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    Grand Tour
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    anton_voyl
    anton_voyl

    3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 juin 2024
    Hypnotique, un prix mise en scène à Cannes et on comprend pourquoi ! À la lisière du doc et du film expérimental, un des objets cinématographiques les plus fascinants de l’année indéniablement !
    Christian RZ
    Christian RZ

    42 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 novembre 2024
    Un film qui plaira sans doute au contemplatif désabusé, en quête d’histoire aléatoire et d’images tout autant. Les protagonistes sont très sympa mais tout à fait perdus.
    Scoubidou
    Scoubidou

    1 abonné 14 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 novembre 2024
    C'est bien connu : tous les goûts sont dans la nature. Se trouvent donc, pour des raisons obscures, des spectateurs pour touver ce film excellent... L'histoire est sans intérêt, les acteurs peu inspirés,les images ne sont pas belles, la musique est de nature à faire pleuvoir, et le tout dure plus de deux heures.
    Yves G.
    Yves G.

    1 483 abonnés 3 499 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 décembre 2024
    Un jeune employé de la Couronne britannique, en poste en Birmanie en 1918, est pris de panique à l’annonce de l’arrivée à Rangoun de sa fiancée qu’il n’a pas vue depuis sept ans. Il fuit à Singapour, avant de gagner Bangkok, Saïgon, le Japon, les Philippines, puis Shanghai et Chongqing en amont du Yang Tse Kiang. Molly, sa fiancée, le suit à la trace et espère le rattraper.

    Depuis la mort du vétéran Manoel de Oliveira (1908-2015), le cinéma portugais a trouvé dans les festivals internationaux un nouveau porte-drapeau en la personne de Miguel Gomes. Diplômé de l’École supérieure de théâtre et cinéma de Lisbonne, il signe en 2012 un film qui le fait connaître du grand public, "Tabou", lointainement inspiré du chef d’oeuvre de Murnau, sur la colonisation portugaise et ses lointaines répliques. Son film suivant, "Les Mille et une Nuits" dure plus de six heures. Il est présenté en trois parties à Cannes en 2015. Je n’en ai vu que la première à sa sortie. Comme "Le Journal de Tûoa" en 2021, "Grand Tour" a également les honneurs de la Croisette où il décroche en mai dernier le prix de la mise en scène.

    "Grand Tour" est inspiré d’un roman de Somerset Maugham – qui, pourtant n’est pas crédité au générique. On y retrouve toute l’élégance de cet écrivain tombé dans l’oubli qui a su, comme EM Forster ou Graham Greene, décrire l’ambiance émolliente des colonies britanniques en Asie. L’action se déroule en 1918. Mais la mise en scène a pris un parti audacieux : alterner des images tournées en intérieur avec des acteurs en costumes d’époque et des images en couleurs tournées de nos jours en extérieur. Le cocktail pourrait être détonnant qui mélange ombrelles et téléphones portables. Mais on s’y fait très vite.

    La caractéristique du cinéma de Miguel Gomes, on le savait depuis "Tabou", est sa langueur. Pour certains critiques, au premier rang desquels ceux du Monde ou de Télérama, qui crient au génie, c’est un gage de qualité. Pour moi, hélas, qui suis bien moins intelligent qu’eux et surtout beaucoup plus narcoleptique, l’âge aidant, c’est fréquemment une cause de somnolence.

    Ca n’a pas manqué avec "Grand Tour" que j’ai eu le tort d’aller voir hier à l’heure de la sieste, dans une salle douillettement chauffée où j’étais pourtant l’un des plus jeunes spectateurs. Au bout d’une heure, bercé par la douce mélopée des voix off qui accompagnent, en birman, en chinois, en thaï ou en vietnamien, la longue errance d’Edward Abbott, je me suis profondément endormi. Cette longue ellipse me prive peut-être du droit de parler d’un film dont j’ai raté un bon tiers.

    Quand je me suis réveillé, le scénario avait changé d’axe. Après avoir suivi Edward dans sa première moitié, il refait le même chemin cette fois-ci avec Molly qui manque de peu de rattraper à chaque étape son fugitif époux. Je ne dirai pas comment cette course-poursuite fort peu hollywoodienne se termine. Cet épilogue, dont je ne suis pas certain d’avoir compris le sens, n’aura pas été de nature à éclairer le souvenir nébuleux que je garderai de "Grand Tour".
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    92 abonnés 420 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 décembre 2024
    Aussi riche et éclectique soit-il, il est parfois difficile de pénétrer l’imaginaire d’un artiste. Le portugais Miguel Gomes a déjà produit une filmographie exigeante et innovante. Son dernier opus peut être vu comme une fantaisie à deux voix prenant la forme d’un jeu de piste à travers l’Asie entre Edward un fiancé convoité et fuyant et Molly têtue et déterminée à le retrouver. Grand Tour imbrique des images en couleur et en noir et blanc dans un tourbillon incessant parcouru de multiples références à la culture asiatique et de références musicales classiques et occidentales. Si on est pris dans le tourbillon, on peut en effet passer un excellent moment poétique et onirique. À l'inverse, s'il ne nous entraîne pas à sa suite, le moment devient ennuyeux et lassant. On bute alors sur des détails qui deviennent horripilants, à commencer par les voix off narrant un récit dont on découvre simultanément les étapes à l’écran - c’est là faire peu de confiance à la magie du cinéma - et à poursuivre avec cette idée saugrenue d’avoir affublé la jolie Molly d’un rire idiot. Toutes les péripéties du garçon veule et de l’intrépide amoureuse se succèdent sans faire naître la moindre émotion. Tout le système mis en scène avec un brio évident, sinon ostentatoire, par Miguel Gomes semble tourner à vide en proposant une esthétique léchée mais glaciale qui peine à nous charmer ou nous envoûter, comme prisonnière d’une volonté conceptuelle qui frise par instants l’esbroufe : des insultes censurées, les prises du film en train de se faire. Des effets gratuits qui laissent au final le spectateur sur le rivage de cette odyssée extrême-orientale.
    Pascal
    Pascal

    160 abonnés 1 675 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 novembre 2024
    Prix de la mise en scène ( Cannes 2024), " Grand tour" repose sur une histoire d'amour contrariée.

    Le jeune homme fuit sa fiancée, elle veut l'épouser. On se souvient du récent " la femme de Tchaïkovski" de K.Serebrenikov) qui proposait une problématique pas si éloignée.

    Réflexion sur la difficulté de décider d'un partenaire pour la vie, les peurs que celà implique, la part irrationnelle que comporte le choix amoureux et même son aveuglément qui l'accompagne parfois.

    Les admirateurs de " Tabu" ours d'argent Berlin (2012) ( selon moi un des deux ou trois meilleurs films en 2012) seront malheureusement un peu déçu en voyant ce " Grand tour", nettement moins accompli.

    On retrouve parfois ( surtout dans la seconde partie) mais beaucoup trop rarement, les stylistiques envolées poétiques du cinéaste portugais, qui rendaient " Tabu" si formidable.

    Clairement ( selon moi) pas à la hauteur du prix prestigieux dont il a été couronné à Cannes 2024, " Grand tour" pourra néanmoins éventuellement séduire l'amateur des filmographies de Manoel de Oliveira ou de Raoul Ruiz.
    Simon Bernard
    Simon Bernard

    143 abonnés 556 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 mai 2024
    Edward est un diplomate anglais détaché dans la région de Mandalay en Birmanie en 1918. Alors que sa fiancée depuis 7 ans débarque au port pour se marier, Edward fuit vers Singapour pour ne pas avoir à subir ce changement de vie. Molly arrive en Birmanie et est bien décidée à retrouver ce fiancé fuyant, confiante dans l'idée qu'il souhaite toujours se lier à elle malgré sa fuite. Commence alors une course poursuite dans toute l'Asie entre les deux personnages. En salle le

    spoiler: "Grand Tour" est une œuvre très originale d'un point de vue visuel et de découpage scénaristique. On voyage dans plusieurs pays d'Asie dans un univers noir et blanc esthétique, en découvrant des tranches de culture locale sur la route. Le film est plutôt perturbant car alors que l'intrigue se déroule en 1918, les images illustrant chaque nouvelle étape sont contemporaines. J'interprète ce choix par l'impossibilité (budget ?) de recréer des décors d'époque et c'est finalement plutôt réussi et intéressant. L'histoire est agréable à suivre mais questionne peu les décisions des deux personnages, pourquoi cette fuite et pourquoi cet entêtement ? J'ai passé un bon moment mais je regrette que le réalisateur se montre totalement incapable de donner une fin digne de ce nom à son œuvre... Quel dommage de ne pas mettre un point final sur cette épopée !
    Valerie Camy
    Valerie Camy

    2 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 novembre 2024
    Grand tour , grand rêve… un voyage en orient pour oublier …soi, son projet , jusqu’à l’amour … et se perdre pour devenir spectateur du monde et plus de sa vie.
    Hypnotique.
    Charlotte
    Charlotte

    2 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 novembre 2024
    Film vu en avant-première qui nous transporte dans différents pays d’Asie, long périple d’un homme qui fuit sa fiancée qui n’a pas revue depuis sept ans et elle qui continue inépuisablement à chercher sa trace pas le biais de ce même voyage.
    Certes, poétique, très belles images, on voyage au fil du film, de belles cultures mais vraiment trop long à mon goût.
    MADELEINE ELSTER
    MADELEINE ELSTER

    7 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 mai 2024
    Miguel Gomes fait de belles images léchées. Problème: on est au cinéma et non pas au Musée. Ennuyeux
    Christoblog
    Christoblog

    830 abonnés 1 680 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 novembre 2024
    Voici une oeuvre conceptuelle par excellence.

    Miguel Gomes nous propose de suivre en alternance deux sujets : le périple de personnages dans des décors de studio en carton-pâte d'une part, et des images actuelles des mêmes lieux filmés comme le ferait un touriste allemand aviné avec un vieux caméscope, d'autre part. Le tout dans un noir et blanc au gros grain.

    Il faut une demi-heure pour comprendre ce que je viens d'écrire, puis encore une demi-heure pour comprendre que les deux personnages se suivent dans des temporalités différentes. Il reste ensuite plus d'une heure d'ennui profond pendant laquelle on a le temps de maudire Gomes sur tous les tons.

    Tout cela est désespérant de pédanterie intellectuelle, et il manque ici la poésie moite et nostalgique qui rendait Tabou si attachant : la partie conceptuelle de l'art du portugais l'emporte maintenant complètement sur sa capacité à générer de l'émotion et des sensations - on voyait très bien ce combat épique entre deux conceptions du cinéma dans oeuvre fleuve Les mille et une nuit.

    Au-delà de l'ennui que génère le film, les cartes postales de l'Asie du Sud-Est qui sont ici exposées, entre clichés éculés et nostalgie rétro, m'ont semblé véhiculer des relents de néo-colonialisme assez malsains. Je n'ai à vrai dire pas compris l'intention de l'auteur sur ce point.

    L'ensemble de cet édifice douteux essaye de se maintenir debout en utilisant une voix off omniprésente et exaspérante.

    Je n'ai pour ma part éprouvé qu'un agacement lancinant devant ce film, dont l'histoire est intéressante, mais qui se trouve irrémédiablement gâché par la prétention de Gomes. Seul point positif à mon sens : le film s'éclaire miraculeusement quand l'actrice Crista Alfaiate apparaît.
    Cinephille
    Cinephille

    158 abonnés 628 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 décembre 2024
    Film magnifique en noir et blanc dans des lieux qu’on ne voit jamais ainsi, avec une originalité folle, de l’humour discret et un charme énorme.
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    203 abonnés 396 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 décembre 2024
    Grande déception... Le réalisateur est certes doué mais l'ennui vous gagne inexorablement au bout de 10 minutes. L'ensemble s’essouffle vite et manque cruellement d’impact émotionnel. On perd son temps devant ce bric à brac formaliste où toutes les images sont truquées, maniérées, fabriquées, factices, sans la moindre vie.
    mancelos
    mancelos

    1 abonné 31 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 novembre 2024
    Le Pacification portugais avec une heure de moins et deux films dans un seul. Celui avec le fiancé en fuite et celui avec la fiancée à sa recherche. Ils sont anglais, mais parlent portugais… Et quand on leur parle en français ils répondent aussi en portugais… L’action se déroule en 1918 en noir et blanc, mais des scènes de transition en couleur avec voiture et portables. C’est donc du cinéma pas commun ( une dame est sortie très rapidement de la salle), mais fort intéressant, car le pari du réalisateur tient. Même s’il faut se laisser emporter par l’histoire sa sans trop l’éplucher… La musique aussi est top.
    Fenêtre sur salle
    Fenêtre sur salle

    69 abonnés 217 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 novembre 2024
    Le prix de la mise en scène décerné chaque année au Festival de Cannes est en général un rendez-vous à ne pas manquer pour moi. Il a été donné dans le passé à des films qui ont une place de choix dans ma cinémathèque idéale : Mulholland Drive, Caché, Babel, La Passion de Dodin Bouffant, Drive, Elephant, Annette...

    Le lauréat 2024 s'est révélé exigeant et peu facile d'accès.

    D'une très grande liberté formelle et à la limite du film expérimental, Grand Tour mélange des scènes de fiction tournées en studio à des images documentaires ou d'archives ou tournées par le réalisateur, le noir et blanc à la couleur. Promesses ambitieuses et alléchantes sur le papier mais décevantes dans leur exécution.

    J'ai pour habitude de ne jamais lire en avance le synopsis des films que je vais voir. Là, j'ai dû sortir mon téléphone pendant la séance, au bout de 30 minutes, pour comprendre l'histoire qui m'était racontée, tant le film partait dans tous les sens.

    Birmanie, Thaïlande, Singapour, Vietnam, Philippines, Chine, Japon… il nous fait voyager dans le temps et dans l'espace et nous offre un vrai dépaysement géographique et culturel. Sans débauche de moyens, il parvient à créer des séquences qui transpirent l'intelligence et qui sont un bel hommage au cinéma dans tout ce qu'il peut avoir d'inventif et d'artisanal.

    Si la qualité de la mise en scène est indéniable, s'il réserve de beaux moments, très poétiques, le film nous perd au fil du périple de son héros. Des personnages pas attachants pour un sou, de longues scènes contemplatives, peu ou pas de dialogues, une intrigue de départ qui semble ne servir que de prétexte, le film m'a davantage ennuyé qu'envouté.

    J'en ai pourtant vu et adoré des films dits d'atmosphère pour lesquels il faut accepter de se laisser guider et de lâcher prise, des films où la narration passe au second plan, mais quelque chose ici n'a pas pris et mes yeux ont eu du mal à rester ouverts.

    Après All we imagine as light, c'est une nouvelle grande déception issue du palmarès délivré par le jury de Greta Gerwig, un nouveau rendez-vous manqué.

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