Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Philippe Krausch
1 critique
Suivre son activité
4,5
Publiée le 1 février 2024
Absolument époustouflant! Bien évidemment, l'idée de départ est fabuleuse, récolter de l'argent pour sauver des vies en Afrique et cela a plutot bien fonctionné. Mais au delà de ça, rappelons-nous que nous sommes en 1985, technologie analogique, en gros une voix, un micro, une bande magnétique. Le producteur ne veut pas d'effets, pas d'harmonies, juste l'unisson. Et nous avons 47 mega stars dans un studio sans leurs assistants et toute ces cours de parasites qui les suivent d'ordinaire partout. Et certaines de ces stars apparaissent un peu perdues et soudain vulnérables, parce qu'ils savent qu'il n'y a pas le droit à l'erreur, impossible de faire 36 prises pour chaque voix et pas de vari-speed si c'est trop haut et bien sur pas d'auto-tune, ça n'existe pas encore. A ce moment-là, la musique est encore pour quelque temps juste de la musique avec des purs talents dont on comprend tout de suite mieux le travail, le coeur et la passion qu'il faut mettre pour arriver au niveau où ils se trouvent. Bref, un véritable tour de force doublé d'une course contre la montre d'une petite dizaine d'heure pour créer une oeuvre qui touchera des millions de personnes sur la planète entière. Une pure dinguerie à ne surtout pas manquer!
Franchement bien pour ceux qui ont connu cette époque mais également pour ceux qui aiment la musique. On voit en 1h30 l'édifice se construire , temps réel une nuit, avec beaucoup de bienveillance et une difficulté qu'on ne peut pas soupçonner lorsqu'on écoute cette chanson.
The Greatest Night in Pop est un documentaire réalisé par Bao Nguyen et diffusé pour la première fois en 2024. Ce documentaire revient sur la genèse de la chanson caritative la plus connue au monde : We Are the World. Si celui-ci fourmille d'anecdotes plutôt amusantes (spoiler: les difficultés à réunir les artistes, les bouteilles de vin cachées par Lionel Ritchie pour qu'Al Jarreau n'y touche pas etc. ), ce documentaire se révèle assez long et perd de son intérêt au fur et à mesure du visionnage. Sa forme trop classique (images d'archives puis interviews face caméra) fait que l'ensemble manque de rythme. On sent que le documentaire est produit par Lionel Ritchie, qui est très mis en avant (peut être trop). Enfin, les aspects négatifs de la création ne sont qu'effleurés, ce qui est vraiment dommage car ils auraient mérité d'être creusés d'avantage (en particulier spoiler: le fait que Sheila E. aurait été utilisée pour faire venir Prince qui n'est jamais venu ). Partant d'un sujet fort, ce documentaire laisse globalement sur sa faim. Il aurait pu être amputé de 20 bonnes minutes que cela n'y aurait rien changé. Manque de rythme mais histoire d'une grande chanson.