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    Grand Tour
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    eliacam
    eliacam

    20 abonnés 204 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 décembre 2024
    Que 2 heures peuvent sembler longues
    La bande annonce laissait entrevoir un film léché aux belles images en N&B
    En fait non
    Les images st banales
    Et l’histoire d’un mortel ennui
    Comment peut on sélectionner ce film et qui plus est le récompenser à Cannes ? Il y faut une dose de nombrilisme parisien
    Franck H.
    Franck H.

    10 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 décembre 2024
    La majeure partie de ce film est en Noir & Blanc et propose des scènes de vie quotidienne dans divers pays asiatiques.
    Il s'en dégage une forme de poésie nostalgique axée sur les deux personnages principaux.
    Didier B.
    Didier B.

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 décembre 2024
    À fuir absolument. Le pire du cinéma portugais: verbaux, prétentieux, pseudo-artistique, aucun scénario. Visiblement on a tourné des images de vacances, vaguement recousues par une vague histoire sans intérêt. On s'ennuie ferme.
    velocio
    velocio

    1 312 abonnés 3 144 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 décembre 2024
    "Grand tour" : une bande annonce vue plusieurs fois et qui donnait furieusement envie de voir le film
    "Grand tour" : un film qui, presque tout du long, donne furieusement envie de quitter la salle en courant.

    Dans ce film à la facture gentiment surannée, laquelle a quand même permis au film d'obtenir le Prix de la mise en scène lors du dernier Festival de cannes, on arrive à trouver quelques beaux moments. Par exemple ce ballet de motocyclettes sur la musique du Beau Danube Bleu. Malheureusement, Miguel Gomes le fait durer beaucoup trop longtemps, ce qui a pour effet d'en atténuer considérablement la force. A part ces quelques beaux moments, on a plutôt tendance à s'ennuyer !
    Cinephille
    Cinephille

    158 abonnés 628 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 décembre 2024
    Film magnifique en noir et blanc dans des lieux qu’on ne voit jamais ainsi, avec une originalité folle, de l’humour discret et un charme énorme.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    270 abonnés 1 644 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 décembre 2024
    On retrouve dans Grand Tour le charme suranné et l’inventivité de Tabou (2012), autre réalisation de Miguel Gomes. Le cinéaste propose un nouveau voyage spatio-temporel, au temps des colonies, en changeant de continent, l’Asie succédant à l’Afrique. Ses choix narratifs et stylistiques sont toujours très originaux, voire déroutants, notamment au début. On ne comprend pas très bien la logique d’alternance entre couleurs et noir et blanc. On doit aussi se faire à une alternance de reconstitutions historiques et d’images contemporaines, sachant que sur ces images contemporaines se poursuit, en voix off, le récit des aventures passées, générant une sorte d’anachronisme assez inédit. Et pour surprendre encore davantage le spectateur, Gomes change de voix narratrice à chaque pays traversé par les personnages principaux… Il y a donc là un dispositif unique, sophistiqué. Un vrai geste de cinéma. On y adhère ou pas, comme on adhère ou pas à l’histoire, qui comprend deux récits successifs d’un même voyage, effectué à quelques jours d’intervalle, le premier concernant le personnage du fiancé fuyard, le second celui de la fiancée obstinée. Voyage exotique, aventures, mélodrame, digressions… C’est très libre, très varié en propos et en tonalités, avec un fil rouge dans une fibre tragicomique et picaresque qui réserve, si l’on est sensible à la fantaisie et la poésie de l’auteur, assez d’étonnements et d’émerveillements pour maintenir un intérêt constant. Aux niveaux visuel et sonore, ça fourmille de trouvailles insolites et d’associations improbables, et c’est aussi, pour les parties de reconstitutions historiques, un hommage au cinéma expressionniste, superbement réussi, doublé d’un hommage à la magie du cinéma (la dernière scène du film).
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    92 abonnés 420 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 décembre 2024
    Aussi riche et éclectique soit-il, il est parfois difficile de pénétrer l’imaginaire d’un artiste. Le portugais Miguel Gomes a déjà produit une filmographie exigeante et innovante. Son dernier opus peut être vu comme une fantaisie à deux voix prenant la forme d’un jeu de piste à travers l’Asie entre Edward un fiancé convoité et fuyant et Molly têtue et déterminée à le retrouver. Grand Tour imbrique des images en couleur et en noir et blanc dans un tourbillon incessant parcouru de multiples références à la culture asiatique et de références musicales classiques et occidentales. Si on est pris dans le tourbillon, on peut en effet passer un excellent moment poétique et onirique. À l'inverse, s'il ne nous entraîne pas à sa suite, le moment devient ennuyeux et lassant. On bute alors sur des détails qui deviennent horripilants, à commencer par les voix off narrant un récit dont on découvre simultanément les étapes à l’écran - c’est là faire peu de confiance à la magie du cinéma - et à poursuivre avec cette idée saugrenue d’avoir affublé la jolie Molly d’un rire idiot. Toutes les péripéties du garçon veule et de l’intrépide amoureuse se succèdent sans faire naître la moindre émotion. Tout le système mis en scène avec un brio évident, sinon ostentatoire, par Miguel Gomes semble tourner à vide en proposant une esthétique léchée mais glaciale qui peine à nous charmer ou nous envoûter, comme prisonnière d’une volonté conceptuelle qui frise par instants l’esbroufe : des insultes censurées, les prises du film en train de se faire. Des effets gratuits qui laissent au final le spectateur sur le rivage de cette odyssée extrême-orientale.
    Yves G.
    Yves G.

    1 483 abonnés 3 499 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 décembre 2024
    Un jeune employé de la Couronne britannique, en poste en Birmanie en 1918, est pris de panique à l’annonce de l’arrivée à Rangoun de sa fiancée qu’il n’a pas vue depuis sept ans. Il fuit à Singapour, avant de gagner Bangkok, Saïgon, le Japon, les Philippines, puis Shanghai et Chongqing en amont du Yang Tse Kiang. Molly, sa fiancée, le suit à la trace et espère le rattraper.

    Depuis la mort du vétéran Manoel de Oliveira (1908-2015), le cinéma portugais a trouvé dans les festivals internationaux un nouveau porte-drapeau en la personne de Miguel Gomes. Diplômé de l’École supérieure de théâtre et cinéma de Lisbonne, il signe en 2012 un film qui le fait connaître du grand public, "Tabou", lointainement inspiré du chef d’oeuvre de Murnau, sur la colonisation portugaise et ses lointaines répliques. Son film suivant, "Les Mille et une Nuits" dure plus de six heures. Il est présenté en trois parties à Cannes en 2015. Je n’en ai vu que la première à sa sortie. Comme "Le Journal de Tûoa" en 2021, "Grand Tour" a également les honneurs de la Croisette où il décroche en mai dernier le prix de la mise en scène.

    "Grand Tour" est inspiré d’un roman de Somerset Maugham – qui, pourtant n’est pas crédité au générique. On y retrouve toute l’élégance de cet écrivain tombé dans l’oubli qui a su, comme EM Forster ou Graham Greene, décrire l’ambiance émolliente des colonies britanniques en Asie. L’action se déroule en 1918. Mais la mise en scène a pris un parti audacieux : alterner des images tournées en intérieur avec des acteurs en costumes d’époque et des images en couleurs tournées de nos jours en extérieur. Le cocktail pourrait être détonnant qui mélange ombrelles et téléphones portables. Mais on s’y fait très vite.

    La caractéristique du cinéma de Miguel Gomes, on le savait depuis "Tabou", est sa langueur. Pour certains critiques, au premier rang desquels ceux du Monde ou de Télérama, qui crient au génie, c’est un gage de qualité. Pour moi, hélas, qui suis bien moins intelligent qu’eux et surtout beaucoup plus narcoleptique, l’âge aidant, c’est fréquemment une cause de somnolence.

    Ca n’a pas manqué avec "Grand Tour" que j’ai eu le tort d’aller voir hier à l’heure de la sieste, dans une salle douillettement chauffée où j’étais pourtant l’un des plus jeunes spectateurs. Au bout d’une heure, bercé par la douce mélopée des voix off qui accompagnent, en birman, en chinois, en thaï ou en vietnamien, la longue errance d’Edward Abbott, je me suis profondément endormi. Cette longue ellipse me prive peut-être du droit de parler d’un film dont j’ai raté un bon tiers.

    Quand je me suis réveillé, le scénario avait changé d’axe. Après avoir suivi Edward dans sa première moitié, il refait le même chemin cette fois-ci avec Molly qui manque de peu de rattraper à chaque étape son fugitif époux. Je ne dirai pas comment cette course-poursuite fort peu hollywoodienne se termine. Cet épilogue, dont je ne suis pas certain d’avoir compris le sens, n’aura pas été de nature à éclairer le souvenir nébuleux que je garderai de "Grand Tour".
    NathalieTbct
    NathalieTbct

    4 abonnés 36 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 décembre 2024
    Etrange, poétique, décevant. De belles images des paysages et traditions asiatiques, un charme certain. Mais le film est décousu, les plans séquences trop longs, un parti-pris de montage qui crée l'ennui. Cela aurait pu être magique, on a l'impression d'un auto-sabordage qui rejoint celui des personnages.
    mancelos
    mancelos

    1 abonné 31 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 novembre 2024
    Le Pacification portugais avec une heure de moins et deux films dans un seul. Celui avec le fiancé en fuite et celui avec la fiancée à sa recherche. Ils sont anglais, mais parlent portugais… Et quand on leur parle en français ils répondent aussi en portugais… L’action se déroule en 1918 en noir et blanc, mais des scènes de transition en couleur avec voiture et portables. C’est donc du cinéma pas commun ( une dame est sortie très rapidement de la salle), mais fort intéressant, car le pari du réalisateur tient. Même s’il faut se laisser emporter par l’histoire sa sans trop l’éplucher… La musique aussi est top.
    islander29
    islander29

    868 abonnés 2 362 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 novembre 2024
    Petit coup de cœur pour ce film, sur une histoire d’amour impossible….Il y a deux chapitres pour raconter la même histoire, le point de vue de l’homme ( première heure) et le point de vue de la femme ( deuxième heure)…….Le premier chapitre ( le voyage de l’homme) est passablement ennuyeux et formaté, quoique très beau , très esthétique, silencieux et avec une musique attachante, c’est à peu près tout, heureusement la deuxième heure, le point de vue de la femme, fait comprendre ce qu’est l’amour, avec cette fois des dialogues et des rencontres….Des images très belles , des lieux à voir ( Chengdu, le bouddha géant, Chongching, une image d’un orient contrasté ( Shanghai, Bangkok, Tokyo), le film si one est patient touche à l’essentiel et délivre un superbe message….J’ai été séduit….
    Christoblog
    Christoblog

    830 abonnés 1 680 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 novembre 2024
    Voici une oeuvre conceptuelle par excellence.

    Miguel Gomes nous propose de suivre en alternance deux sujets : le périple de personnages dans des décors de studio en carton-pâte d'une part, et des images actuelles des mêmes lieux filmés comme le ferait un touriste allemand aviné avec un vieux caméscope, d'autre part. Le tout dans un noir et blanc au gros grain.

    Il faut une demi-heure pour comprendre ce que je viens d'écrire, puis encore une demi-heure pour comprendre que les deux personnages se suivent dans des temporalités différentes. Il reste ensuite plus d'une heure d'ennui profond pendant laquelle on a le temps de maudire Gomes sur tous les tons.

    Tout cela est désespérant de pédanterie intellectuelle, et il manque ici la poésie moite et nostalgique qui rendait Tabou si attachant : la partie conceptuelle de l'art du portugais l'emporte maintenant complètement sur sa capacité à générer de l'émotion et des sensations - on voyait très bien ce combat épique entre deux conceptions du cinéma dans oeuvre fleuve Les mille et une nuit.

    Au-delà de l'ennui que génère le film, les cartes postales de l'Asie du Sud-Est qui sont ici exposées, entre clichés éculés et nostalgie rétro, m'ont semblé véhiculer des relents de néo-colonialisme assez malsains. Je n'ai à vrai dire pas compris l'intention de l'auteur sur ce point.

    L'ensemble de cet édifice douteux essaye de se maintenir debout en utilisant une voix off omniprésente et exaspérante.

    Je n'ai pour ma part éprouvé qu'un agacement lancinant devant ce film, dont l'histoire est intéressante, mais qui se trouve irrémédiablement gâché par la prétention de Gomes. Seul point positif à mon sens : le film s'éclaire miraculeusement quand l'actrice Crista Alfaiate apparaît.
    Clem@movie01
    Clem@movie01

    1 abonné 10 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 novembre 2024
    Ce film est une déception. J'avais plus l'impression de regarder un documentaire sur l'Asie qu'une histoire d'amour. En plus, une voix off insupportable qui nous explique ce qui se passe mais nous montre rien. Néanmoins, on ne peut pas retirer au film sont travail caméra ainsi que de mise en scène.
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    203 abonnés 396 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 décembre 2024
    Grande déception... Le réalisateur est certes doué mais l'ennui vous gagne inexorablement au bout de 10 minutes. L'ensemble s’essouffle vite et manque cruellement d’impact émotionnel. On perd son temps devant ce bric à brac formaliste où toutes les images sont truquées, maniérées, fabriquées, factices, sans la moindre vie.
    Pierre P.
    Pierre P.

    5 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 novembre 2024
    Arrivé fatigué à la séance, j'ai très vite accepté la main tendue par le film. Posée sur mes paupières, j'ai dormi. Mais heureusement bien vite, je me suis réveillé et j'ai continué à rêver les yeux ouverts. J'ai rêvé d'une histoire d'amour bancal (un homme fuit sa fiancée, comme chez Duras le Marin de Gibraltar, la fiancée se lance à ses trousses, passe à côté d'un autre homme) et j'ai rêvé à ce grand voyage, ce tour de l'Asie, oscillant entre sa reconstitution imaginaire (en studio) et sa captation documentaire. Le film développe à la fois un objet conceptuel : faire avancer l'histoire avec des plans divers (NB, couleur, studio, prises de vue contemporaine), des voix différentes (à chaque fois la voix-off adopte la langue du pays) et une stratégie narrative : donner de la sensualité à chaque plan (souvent somptueux). Malgré tout, et à la différence de Tabou, le film manque un peu d'enjeux, d'une vraie densité ou d'une dramaturgie plus affirmée et le sommeil à tenter de me rattraper à quelques reprises.
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