge Dredd"(1995) non plus mais presque... Donc, le méchant (Wesley Snipe alias Simon Phoenix) est vraiment méchant et ça c'est un putain de point positif ! Et oui le méchant n'est pas un gars qui, comme souvent, est un intelligent et qui vous blablate des conneries sur son passé douloureux(ou autre) et qui se sent obligé de justifier le fais qu'il est méchant. Là, c'est tout l'inverse, le mec se fend la gueule tout le long du film et est un vrai psychopathe en cavale. (il aime tuer, il parle à la 3eme personne de lui et porte des salopettes !). Avant et après sa cryogénisation il reste "carpe-diem" et complétement imbu de sa personne sans rendre de compte à personne. Il fait le mal parce que pour lui c'est bien et c'est plutôt logique vue le personnage. En cela il constitue un méchant plutôt crédible
surtout qu'il n'est pas vraiment le "grand méchant" de l'histoire. Encore une subtilité de ce film.
. Donc notre ami Phoenix tend un piège à notre pauvre Stallone qui (persuadé d'avoir passé la zone au détecteur de chaleur) sauve le méchant mes pas les otages ! Un moyen de nous montrer que les gros muscles de Stallone ne suffise pas toujours
(d'ailleurs c'est Poenix qui met fin à Cocteau, lui en est incapable !)
et que les civils en prennent plein la gueule parce que ce qui compte c'est d’arrêter les criminels ! Cette "bavure" ne peut pas restée impunie, elle prend donc la forme d’une condamnation pour notre héros qui se retrouve congelé dans la même cryo-prison que son ennemi juré ! Et là mais amis je dois vous avouer que j’étais impressionné par la suite du film : après un bon de 40 dans le futur on nous présente un futur clean où tout il est beau tout il est rose ! C'est une super idée de base et ça ne s’arrête pas là ! Vont venir s' intégrer à ce monde pacifique, aseptisé et, a priori, juste des petits détails qui feront directement référence à notre société (en 1993 bien sûr...Même si le réalisateur s'inspire du livre "le meilleur des mondes" de Huxley..1932)
où, par exemple, on a pris pour habitude de mettre la publicité en chanson pour qu'elle s'intègre mieux dans la tête du téléspectateur (on peut retrouver un passage du même ordre dans "vice et versa" avec la pub pour le dentifrice). C'est un petit détail comme ça mais si on l'ajoute au fait que toutes les musiques vont devenir de vrais produits commerciaux dans le futur. En effet dans leur monde toutes les chansons de la radio au grand restaurant chic seront de l'ordre de '"la vallée du géant vert" et ça c'est plus qu'une blagues mes amis. On vous (le film et moi) le dit clairement (en rigolant en plus, puisque, tous ces détails sont toujours introduits sur le ton de l’humour) de faire gaffe à vos neurones ! On peut aussi parler du fait que toutes la diversification au niveau des entreprises n'existe quasiment plus et que toutes ont été rachetées par un seul et même groupe (par exemple tous les restaurant sont des "pizzas hut" dans le film. C'est un concept qu'on retrouve aussi dans "Idiocratie" de Mike Judge). Il y a aussi pour citer le film : tout "ce qui n'est pas bon pour vous" qui "est illégal : Alcool, Caféine, Boxe, Gros Mots, Chocolat, Essence, Jouets Idiots (celui-là c'est un de mes préféré), Épices et l'Avortement comme la Grossesse sans permis". Pour moi c'est une bonne référence à la plus pars des choses qui bousille la vie des gens à l'époque du film et même encore aujourd'hui. Je vous la refait pour être sûr : L'alcoolisme, L'Hypertension ( le café ou le stress d’être réveillé pour le boulot ou autre chose ), La violence ( très souvent présente dans le milieu du spectacle, du sport de l'art notamment au cinéma ces dernière années et justement dans ce film ! ), L'obésité, La pollution (là c'était facile l'essence quoi !), L'abrutissement, La drogue (ben oui le tabac, l’alcool, etc qui sont sensés donne une autre "saveur" à la vie, enfin en théorie...), et pour finir il parte un peu loin...Après ça et la disparition du papier cul Stallone il en peu plus mais il tient le coup ! Le fait de voir un mec de son époque (même si c'est son pire ennemi) dans ce monde de barjots ça lui redonne du baume au cœur. Il est tellement chaud qu'il décide même d'accepter l'invitation au pizza hut du grand gourou de Los Angeles. Oui, je l’appel comme ça, parce que dans ce futur trop cool y a même plus de démocratie c'est genre ce mec qui dirige tout apparemment et (c’est pas expliqué dans le film mais à en juger de la conversation qu'il tient avec les autres "dirigeant" à propos d'Edgar Friendly) qu'il a des subordonnés aux niveaux des quartiers de la ville... Enfin ce gars et pas content parce que des "Raiders" (oui je ne blague pas ces mecs sont vraiment les mêmes que j'ai retrouvé plus tard dans Fallout, à croire que les créateurs aussi étaient fans aussi de Démolition Man) viennent voler la bouffe de ces supers resto pizza hut ! Pas cool ! Heureusement Stallone les fait fuir, bien sûr, mais il retournera vite sa veste contre Cocteau (oui le gourou de Los Angeles s'appelle Cocteau, oui, comme Jean, Jean Cocteau... Alors ma théorie c'est qu'il lui ont donné ce nom pour justifier que les gens lui font confiance car, si comme Jean, il est poète, dramaturge, dessinateur et même cinéaste on comprend qu'il est plus propager ces idées par un moyen ou un autre afin d'établir sa propre société... Mais sa c'est un peu facile quand même... Le nom de Spartan pour Spartiate c'est quand même plus marrant et celle de Phoenix pour l'oiseau de feu comme le criminel qui revient 40 ans plus tard est plus significative...Enfin bref Stallone est vénère...) et là le film prend une autre dimension... Car l'intrigue ne se tourne plus seulement vers le méchant et fou Simon Phoenix mais sur cette société clean qui semble bien plus pourries qu'elle n'y parait. C'est ça qui est encore un truc super dans ce film, il y a vraiment un effort au niveau du scénario et aussi dans la place des personnages, ils sont tous interdépendants de l'histoire de chacun et ça c'est un ingrédient pour avoir bon film je vous le dis.Les vaillants policiers descendent donc dans les égouts, à la découverte de ceux qui vive au-dessous, ceux qui doivent voler pour manger et surtout, ceux qui font l'amour sans casque de réalité virtuel! Et oui car pour en parler succinctement le sexe n'est plus dans ce futur, il n'est devenu que simulation virtuel grâce à des images transposées par neurorécepteur sans, pour citer le film, "transfert de fluide". Encore une bonne référence à notre société en rapport avec l'extension et l'industrialisation de la pornographie et du sexe virtuel... Ensuite le film est ni plus ni moins qu'un éloge au année 90 avec hamburger, gros flingues (Hélas... D'ailleurs c'est encore l'époque où il y a plus de 40 balles dans un chargeur de pistolet automatique et où les balles voles dans tous les sens mais ne touches que rarement et surtout des méchants...) et grosse bagnole. Edgar Friendly, avec son discoure de glorification du "carpe-diem", apportera la réponse qu'attendait Stallone pour justifier la fin de ce futur "lobotocleanisé". Grace à tout cet attirail Stallone convertit la plus part des perso principaux aux années 90 en ajoutant quand même à la fin du film qu'il doit bien y avoir un juste milieu entre cette société d'en haut et celle d'en bas ( encore une belle subtilité ).
Voilà je pense avoir fais le tour si on ajoute encore les petits trucs cool
comme le regonflage automatique des pneus, le pilote automatique, la mousse expansive qui remplace les airbags ou bien encore les machines à faire des graffitis
on peut dire que ce film est bourré de petits détails bien sympathique le tout couché sur une histoire qui tient la route et bien interprété ( VF toujours proscrit et ça c'est pas une théorie !) qui, en plus, sort de l'ordinaire et contient des rebondissements avec du fun, du Stallone et du Sandra Bullock.
Alors n’hésiter plus, aller voir et revoir ce film qui, après 24 ans, n'a pas perdu une ride !
Merci d'avoir lu cette critique et bon visionnage !
Monsieur Théories