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    Orca
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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 décembre 2006
    Un film original, étonnant, instructif.
    Non, je n'ai pas fait de rapprochement avec "les dents de la mer" et je n'ai pas regardé ce film avec cette idée. Je l'ai regardé parce que je m'intéresse aux mammifères marins, et ma foi je n'ai pas été déçu. Le scénario est émouvant, réussit à être crédible même s'il est tout de même exagéré. Prenons ce film comme une fable. C'est de plus un film d'action et de suspense très réussi.
    Images superbes.
    Philippe ANSELIN
    Philippe ANSELIN

    5 abonnés 65 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 avril 2024
    Un superbe film qui montre la bêtise humaine et l'instinct de vengeance d'un animal doté d'une intelligence exceptionnelle dotée d'une bande son inoubliable ce fulm triste vous fera passer un excellent moment
    Alexis C.
    Alexis C.

    4 abonnés 391 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 décembre 2018
    Des films ayant surfé sur le succès de JAWS, ORCA est sans doute le plus réussi. L'intrigue est bien pensée et elle sait rester prenante jusqu'à la fin du film. La réalisation est correct mais si par moment elle supporte mal le poids des années. Le casting est de bonne qualité. La musique de Morricone est plutôt belle. Bref un bon divertissement.
    Buddy_Noone
    Buddy_Noone

    2 abonnés 89 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 décembre 2020
    Sorti en juin 1977, soit près d'un an avant la sortie de Jaws 2, Orca (de son vrai titre L'Orque assassinée) peut-être considéré aujourd'hui comme un des rares ersatz réussis des Dents de la mer, à ceci près, bien entendu, que l'animal vedette n'est ici pas un grand requin blanc mais un épaulard, animal à la réputation pourtant plus positive et rassurante. Toujours prêt à suivre les tendances cinématographiques de l'époque, le producteur Dino De Laurentiis décidait ainsi de s'attaquer au film de terreur aquatique et concluait de la sorte sa trilogie des "monstres", initiée par le remake de King Kong et poursuivi par Le Bison Blanc et Orca, ces deux derniers films étant d'ailleurs sortis à quelques mois d'écart. La réalisation d'Orca fut confiée à Michael Anderson, un grand habitué des films marins et réalisateur de quelques classiques de l'anticipation (1984, L'âge de Cristal), assisté ici pour l'occasion par Brian W.Cook, célèbre assistant-réalisateur de Stanley Kubrick. A sa sortie, le film fut un modeste succès, à tel point que les producteurs de la saga Jaws lui adresseront même un clin d'oeil au début de Jaws 2, lorsque Martin Brody découvrira un épaulard échoué sur la plage, et apparemment victime du monstre d'Amity.

    Lors d'une expédition dans les eaux, au large de Terre-Neuve, le Capitaine Nolan sauve la jeune océanographe Rachel d'une attaque de grand blanc. Mais au cours du sauvetage, un des hommes de Nolan, Ken, tombe à l'eau et est attaqué par le requin. Il est finalement sauvé par l'intervention d'une orque femelle qui tue aussitôt le squale et permet au jeune homme d'être secouru par l'équipage de Nolan. Obsédé par cette rencontre et la remarquable intelligence des orques, ce dernier se met alors en tête de capturer la femelle pour la revendre à un zoo, malgré les mises en garde de Rachel. L'opération tourne mal et la femelle orque se blesse grièvement sur l'hélice du bateau. L'équipage la hisse alors sur le pont et assistent avec horreur à sa mise à bas d'un foetus agonisant que Nolan éjecte aussitôt dans la mer. Tout cela se passe sous le regard impuissant et les plaintes de l'orque mâle. Dès lors, celui-ci n'aura de cesse de poursuivre Nolan de sa vengeance et s'en prendra tout autant aux membres de son équipage qu'aux autres marins du port. Une guerre sans merci va alors opposer le capitaine à l'animal qui le traque.

    Bien qu'il se présente comme un ersatz des Dents de la mer, Orca s'en démarque pourtant par sa mécanique narrative et la thématique qui lui est propre. Car il s'agit plutôt ici d'un pur film de vengeance animalière lorgnant clairement sur l'antagonisme au centre du roman Moby Dick d'Herman Melville. Animé par la colère, l'épaulard ne cessera de poursuivre le capitaine Nolan de sa vindicte, poussant aussi ce dernier à lui vouer une haine féroce pour les proches auxquels il s'en est pris en voulant l'atteindre. En confrontant l'homme et la bête dans une intrigue essentiellement vengeresse, Orca aurait pu facilement dériver vers les poncifs du nanar, d'autant plus que la réalisation de certaines séquences peut paraitre assez bâclée. Pourtant, le scénario du film réussit à dresser une comparaison intéressante entre ces deux protagonistes, les mettant constamment en opposition dans leur chassé-croisé vengeur tout en mettant en parallèle leurs similitudes et leur trajectoire. Du côté de l'homme, c'est le regretté Richard Harris qui est à l'honneur dans ce rôle de loup des mers, homme à femme plutôt charismatique et non dénué de bon sens, qui semble totalement dépassé par la hargne surnaturelle de son poursuivant. Le premier interprète de Dumbledore se révèle ici tout simplement impeccable dans un rôle ambigu au possible qui appelle autant l'empathie que le mépris du spectateur. Le regard bleu azur de l'acteur, son charisme magnétique et son jeu ambivalent, soulignent tout autant la hargne que la vulnérabilité d'un personnage dont n'importe quel autre réalisateur aurait pu faire un simple salaud.

    Du côté de l'animal, le scénario se sert adroitement des quelques particularités connues de l'espèce des orques pour dérouler son intrigue. Les épaulards sont ainsi réputés pour être des animaux marins à l'intelligence supérieure aux autres espèces, plus encore que les dauphins dont ils partagent bon nombre de similitudes. Ce sont des super-prédateurs dans leur environnement, qui ne craignent aucun chasseur si ce n'est l'homme. Ils éprouvent de l'empathie, ont une mémoire phénoménale, évoluent en groupe et arrivent à communiquer et vocaliser avec leurs congénères. Dans ce film, l'épaulard est endeuillé et donc essentiellement solitaire, et sa soif de vengeance surnaturelle semble en faire une authentique némésis pour sa proie, notamment dans sa manière de traquer Nolan et de se plaire à le tourmenter. Qui plus est, le parcours de l'animal prend une aura réellement tragique dans le fait que l'orque est effectivement un animal monogame, connu pour n'avoir qu'un seul partenaire dans sa vie et se laissant ensuite dépérir s'il en vient à perdre ce dernier, selon les observations de certains océanographes. Orca suppose ainsi que les agissements de son animal vedette sont essentiellement motivés par l'affection que ce dernier portait à sa femelle.

    Le final, d'un pessimisme bouleversant, verra ainsi l'épaulard survivant devenir vagabond et disparaitre dans les eaux noires du pôle, le réalisateur semblant évoquer l'errance finale d'une créature vouée à se laisser mourir puisqu'étant blessée et n'ayant plus aucun but.

    Sublimé par le score d'Ennio Morricone, Orca bénéficie aussi d'un casting de haute volée. Aux côtés de Richard Harris et face à l'orque, on retrouve ainsi la jeune Charlotte Rampling, sublime dans un rôle d'océanographe témoin du combat entre les deux protagonistes, Will Sampson, le géant amérindien jouant ici un professeur se joignant à Nolan, et la jeune débutante Bo Derek, dont l'innocence et la beauté diaphane ne préserveront pas son personnage d'un sort injuste. Le film compte quelques scènes marquantes, particulièrement traumatisantes dans leur mise en scène, comme la fameuse scène du foetus tombant sur le pont du bateau, de la destruction de la maison sur pilotis et même cette confrontation finale dans les eaux glacées du pôle.
    Depuis sa sortie, Orca a beau être tombé un peu dans les limbes du cinéma de genre, il n'en reste pas moins un excellent film fantastique et une des meilleures déclinaisons du parangon spielbergien. C'est aussi un rappel poignant à la préservation et à la compréhension de cette formidable espèce qui, comme les autres odontocètes, souffre toujours de la bêtise et des intérêts de son seul prédateur.
    Abronsius
    Abronsius

    1 abonné 59 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 octobre 2012
    J'ai un regard très tendre sur ce film qui ne mérite peut-être pas ses quatre étoiles mais qui m'a bouleversé quand j'étais gamin. L'ayant revu récemment, la magie était toujours présente : somptueuse beauté froide des paysages, de la musique du maestro et des personnages (Charlotte Rampling trouve un rôle qui lui va comme un gant, Richard Harris est très convaincant en baroudeur torturé). Pour peu que l'on arrive à oublier les invraisemblances scientifiques qui font le postulat du film et l'on se laisse transporter...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 décembre 2013
    Orca échappe au 5 parce que le petit coté moralisateur m a un peu agacé.
    Mais rien à voir avec les "dents de la mer"
    Là on ne vend pas de l adrénaline mais ce beau film porte une approche écologiste avec les habitants du "fond".
    Il me fait penser à moby Dick par son affrontement entre l homme et la bête,bête que l on hait peut être parce qu elle nous ressemble et parce que l on se retrouve en elle même.
    Sur le film lui même tout le monde aura été sensible à la musique poignante de Morricone,les images sont superbes (le village des pêcheurs ,la banquise sans oublier les prises sous marines) et les acteurs..... ,un Richard Harris tout en finesse et en émotion et une charlotte Rampling un peu froide et moralisatrice dans la premiére partie mais émouvante dans la fin ("venez je vais vous réchauffer").
    A noter Bo Derek dans un de ses premiers rôles qui tient son rang.
    Ne pas oublier non plus une mention spéciale aux orques,véritables acteurs de ce film,y compris dans les scènes d amour aquatiques car contrairement aux "dent de la mer" les "monstres" sont des acteurs et non des machines dans ce film et toutes les scènes impliquant les orques ont été tournées avec de vrais orques (que dire du travail de dressage!!!!)
    Je pense que rien que ce travail préparatoire aurait nécéssité un film à lui seul.
    Reste après avoir vu le film une réfflection sur le pouvoir de mort et de vie que nous avons tous ainsi que sur l immense arrogance que nous avons nous autres humains de nous croire les seuls êtres pensant de cette planète.
    Un tout petit bémol ,il y a dans ce film une citation qui dit à peu près ""l orque est je seul animal avec l homme qui est capable de se venger" eh bien non,l éléphant,les grands singes et même les perroquets ne manqueront pas de se venger si vous leur faite mal ,pour le perroquet c est moins grave car il ne pèse pas 6 tonnes mais sur des meurtres par vengeance d éléphants de multiples anecdotes réelles existent à ce sujet.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Excellent film.
    La première fois que je l'ai vu, je devais avoir 7 ans et il m'avait beaucoup marqué. Je viens de le revoir et je le trouve toujours aussi bon. Les images (paysages, orques)et la musique sont superbes.
    A conseiller, car effectivement, pas assez connu (cf. le nombre de critiques)
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 juin 2013
    Très bon film qui montre bien l'intelligence de l'orque. Seul bémol cela ressemble un peu a "les dents de la mer"
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 juillet 2014
    A première vue, on pourrait s'attendre à une énième version des Dents de la mer, cette fois sous la forme d'un orque. En réalité, l'histoire est beaucoup plus creusée, avec un véritable scénario, et surtout une fin qui sort de l'ordinaire. Il y a du sang, mais sans excès (contrairement au célèbre requin qui dévore tout ce qui passe à portée de ses dents, l'orque tue des personnes ciblées et pour une raison précise). Intéressant à voir !
    Moha Abt
    Moha Abt

    14 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 novembre 2024
    1977 et bien on dirait pas !
    un vrai film intemporelle qui na rien perdu de sa splendeur ici on traite le sujet avec beauté et respect.
    B.O d’Ennio Morricone qui embelli le tout, le jeu d’acteur est plutôt pas mal en tout cas en ce qui concerne l’acteur principal fait des merveilles car entre jeu honnête il est au max naïveté tiraillement entre vengeance et regrets.
    Le meilleur film de tout les temps qui traite sur ĺ’Orc
    Très poétique je le place bien plus haut que les dents de la mer dans mon estime 😇
    A voir absolument au moins une fois dans sa vie
    Eselfar
    Eselfar

    34 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 août 2011
    Sorte de croisement entre un film de monstre marin et Moby Dick, Orca traite à la fois de l'écologie et de la nature humaine.
    En effet, à travers l'orque, c'est une sorte de représentation de ses démons intérieurs que chasse au final le capitaine Nolan. Le film est très beau mais certains passages trop invraisemblables, nuisent à sa crédibilité.
    Dommage.
    Melie Melo
    Melie Melo

    16 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 septembre 2022
    Ce film a été moins populaire car passé derrière les Dents de la mer à l'époque ce qui est très dommage. Dommage car on se positionne cette fois-ci du côté de la bête. On est pour cette orque et contre l'homme.
    Le film a vieilli certes mais il a pris en popularité sur les décennies.
    J'ajoute un bon casting (Richard Harris, Charlotte Rampling plus particulièrement) et la musique : Ennio Morricone (très bonne musique qui vous donne les sanglots.

    A voir et à revoir.
    Jean Begaud
    Jean Begaud

    1 abonné 158 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mai 2020
    Surfant sur la vague des dents de la mer, voici l'orque assoiffé de vengeance.
    Richard Harris et Charlotte Rampling forment un tandem crédible. Le pêcheur qui veut gagner sa croûte coûte que coûte et la scientifique empathique et aimant la faune aquatique.
    Globalement le résultat est satisfaisant,les effets spéciaux ont pris un sacré coup de vieux et le final donne au spectateur ce qu'il attend.Bref, c'est pas a la hauteur de jaws mais bien meilleur que toutes les daubes qu'on nous donne en matière de monstres aquatiques....
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 juin 2012
    Tout d'abord, pour juger ce film balayons tout nos préjugés débile, excusez moi d'utiliser ce terme. Ce film est loin d’être un copier coller des dents de la mer. Nous faisons face à une série B magnifique qui mériterait d’être admis au rang de son rival qui est un film que j'adore aussi. Mais les choses doivent demeurer à leur place. Ces deux chefs d’œuvre sont totalement entité unique, la seul chose qui les réunis c'est la nature qui prend sa vengeance. Je devrais même dire que Orca surpasse les dents de la mer dans ce sens. Un orque perd sa femelle et le petit qu'elle portait par une action des pécheurs involontaire. Commence alors un massacre digne d'un rituel, une vengeance qui conduit le héros ( Richard Harris) et le cétacé au combat final, la mise à mort quasi rituel religieux. Un fil époustouflant et poignant, souvent comparé à tord à son pseudo homologue les dents de la mer. Quel dommage que les gens fassent de tel comparaison. L'ouverture d'esprit se perd. Je dois dire que ceux qui reste dans cette optique n'ont meme pas la capacité de faire mieux.
    Dennnnis
    Dennnnis

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 septembre 2024
    Un film chef d'oeuvre, à voir plusieurs fois, surtout si on a été bercé avec durant l'enfance.
    Son générique, avec la fabuleuse musique de Morricone, vaut déjà presque tout le film.
    Charlotte Rampling, et sa beauté froide, apporte l'équilibre face à un Nolan brouillon et naïf. Tout est beau dans ce film, et même si la scène avec le bébé orque met mal à l'aise, elle est nécessaire pour comprendre l'envie de vengeance de l'animal.
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