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Mélany T
32 abonnés
569 critiques
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3,5
Publiée le 22 août 2024
La mise en scène est très belle et le récit captivant mais inégal, il est notamment dommage que les raisons des assassinats entre "gangs" ne soient pas expliquées, l'ensemble reste cependant délicat, touchant et passionnant.
Lorsque, il y a 4 ans, Fernanda Valadez a réalisé "Sans signe particulier", son premier long métrage, Astrid Rondero était sa coscénariste. Cette fois ci, pour "Hijo de sicario", c’est ensemble qu’elles en ont écrit le scénario et c’est ensemble qu’elles l’ont réalisé. Un film qui évolue dans ce que la société mexicaine a sans doute de plus sombre, de plus dramatique, le monde des cartels liés aux trafics de drogue. Un film qui interroge sur la possibilité, pour un jeune, de sortir de la voie que son origine familiale et son environnement ont tracée pour lui, un exercice particulièrement difficile lorsqu’on est le fils d’un tueur à gages mexicain. Un film qui montre que si, au Mexique comme dans de nombreux autres pays, la spirale de la violence est tellement bien enclenchée qu’il parait presque impossible d’en stopper le mécanisme, tous les espoirs ne sont pas perdus à condition de prendre davantage en considération ce que proposent les femmes, qu’elles soient mères, tantes, enseignantes ou autres. Critique complète sur https://www.critique-film.fr/critique-hijo-de-sicario/
Ma note est moyenne car le film est moyen. Une histoire de redemption par le savoir qui ne convainc pas vraiment. Tout est un peu survolé et d’une lenteur qui n’apporte rien au film. Les plans fixés sur les animaux sont pesants et deviennent cliché à force. Reste une histoire entre garçons peu fouillée mais intéressante. Sans plus.
Regard sur le monde du narco trafic mexicain, observé par le destin de l'enfant d'un sicario.
Réflexion sur la part de liberté que l'on possède pour changer notre destin, les deux réalisatrices parient sur la volonté individuelle, la morale, une rencontre, les études.
Relevant du registre du cinéma d'auteur ( le titre choisit par le distributeur pour la sortie du film dans l'hexagone est très discutable. Vaguement racoleur et surtout même pas sûr qu'il profitera au titre !).
Le titre original "Sujo" dont on comprendra la véritable signification dans le dernier plan, colle de façon bien plus subtile au film.
Pour les deux cinéastes la vie c'est probablement ce qu'on fait de ce que les autres auront voulu faire de nous. Sartre lorsqu'il aborde sa philosophie existentielle n'est finalement pas très éloigné.
Après avoir tué le fils d'un notable du village, Josué est assassiné et son corps brûlé. Sa belle-sœur, considérée comme une sorcière par les habitants et vivant loin de tout, décide de sauver son fils sujo, pris pour cible à cause de sa filiation. Le garçon vit exclu de la communauté par peur des représailles pendant des années, n'ayant pour amis que Jai et Jeremy. En salle le 21 août.
spoiler: "Hijo de Sicario" prend place dans un environnement social très intéressant : un village rural d'une région du Mexique où s'affrontent des gangs rivaux et où la violence est à son apogée. J'ai aimé le dilemme permanent de Sujo entre la loyauté à ses origines et une vie normale loin de la violence. J'ai également apprécié le petit twist lors de la découverte de son tatouage, preuve qu'il avait raison de se considérer comme la cause de la mort de son ami Jeremy. Dommage que le découpage en chapitres soit assez artificiel et casse le rythme du récit. Je trouve aussi la fin un peu facile et notamment la réaction de l'enseignante.
Film mexicain qui impressionne par sa réalisation très léchée et par un récit qui tient en haleine sur toute la longueur. Peu d'explications sont données en ce qui concerne l'appartenance à un gang du jeune homme. La dernière partie à Ciudad de Mexico est une sorte de chemin de rédemption pour lui. On comprend qu'il veut s'en sortir et qu'il va s'ouvrir sur de nouvelles perspectives de vie qui vont le faire grandir dans la vie !
Bien déçu par ce film, moi l'amoureux de la culture mexicaine. Le sujet (le déterminisme, peut-on se sortir de sa condition) est bateau et est traité sans imagination, avec lourdeur, et avec une lenteur mal venue. J'apprécie la lenteur quand elle sert quelque chose dans un film, quand l'image, le son, l'atmosphère sont soignés, que les acteurs sont convaincants. Mais là, tout est médiocre, et cette lenteur débouche sur un ennui profond.
une plongée réaliste dans une région du Mexique vérolée par la violence des cartels. La vie quotidienne d'une famille ou l'avenir des garçons semble tracé.
Excellente histoire que celle de ce fils d'un tueur à gage qu'on suit jusqu'à l'adolescence dans un Mexique livré à la sauvagerie. Même si le milieu est violent, c'est filmé avec une extrême sensibilité et l'espoir, comme il est de coutume, vient des personnages féminin. Un film magnifique.