GÉNÉRAL : Film qui décrit à travers les yeux d’un brocanteur les difficultés dans la vie de trouver l’amour.
ASPECTS POSITIFS : spoiler: Le cheminement des deux personnages qui s’amorce sur un faux conflit n’est qu’une excuse pour ouvrir la porte aux besoins du brocanteur d’aimer et de l’adolescent d’être aimé et sécurisé. Le milieu se prête admirablement à des conflits simples de chaque jour qui permettent de mettre en évidence des solutions qui sont empreintes d’espérance.
ASPECTS NÉGATIFS : spoiler: Il n’y a pas de points négatifs dans le film. Par contre, la relation entre les deux adolescents qui a servi à cristalliser certains problèmes aurait pu aboutir à quelque chose de plus positif tout en gardant les différences qui ont servies à mettre en évidence les conflits.
PISTES DE RÉFLEXION : spoiler: Peut-être que le réalisateur n’a pas trop mis l’accent sur la relation entre les deux jeunes pour que celle entre le jeune et le brocanteur soit plus importante. Le sens des responsabilités est mis de l’avant chez le brocanteur qui accepte de prendre le jeune sous son aile alors que personne ne le fait. En croyant en lui et en l’aimant, il réussit à l’aider à devenir un homme.
Extraordinaire! Je suis "tombé" sur ce film pas hasard l'autre soir sur une chaine du câble! Voilà longtemps que je n'avais été captivé par un film. Le jeu des acteurs est formidable, surtout celui du brocanteur et l'on est balancé entre sourires et larmes au coin de l'oeil. C'est vraiment un moment de tendresse extraordinaire; BRAVO!
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3,0
Publiée le 25 janvier 2011
Aidè de J.C Grumberg, Pierre Boutron a travaillè pendant trois ans à l'adaptation du roman de Serge Lentz, "Les annèes sandwiches", Prix des libraires en 1982! Cet homme de thèâtre, qui a passè trente ans dans la troupe Renaud-Barrault avant de se lancer dans la mise en scène pendant une quinzaine d'annèe, dessine tout, l'emplacement des camèras, ses axes et ses trajectoires...Dans le Paris de 1947 et ses faubourgs fidèlement reconstituès, l'après-guerre resurgit: marchè noir, parties de cartes au bistrot, chansons de Charles Trenet...Ces "annèes sandwiches" sont vècues par deux adolescents jouès par Thomas Langmann (le fils de Claude Berri) et Nicolas Giraudi! Dans le rôle d'un brocanteur au coeur d'or, Wojciech Pszoniak donne toute son ampleur au film! Entre èmotion et tendresse, cette comèdie de moeurs est de celles qui embellissent les jours entre deux bonnes tranches d'humour! On n'y voit même Clovis Cornillac (dans le rôle de Bouboule) à ses dèbuts...
Le film est maladroit par moments, mais cela rajoute à son charme, car le jeune héros de l'histoire est lui aussi prodigieusement maladroit. Au final, c'est touchant, et les situations sonnent juste. On pense à un livre de R. Gary (Le grand vestiaire) qui montre la vie des jeunes ados perdus dans le Paris de l'immédiat après-guerre. Un film à voir, donc, car il est simple et beau. Curiosité : Thomas Langmann et Clovis Cornillac dans leurs premiers rôles au cinéma s'en sortent plutôt bien.
Assez décevant, moins tout de même que l'adaptation du livre Messieurs les enfants de Daniel Pennac, car les acteurs sont académiques à mourir hormis Michel Aumont et Wojciech Pszoniak. L'ensemble est superficiel, tout comme la conclusion qui n'arrive que pour crédibiliser le titre.