J’avais quelques attentes en regardant Mercato, pensant y retrouver l’humour et l’énergie qui ont fait le succès de Jamel Debbouze par le passé. Malheureusement, ce film s’avère être une véritable catastrophe cinématographique, souffrant d’un scénario indigeste, d’une mise en scène fade et, surtout, d’un Jamel qui peine à convaincre dans son propre rôle.
Un scénario confus et sans saveur
Dès les premières minutes, on sent que Mercato ne sait pas où il veut aller. L’intrigue semble hésiter entre une comédie légère, un film sur le football et un pseudo-drame social, mais ne creuse jamais aucune de ces directions de manière convaincante. Les dialogues sonnent faux, les scènes s’enchaînent sans fluidité, et certaines situations frisent le ridicule sans jamais être drôles. À force de vouloir tout faire, le film ne fait rien correctement.
Jamel Debbouze : un jeu d’acteur épuisé et agaçant
L’un des plus gros points noirs du film reste sans conteste l’interprétation de Jamel Debbouze. Habitué à son débit rapide et à son humour basé sur l’improvisation, on pourrait s’attendre à ce qu’il insuffle un minimum d’énergie au film. Pourtant, son jeu semble fatigué, caricatural et surtout forcé. Il multiplie les mimiques éculées, recycle des blagues qui ne fonctionnent plus et donne l’impression de jouer un sketch interminable plutôt qu’un vrai rôle. À aucun moment il ne parvient à rendre son personnage crédible ou attachant, ce qui plombe totalement l’histoire.
Une mise en scène sans ambition
Visuellement, Mercato est d’une platitude affligeante. La réalisation manque cruellement de dynamisme, les plans sont souvent mal cadrés et les scènes censées être marquantes tombent complètement à plat. On sent un manque flagrant de direction artistique, comme si le film avait été tourné à la va-vite sans véritable vision.
Une comédie qui n’arrache même pas un sourire
Le plus grave pour un film de Jamel Debbouze, c’est qu’il ne fait même pas rire. Les blagues sont téléphonées, les punchlines ratées, et les tentatives d’humour se noient dans un flot de dialogues insipides. À aucun moment on ne ressent cette énergie communicative qui a fait le succès de Jamel Comedy Club ou d’anciens films comme Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre.
Conclusion : un raté total
Au final, Mercato est une immense déception. Ni drôle, ni émouvant, ni bien écrit, il ne parvient jamais à capter l’attention du spectateur et devient rapidement ennuyeux. Jamel Debbouze, qui en était autrefois la force comique, est ici son propre boulet, avec un jeu trop forcé pour être crédible. Si vous cherchez une comédie réussie, passez votre chemin : Mercato n’est qu’un marché aux occasions ratées.