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Un visiteur
5,0
Publiée le 29 juin 2009
J'étais petit la première fois que j'ai vu ne serait-ce que la jaquette de la cassette, je n'ai pas oublié une seconde la phrase inscrite: "L'épaulard est hormis l'homme le seul animal capable de tuer pour se venger!". Lorsque l'âge minimum fut atteint j'ai eu une terrible douleur face au drame de ce film au combien beau, ses images sublimes, son envoûtante musique signée E. Morricone, son sujet affreux qu'est la perte de l'être aimé. Mon coeur cogne rien que d'en parler. Beau, très beau, mais aussi dur, poignant...
Sorte de croisement entre un film de monstre marin et Moby Dick, Orca traite à la fois de l'écologie et de la nature humaine. En effet, à travers l'orque, c'est une sorte de représentation de ses démons intérieurs que chasse au final le capitaine Nolan. Le film est très beau mais certains passages trop invraisemblables, nuisent à sa crédibilité. Dommage.
J'ai un regard très tendre sur ce film qui ne mérite peut-être pas ses quatre étoiles mais qui m'a bouleversé quand j'étais gamin. L'ayant revu récemment, la magie était toujours présente : somptueuse beauté froide des paysages, de la musique du maestro et des personnages (Charlotte Rampling trouve un rôle qui lui va comme un gant, Richard Harris est très convaincant en baroudeur torturé). Pour peu que l'on arrive à oublier les invraisemblances scientifiques qui font le postulat du film et l'on se laisse transporter...
Sorti 2 ans après le "Jaws" de Spielberg, Orca se démarque tout de suite en cassant les codes de son modèle un peu comme le western spaghetti par rapport au western traditionnel. Ici le monstre marin est remplacé par un animal doué de sentiments avec un fond de pensée écologiste tandis que l'homme est devenu un pêcheur criblé de dettes qui a fait subir à l'orque la même chose qui avait brisé sa vie, autant dire que Richard Harris est formidable dans ce rôle.Hormis le passage dans les glaces polaires qui est un peu cheap, les trucages sont toujours aussi bluffants et la musique de Morricone est magnifique, embellissant encore plus la photographie et les paysages.
Un pâle remake des dents de la mer, l'orque se substituant au requin. Si charlotte rampling s'en sort avec les honneurs,on peut vraiment déplorer la performance décevante ( une fois n'est pas coûtume)d'un Richard harris peu crédible.Le scénario et son dénouement cousus de fil blanc, ne laisse place à aucune surprise majeure et contribue à faire de ce film une déception.
Le sujet d'"Orca" méritait sans doute mieux que cette adaptation sous forme de série B, surfant sur le succès du "Jaws" de Spielberg. Ce qualificatif, le film l'a obtenu à force d'effets spéciaux grotesques, de décors en carton-pâte, et de procédés répétitifs de mise à mort dignes des pires séries Z (il n'est jamais très bon de se pencher au-dessus de l'eau dans un film de ce genre). Et pourtant, le film possède une toute autre dimension, pas très subtile mais fortement mise en valeur (par la musique de Morricone notamment), celle d'une histoire de vengeance évoquant à merveille le western, et la réalisation insiste beaucoup sur ce parallèle. Un chasseur de baleines, à la hargne qui ferait grimper aux rideaux n'importe quel écolo, trouve son double en un épaulard voulant venger sa famille massacrée (pas banal). Le cétacé viendra révéler la facette cachée du héros, celle d'un être terriblement faillible, torturé par son passé, loin d'être épargné par les imperfections de la vie. Devant la folie meurtrière de son nouvel ennemi, le personnage sera très vite lâché par les siens, se retrouvant seul à devoir affronter ses démons. Le rendez-vous étant fixé pour le duel final, Richard Harris se rend à son échafaud comme Henry Fonda avant lui, conscient qu'il est qu'il n'en reviendra pas. La vengeance l'emportera comme d'hab, mais l'épaulard se retrouvera lui-même piégé par les glaces, incapable de remonter à la surface, condamné à se noyer. Si bien qu'aucun n'en sortira vivant en fin de compte. Un beau sujet pour un film pas si beau que ça.
Un film superbe avec une musique d'une rare intensité dramatique. Les acteurs sont formidables,dommage qu'on puisse penser a premier abord que ce soit un enieme "jaws" alors qu'il y'a dans ce film un réèl message "de quel droit l'homme se pense t'il superieur a l'animal au point de le massacrer sans scrupules ,qui de l'homme ou de l'animal est le plus sauvage" Les orques sont superbes,des acteurs a part entiere! Je l'avais vu petite et je pensais qu'aujourdhui l'impact serais moins fort ,mais il n'en est rien .... Des scenes tres dures restent gravées dans la memoires (pendant au moins 15 ans pour ma part),et on reste tres emu par ce tres beau film
ce film n'est pas un ersatz des Dents de la Mer, malgré quelques ressemblances avec le film de Spielberg. Il présente une histoire totalement differente. Alors que dans les Dents..., le requin est décrit comme un animal sanguinaire, dans Orca l'orque est comparé tel un être humain, que comme lui il peut ressentir une trés grande peine et avoirle désir de se venger. Anderson décrit un affrontement entre deux êtres assez identique s'il on oublie que l'un est un animal; Richard harris offre une trés bel interprétation, ainsi que la grande Charlotte Rampling dans le rôle de l'océanologue, témoin du duel titanesque. La musique rajoute de l'émotion au film. Enfin un chef d'oeuvre tout simplement!Merci Michael Anderson.
très beau film aucun rapport avec les dents de la mer, ce film est triste et émouvant...dommage qu'il n'a pas été connu lors de sa sortie mais à voir tout de même
très bien çe film , c'est moby dick et les dents de la mer réunis. charlotte rampling fait office de herman melville féminin. très bonne ambiance et bonne analyse de la psychologie humaine , tout ça à travers un suspens haletant.