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Un visiteur
5,0
Publiée le 16 août 2007
très beau film aucun rapport avec les dents de la mer, ce film est triste et émouvant...dommage qu'il n'a pas été connu lors de sa sortie mais à voir tout de même
Le sujet d'"Orca" méritait sans doute mieux que cette adaptation sous forme de série B, surfant sur le succès du "Jaws" de Spielberg. Ce qualificatif, le film l'a obtenu à force d'effets spéciaux grotesques, de décors en carton-pâte, et de procédés répétitifs de mise à mort dignes des pires séries Z (il n'est jamais très bon de se pencher au-dessus de l'eau dans un film de ce genre). Et pourtant, le film possède une toute autre dimension, pas très subtile mais fortement mise en valeur (par la musique de Morricone notamment), celle d'une histoire de vengeance évoquant à merveille le western, et la réalisation insiste beaucoup sur ce parallèle. Un chasseur de baleines, à la hargne qui ferait grimper aux rideaux n'importe quel écolo, trouve son double en un épaulard voulant venger sa famille massacrée (pas banal). Le cétacé viendra révéler la facette cachée du héros, celle d'un être terriblement faillible, torturé par son passé, loin d'être épargné par les imperfections de la vie. Devant la folie meurtrière de son nouvel ennemi, le personnage sera très vite lâché par les siens, se retrouvant seul à devoir affronter ses démons. Le rendez-vous étant fixé pour le duel final, Richard Harris se rend à son échafaud comme Henry Fonda avant lui, conscient qu'il est qu'il n'en reviendra pas. La vengeance l'emportera comme d'hab, mais l'épaulard se retrouvera lui-même piégé par les glaces, incapable de remonter à la surface, condamné à se noyer. Si bien qu'aucun n'en sortira vivant en fin de compte. Un beau sujet pour un film pas si beau que ça.
Si l on passe un peu le côté rocambolesque de base du scénario un orque dont des pêcheurs ont tues la femelle qui était enceinte on a un.film prenant avec de l émotion. C est certes un peu prévisible mais bien fait
Plus qu'un simple survival animalier ! Orca est un "humaniste" qui remet l'homme en question ! La bande-original est une belle réussite, la mise en scène est efficace... dommage que le film est devenu un peu kitch (surement à cause de certains décors)...
Orca est à voir absolument. Dans cette catégorie de films diabolisant un animal réputé dangereux, Orca s'apparente à ce que fut Wollfen pour les loups. Il personnifie l'animal, lui prêtant une âme et de souvenirs. Il renverse habilement les codes traditionnels en humanisant la bête victimisée (on lui vole son bébé qui meurt sous ses yeux) qui dès lors n'a plus qu'une idée : se venger. L'autre force du scénario est de faire de son ennemi héréditaire un pêcheur sans scrupules. Peu à peu l'un et l'autre vont comprendre que leur sort est intimement lié, faisant des ravages au-delà de leur seul affrontement..Ce qui achève de faire d'Orca un oeuvre presque littéraire (on pense à Moby Dick évidemment) avec un vrai souffle épique quand Les dents de la mer jouait crânement mais divinement la seule carte de l'horreur aveugle, de la mort qui s'empare de vous sans prévenir... Bref, même s'il a vieilli, Orca mérite toujours et amplement le détour !.
Deux ans après "les dents de la mer", Michael Anderson délivre sa version de l'homme face à un animal marin. Ici, c'est au tour de l'épaulard appelé aussi orque. Mais nous avons beaucoup de différence entre les deux films. Déjà, le gentil est côté animal. L'orque mâle veut se venger du massacre de sa compagne et de son petit. Face à lui, l'humain , un vieux marin antipathique. Et on sait qui va gagner. La musique faîte par John Williams pour les dents de la mer était réussie. Là Ennio Morricone se plante, surtout pour les moments de présence de l'orque avec ce son plus ou moins strident et n'apportant nulle angoisse.
Point commun : le/la scientifique spoiler: (qui s'en sort) . Sur ce film, Charlotte Rampling tient le rôle. C'est plat.
Beaucoup de côtés risibles, ratés. En vrac, citons : les effets spéciaux, l'intelligence de l'orque qui vient casser les tuyaux apportant le carburant aux bateaux dans le port et qui casse une lanterne trainant sur un ponton. Ce qui fait que cela met le feu à la réserve d'essence, la répétition du saut hors de l'eau de l'orque. la présence d'un indien (Will Sampson découvert dans "vol au dessus d'un nid de coucou") sage.
On aurait pu craindre un ersatz des dents de la mer mais il n'en n'est rien. Ici le requin est remplacé par un orque et il ne tue plus par simple plaisir mais par vengeance. De plus l'animal dans l'histoire n'est peut etre pas celui qu'on croit : ici c'est l'hommme avec tout l'egoisme et la betise qu'il peut avoir. Un Film emouvant.
A partir de la fin des années 70, tout le monde veut faire son "JAWS" maison. Et c'est dans cette mouvance que le film s'inscrit, une mouvance qui à donné beaucoup de navet mais ici ce n'est pas le cas! Alors le film n'est pas à la hauteur de JAWS, car malgré certains plan superbe, la mise en scène est parfois brouillonne et n'impressionne pas. La partition de Moriccone est belle, mais certaines notes rappelle trop la partition de JAWS. Malgré tout il y a la volonté de faire une histoire originale, teintée d'un message écologique un peu indigeste mais intéressant quand même. Concernant les acteurs, quant au vois la qualité du casting, il est logique que de ce côte tout est positif! Un film à voir, une sorte de JAWS 1.5 où les orcs volent la vedette au requein!
Ce film qui a un peu mal vieilli est très ancré dans les années 70. Ici un pêcheur tue malencontreusement un orque femelle et son fétus. Le pêcheur est alors prit en chasse par l'orque mal. Il s'identifie à son prédateur ayant lui même perdu sa femme et son enfant dans un incident de voiture impliquant un ivrogne. Il est alors prit de remords mais il va être obligé d'affronter son destin. Ce film à l'ambiance particulière et très poétique propose traitement psychologique intéressant qui nous fait s'interroger sur notre impact sur notre environnement et comment peu ton ensuite réparer se qui ne peut plus l'être. Film qui marque mais qui ne déchaînera pas les passions!
Vu quand j’étais petit, ce film m’a laissé un excellent souvenir et je le préférais de loin aux Dents de la mer, sans doute parce qu’il prend ici la défense de l’animal. Revu récemment, force est d’admettre que le long-métrage de Michael Anderson est moins bon que celui de Spielberg. Il s’agit d’une tentative d’exploiter le filon devenu juteux en débutant par un premier quart d’heure très proche du film de Spielberg. Mais rapidement, les intentions des auteurs bifurquent et tentent de livrer une version écolo de Moby Dick, avec dans la peau du chasseur l’excellent Richard Harris. Son duo avec Rampling fonctionne plutôt bien. On appréciera également la plastique de Bo Derek dans son premier rôle à l’écran. Certaines scènes sont très efficaces (comme le trauma initial) et les amoureux des animaux devraient apprécier le discours moins réducteur que celui de Spielberg. Pour autant, la réalisation est un peu trop pépère et certains dialogues demeurent lourdement explicatifs (je ressors mes fiches sur la vie des orques). En tout cas, on est loin du nanar qui est souvent décrit par les cinéphiles mal lunés.
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4,5
Publiée le 15 juillet 2020
Étonnamment bon film de mammifère tueur de haute mer qui n'est produit que deux ans après un certain film réalisé par Steven Spielberg sur un tueur prédateur Jaws. Un bon casting est particulièrement en faveur de ce film. Richard Harris est vraiment une ancre très précieuse pour le film (jeu de mots) tandis que Charlotte Rampling était un autre casting solide qui aide à apporter de véritables côtelettes à ce qui peut être considéré comme juste un autre de ces arnaques Jaws. En fin de compte il s'agit de vengeance dans l'esprit d'un épaulard mâle après que le capitaine Harris ait accidentellement tué sa compagne enceinte en essayant de la capturer avec un harpon. Rampling est une scientifique marin possédant une connaissance approfondie des baleines. Les bouffonneries de la baleine incluent l'arrachage de l'assistant de Rampling et deux des pêcheurs de Harris sur l'eau. Une attaque plutôt surprenante mais efficace contre une maison de location avec vue sur la mer et la baleine mordant la jambe moulée de Bo Derek dans peut-être sa scène la plus mémorable. En parlant de Bo elle n'est pas très utilisée. Avec Pirhana, je pense qu'Orca est l'un des meilleurs films aquatiques de poissons/mammifères tueurs émergents à apparaître après Jaws. Il y a eu tellement de pommes pourries qui sont sorties des séquelles de Jaws mais je pense que Orca est l'un des rares efforts décents. L'épaulard a démantelé le requin au début sauvant Carradine (seulement pour le tuer plus tard ironie au plus sombre) dans le processus un message amusant qui parle haut et fort concernant la tentative de marteler la poitrine vers Jaws. Les baleines animatroniques sont incroyablement réalistes...
Intéressant thriller en forme de contrepoint de Jaws. Surprenant et didactique. Quelques belles scènes et images chocs. Mais tout cela a bien vieilli et se traîne un peu. On est tout de même bien loin du film de Spielberg. Mais on peut voir.