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    Grand Tour
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    45 critiques spectateurs

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    DUARTE HENRIQUE
    DUARTE HENRIQUE

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    4,5
    Publiée le 9 décembre 2024
    C’est drôle et émouvant, naïf et malin, loufoque et rigoureux. A la fois hommage aux « petites gens », au « petit personnel », à la précision et la beauté du travail manuel, au dévouement et au courage des gens de peu, à la puissance de leurs petits gestes sans lesquels nos héros bourgeois coloniaux s’essouffleraient bien vite et hommage à la puissance du Cinéma. Et tout ça, avec une légèreté qui nous laisse coi.
    Fandor
    Fandor

    9 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 décembre 2024
    On reconnait le geste artistique. Pour le reste, c'est affaire de goût et de sensibilité. Personnellement, je suis resté en dehors du film et fermement ennuyé.
    Clem Lepic
    Clem Lepic

    38 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 décembre 2024
    Film étonnant en noir et blanc sur un homme qui fuit la femme à laquelle il est fiancé. Diplomate en Birmanie, il se lance alors dans une fuite dans les différents pays d'Asie aux alentours : Thailande, Vietnam, Chine, Japon. C'est une forme de ghosting car il ne dit pas clairement à sa fiancée qu'il ne veut pas la voir. La femme voit clair dans son jeu mais a quand même envie de lui courir après.
    Le film est construit en 2 parties : la vision de l'homme puis celle de la femme. A l'image de leur absence de communication entre eux, les 2 parties ne communiquent pas entre elles.
    Des passages un peu longs sur des danses typiques asiatiques.
    cat29
    cat29

    6 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 décembre 2024
    Ce film est superbe et démontre que ces pays d'Asie provoquent toujours un sentiment d'exotisme à notre époque, pour nous occidentaux.
    eliacam
    eliacam

    20 abonnés 205 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 décembre 2024
    Que 2 heures peuvent sembler longues
    La bande annonce laissait entrevoir un film léché aux belles images en N&B
    En fait non
    Les images st banales
    Et l’histoire d’un mortel ennui
    Comment peut on sélectionner ce film et qui plus est le récompenser à Cannes ? Il y faut une dose de nombrilisme parisien
    Franck H.
    Franck H.

    10 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 décembre 2024
    La majeure partie de ce film est en Noir & Blanc et propose des scènes de vie quotidienne dans divers pays asiatiques.
    Il s'en dégage une forme de poésie nostalgique axée sur les deux personnages principaux.
    Didier B.
    Didier B.

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 décembre 2024
    À fuir absolument. Le pire du cinéma portugais: verbaux, prétentieux, pseudo-artistique, aucun scénario. Visiblement on a tourné des images de vacances, vaguement recousues par une vague histoire sans intérêt. On s'ennuie ferme.
    velocio
    velocio

    1 316 abonnés 3 144 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 décembre 2024
    "Grand tour" : une bande annonce vue plusieurs fois et qui donnait furieusement envie de voir le film
    "Grand tour" : un film qui, presque tout du long, donne furieusement envie de quitter la salle en courant.

    Dans ce film à la facture gentiment surannée, laquelle a quand même permis au film d'obtenir le Prix de la mise en scène lors du dernier Festival de cannes, on arrive à trouver quelques beaux moments. Par exemple ce ballet de motocyclettes sur la musique du Beau Danube Bleu. Malheureusement, Miguel Gomes le fait durer beaucoup trop longtemps, ce qui a pour effet d'en atténuer considérablement la force. A part ces quelques beaux moments, on a plutôt tendance à s'ennuyer !
    Cinephille
    Cinephille

    158 abonnés 628 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 décembre 2024
    Film magnifique en noir et blanc dans des lieux qu’on ne voit jamais ainsi, avec une originalité folle, de l’humour discret et un charme énorme.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    270 abonnés 1 644 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 décembre 2024
    On retrouve dans Grand Tour le charme suranné et l’inventivité de Tabou (2012), autre réalisation de Miguel Gomes. Le cinéaste propose un nouveau voyage spatio-temporel, au temps des colonies, en changeant de continent, l’Asie succédant à l’Afrique. Ses choix narratifs et stylistiques sont toujours très originaux, voire déroutants, notamment au début. On ne comprend pas très bien la logique d’alternance entre couleurs et noir et blanc. On doit aussi se faire à une alternance de reconstitutions historiques et d’images contemporaines, sachant que sur ces images contemporaines se poursuit, en voix off, le récit des aventures passées, générant une sorte d’anachronisme assez inédit. Et pour surprendre encore davantage le spectateur, Gomes change de voix narratrice à chaque pays traversé par les personnages principaux… Il y a donc là un dispositif unique, sophistiqué. Un vrai geste de cinéma. On y adhère ou pas, comme on adhère ou pas à l’histoire, qui comprend deux récits successifs d’un même voyage, effectué à quelques jours d’intervalle, le premier concernant le personnage du fiancé fuyard, le second celui de la fiancée obstinée. Voyage exotique, aventures, mélodrame, digressions… C’est très libre, très varié en propos et en tonalités, avec un fil rouge dans une fibre tragicomique et picaresque qui réserve, si l’on est sensible à la fantaisie et la poésie de l’auteur, assez d’étonnements et d’émerveillements pour maintenir un intérêt constant. Aux niveaux visuel et sonore, ça fourmille de trouvailles insolites et d’associations improbables, et c’est aussi, pour les parties de reconstitutions historiques, un hommage au cinéma expressionniste, superbement réussi, doublé d’un hommage à la magie du cinéma (la dernière scène du film).
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    92 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 décembre 2024
    Aussi riche et éclectique soit-il, il est parfois difficile de pénétrer l’imaginaire d’un artiste. Le portugais Miguel Gomes a déjà produit une filmographie exigeante et innovante. Son dernier opus peut être vu comme une fantaisie à deux voix prenant la forme d’un jeu de piste à travers l’Asie entre Edward un fiancé convoité et fuyant et Molly têtue et déterminée à le retrouver. Grand Tour imbrique des images en couleur et en noir et blanc dans un tourbillon incessant parcouru de multiples références à la culture asiatique et de références musicales classiques et occidentales. Si on est pris dans le tourbillon, on peut en effet passer un excellent moment poétique et onirique. À l'inverse, s'il ne nous entraîne pas à sa suite, le moment devient ennuyeux et lassant. On bute alors sur des détails qui deviennent horripilants, à commencer par les voix off narrant un récit dont on découvre simultanément les étapes à l’écran - c’est là faire peu de confiance à la magie du cinéma - et à poursuivre avec cette idée saugrenue d’avoir affublé la jolie Molly d’un rire idiot. Toutes les péripéties du garçon veule et de l’intrépide amoureuse se succèdent sans faire naître la moindre émotion. Tout le système mis en scène avec un brio évident, sinon ostentatoire, par Miguel Gomes semble tourner à vide en proposant une esthétique léchée mais glaciale qui peine à nous charmer ou nous envoûter, comme prisonnière d’une volonté conceptuelle qui frise par instants l’esbroufe : des insultes censurées, les prises du film en train de se faire. Des effets gratuits qui laissent au final le spectateur sur le rivage de cette odyssée extrême-orientale.
    Yves G.
    Yves G.

    1 487 abonnés 3 503 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 décembre 2024
    Un jeune employé de la Couronne britannique, en poste en Birmanie en 1918, est pris de panique à l’annonce de l’arrivée à Rangoun de sa fiancée qu’il n’a pas vue depuis sept ans. Il fuit à Singapour, avant de gagner Bangkok, Saïgon, le Japon, les Philippines, puis Shanghai et Chongqing en amont du Yang Tse Kiang. Molly, sa fiancée, le suit à la trace et espère le rattraper.

    Depuis la mort du vétéran Manoel de Oliveira (1908-2015), le cinéma portugais a trouvé dans les festivals internationaux un nouveau porte-drapeau en la personne de Miguel Gomes. Diplômé de l’École supérieure de théâtre et cinéma de Lisbonne, il signe en 2012 un film qui le fait connaître du grand public, "Tabou", lointainement inspiré du chef d’oeuvre de Murnau, sur la colonisation portugaise et ses lointaines répliques. Son film suivant, "Les Mille et une Nuits" dure plus de six heures. Il est présenté en trois parties à Cannes en 2015. Je n’en ai vu que la première à sa sortie. Comme "Le Journal de Tûoa" en 2021, "Grand Tour" a également les honneurs de la Croisette où il décroche en mai dernier le prix de la mise en scène.

    "Grand Tour" est inspiré d’un roman de Somerset Maugham – qui, pourtant n’est pas crédité au générique. On y retrouve toute l’élégance de cet écrivain tombé dans l’oubli qui a su, comme EM Forster ou Graham Greene, décrire l’ambiance émolliente des colonies britanniques en Asie. L’action se déroule en 1918. Mais la mise en scène a pris un parti audacieux : alterner des images tournées en intérieur avec des acteurs en costumes d’époque et des images en couleurs tournées de nos jours en extérieur. Le cocktail pourrait être détonnant qui mélange ombrelles et téléphones portables. Mais on s’y fait très vite.

    La caractéristique du cinéma de Miguel Gomes, on le savait depuis "Tabou", est sa langueur. Pour certains critiques, au premier rang desquels ceux du Monde ou de Télérama, qui crient au génie, c’est un gage de qualité. Pour moi, hélas, qui suis bien moins intelligent qu’eux et surtout beaucoup plus narcoleptique, l’âge aidant, c’est fréquemment une cause de somnolence.

    Ca n’a pas manqué avec "Grand Tour" que j’ai eu le tort d’aller voir hier à l’heure de la sieste, dans une salle douillettement chauffée où j’étais pourtant l’un des plus jeunes spectateurs. Au bout d’une heure, bercé par la douce mélopée des voix off qui accompagnent, en birman, en chinois, en thaï ou en vietnamien, la longue errance d’Edward Abbott, je me suis profondément endormi. Cette longue ellipse me prive peut-être du droit de parler d’un film dont j’ai raté un bon tiers.

    Quand je me suis réveillé, le scénario avait changé d’axe. Après avoir suivi Edward dans sa première moitié, il refait le même chemin cette fois-ci avec Molly qui manque de peu de rattraper à chaque étape son fugitif époux. Je ne dirai pas comment cette course-poursuite fort peu hollywoodienne se termine. Cet épilogue, dont je ne suis pas certain d’avoir compris le sens, n’aura pas été de nature à éclairer le souvenir nébuleux que je garderai de "Grand Tour".
    NathalieTbct
    NathalieTbct

    4 abonnés 36 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 décembre 2024
    Etrange, poétique, décevant. De belles images des paysages et traditions asiatiques, un charme certain. Mais le film est décousu, les plans séquences trop longs, un parti-pris de montage qui crée l'ennui. Cela aurait pu être magique, on a l'impression d'un auto-sabordage qui rejoint celui des personnages.
    mancelos
    mancelos

    1 abonné 31 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 novembre 2024
    Le Pacification portugais avec une heure de moins et deux films dans un seul. Celui avec le fiancé en fuite et celui avec la fiancée à sa recherche. Ils sont anglais, mais parlent portugais… Et quand on leur parle en français ils répondent aussi en portugais… L’action se déroule en 1918 en noir et blanc, mais des scènes de transition en couleur avec voiture et portables. C’est donc du cinéma pas commun ( une dame est sortie très rapidement de la salle), mais fort intéressant, car le pari du réalisateur tient. Même s’il faut se laisser emporter par l’histoire sa sans trop l’éplucher… La musique aussi est top.
    islander29
    islander29

    872 abonnés 2 365 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 novembre 2024
    Petit coup de cœur pour ce film, sur une histoire d’amour impossible….Il y a deux chapitres pour raconter la même histoire, le point de vue de l’homme ( première heure) et le point de vue de la femme ( deuxième heure)…….Le premier chapitre ( le voyage de l’homme) est passablement ennuyeux et formaté, quoique très beau , très esthétique, silencieux et avec une musique attachante, c’est à peu près tout, heureusement la deuxième heure, le point de vue de la femme, fait comprendre ce qu’est l’amour, avec cette fois des dialogues et des rencontres….Des images très belles , des lieux à voir ( Chengdu, le bouddha géant, Chongching, une image d’un orient contrasté ( Shanghai, Bangkok, Tokyo), le film si one est patient touche à l’essentiel et délivre un superbe message….J’ai été séduit….
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