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    L'Age de cristal
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    3,5
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    71 critiques spectateurs

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    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    124 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 octobre 2023
    Décidément oui, Anderson aura été incapable de faire des films dans le présent. Après des films historiques et un début de film d'anticipation avec Les Souliers de Saint-Pierre, il donne ici dans la SF pure et simple, et ce serait un euphémisme de dire que L'Âge de Cristal renferme pour moi toute l'âme de la SF de son époque. Faire rêver d'un autre monde avec des effets visuels simples, de vraies illusions d'autant facile à décrypter qu'on est aujourd'hui des spectateurs avertis, avait cette saveur de simplicité, comme si le futur était à portée de main. C'est un univers doublement captivant car c'est le fruit d'une imagination collective surannée, un voyage dans le futur doublé d'un voyage dans le passé. Et malgré la quantité de kitsch dont il est enduit, c'est aussi un film qui, dans l'esprit, a assez peu vieilli. Il voyagera longtemps avec moi.
    Lord G.
    Lord G.

    2 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2023
    un film qui suit le meme schéma scénaristiques, philosophique, que la planète des singes. les effets spéciaux sont sympas : les maquettes devaient être immenses ! les decors sont géants, les figurants et costumes par centaines. la rencontre entre les protagonistes et peter ustinov est marquante, drôle. la fin est cataclysmique. peut-être cette fin trop brutale qui a fait oublier ce film. alors qu'il est pour moi du même acabit que la planète des singes
    Spider cineman
    Spider cineman

    159 abonnés 2 061 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2023
    Film innovant sur une vision matérialiste de la société jusqu'au niveau ou une femme est un meuble avec un propriétaire, évidemment question effets spéciaux on repassera mais cette course de Logan donnera également une série culte tant les thématiques ont pu être développées autours de cet univers
    cinono1
    cinono1

    309 abonnés 2 065 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 septembre 2022
    Film de SF typique des années 70 et une belle aventure pour deux rebelles refusant leur destin. Une image kitch qui participe au charme, des effets spéciaux et des scènes d'action qui ont gardé leurs saveurs Les thèmes abordés sont riches, surpopulation, contrôle des esprits. L'échappée bucolique de nos héros à quelque chose de rafraîchissant dans une tonalité très seventies. Les acteurs courent dans leurs tenues si kitch, qui nous font rêver et sourire et mention à Peter Ustinov qui apporte toute sa présence.
    Pierre Crescenzo
    Pierre Crescenzo

    30 abonnés 80 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 avril 2022
    Ce film aurait mal vieilli ? Non au contraire. Voyez le ou revoyez le et jugez sur pièce. Les scénarios plus récents n'ont rien de meilleur. Je l'ai d'autant plus apprécié que je pense l'avoir vu dans mon enfance et que j'ai lu les livres éponymes, qui sont d'ailleurs assez différents surtout sur la fin. Les décors et les costumes sont très bons et assez marqués par leur époque.
    konika0
    konika0

    29 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 septembre 2020
    Obsolescence programmée.
    Rien de tel d’une bonne vieille apocalypse pour lancer un pitch qui a de la gueule. On est en l’an de grâce 2274 et suite à un cataclysme qui ne nous est pas exposé, ce qui reste de l’humanité vit dans une grande ville sous cloche. Le deal est le suivant. Vous ne manquerez de rien et n’aurez pas à travailler. En contrepartie, vous mourrez à 30 ans lors d’une cérémonie sacrificielle de renaissance. Dans ce monde automatisé, certains, des zadistes probablement, refusent cette fatalité et tentent de fuir la cité. Notre personnage principal est flic. Entre deux parties de jambes en l’air, il chasse et dézingue ces beatniks dissidents. Mais parfois, la conscience s’éveille. On est clairement dans la veine de Soleil Vert, une anticipation à l’esthétique marquée et fort pessimiste. La première des réussites est visuelle. Les décors sont excellents. Ils alternent entre maquettes, incrustations et décors naturels avec un fabuleux rendu. La deuxième réussite est au niveau du scénario. Au delà de l’action qui est bien menée, c’est surtout l’occasion de questionner le temps qui nous est accordé et de fait, la reproduction humaine et donc la filiation. Car ici, les bébés remplacent les adultes sacrifiés sur l’autel de la consommation (c’est bien parce qu’il n’y a aucune limite à la consommation que l’homme ne peut vivre vieux). Ces rejetons n’ont ni père ni mère et naissent de manière industrielle. Du coup, quelle place l’individu occupe-t-il ? Et d’ailleurs, qu’est ce qui nous dit que l’administration robotisée est fondée, nécessaire, bienveillante ? On regrettera ici et là quelques ratés (l’interprétation un peu juste, des trous d’air parfois) mais ce petit film de SF vintage est une vraie bonne surprise.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    202 abonnés 2 519 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 novembre 2019
    L'âge de cristal (ou Logan's Run dans sa version originale) est un film de science-fiction assez moyen, car il a pris un très sérieux coup de vieux. C'est peut-être ça d'ailleurs qui lui donne son charme.
    Les costumes sont très beaux ; extrêmement colorés, ils collent parfaitement parfaitement aux décors à la fantaisistes et épurés. Ces derniers sont vraiment magnifiques. Tout un univers est créé (une architecture particulière, une histoire propre et une structure de la société bien définie).
    Même les décors terrestres de Washington complètement envahie par la nature sont également très convaincants.
    Par contre, on voit bien qu'il s'agit d'un des derniers films de science-fiction arrivés dans les grandes salles avant le bouleversement Star Wars (sorti un an plus tard, en 1977). Même si les décors sont très beaux et donnent vie à toute une civilisation futuriste, ils font beaucoup trop kitsch après la qualité ultra-réaliste de ceux de la saga mythique de George Lucas.
    Le pitch du film est très bon et très riche (mêlant plus ou moins les thématiques de Fahrenheit 451 et de Blade Runner entre autres). Par contre, l'évolution du personnage principal (Logan 5) n'est pas vraiment très originale, elle est même assez classique du registre SF dystopique (le héros provenant d'abord du camp ennemi avant d'ouvrir les yeux et de rejoindre la rebellion) ; c'est un peu dommage. Heureusement que Michael York offre un peu de profondeur à son personnage. Le film perd un peu en intérêt en deuxième moitié (la découverte du monde extérieure et finalement assez attendue et sans surprise). Le rythme y devient lent et ennuyeux.
    Comme beaucoup de films avec des technologies d'effets spéciaux un peu obsolètes (la deuxième moitié du film pique les yeux), certains éléments sont assez psychédéliques (comme la scène de boîte de nuit où tout est en slow motion) et font, il faut l'admettre, assez ridicule aujourd'hui (la scène de torture est elle aussi ultra space).
    Peu surprenant qu'avec l'avènement de la Guerre des Étoiles, ce film et plus généralement ce style de film soit tombé dans l'oubli (relatif) avec des effets spéciaux beaucoup plus réalistes et immersifs et un univers bien plus riche et séduisant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 juillet 2019
    Les années 70 concoctent très bien la science-fiction anticipée au crépuscule du futur, c’est un soleil que découvrira la romance dramatique au style kitsch. L’échappée belle contre sa destinée imposée par cette société arbitraire, une politique effrénée et un contrôle populaire. Ce sera fun au-delà du confinement, après la Terre de glace puis l’avénement de l’âge de cristal, la vérité n’est pas bonne à voir, une petite méditation avec réflexion fait du bien au mal.
    Uchroniqueur
    Uchroniqueur

    162 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2019
    Un classique de la science-fiction des années 70. Un charme vintage des films de cette époque. Le film a vieilli, les effets spéciaux aussi, mais quel plaisir de le revoir. Plaisir de retrouver une réalisation propre, un soin du cadrage, un rythme agréable, un travail de la photo, des décors et aussi, quelques passages un peu psychédéliques parfois déroutants.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    704 abonnés 3 055 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 octobre 2018
    Fortement influencé par La Planète des singes et Soleil Vert, L’Âge de cristal trouve son originalité – et son intérêt – dans l’errance de ses protagonistes principaux au sein d’une société qu’ils acceptent aveuglement sans pour autant la comprendre : ainsi sont-ils perdus dans la géographie d’ensemble – cf. la magnifique scène orgiaque filmée au ralentie – comme dans le mode de fonctionnement concret, transforment décors en plastique, néons et autres maquettes servant au film en éléments conscients de cet aveuglement ; en somme, les personnages s’évadent d’un monde fait de toc comme les acteurs sortent du studio pour finalement voir la couleur du jour. Face à la géométrie s’oppose logiquement la pièce désordonnée et son vieil excentrique porté à merveille par Peter Ustinov (et ses chats), les toges de couleur tombent sous l’effet des pulsions, le cristal se meurt et cesse de renvoyer l’image d’un même motif répété à l’identique comme s’accumule la masse humaine. Car le cristal c’est le robot-tueur qui congèle, fige l’esprit et abolit l’imagination : dans les deux, des reflets à l’infini, surtout une puissance mystique source de mort. Le film répand une ambiance cohérente servie par l’efficace composition musicale de Jerry Goldsmith, faite de sonorités futuristes et déstabilisantes ; c’est cette ambiance doublée d’un franc goût pour l’aventure qui font de L’Âge de cristal une œuvre solide qui n’a d’autre prétention que de divertir.
    Starwalker
    Starwalker

    2 abonnés 127 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 février 2018
    Ce film s’inscrit dans la lignée de Fahrenheit 451 ou plus récemment Equilibrium : au sein d’une dystopie qui interdit le libre arbitre, un des gardiens de l’ordre établi passe du côté des rebelles. On a là un excellent film, il est vrai un peu kitsch (1976), surtout le robot, mais avec d’excellentes idées tout du long.
    Bref, pour les fans de SF un indispensable à l’égal des films des années 50/60, dont il y a souvent eu des remakes : Le Jour où la Terre s'arrêta, La Guerre des Mondes, Planète interdite, la Mouche noire, la Machine à explorer le temps, Je suis une légende, la Planète des Singes…
    Christian M.
    Christian M.

    1 abonné 154 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 juillet 2017
    Certes les decors et les effets spéciaux ont un peu vieillis mais le film garde un charme kitch certain.Le scénario la réalisation et l'interprétation sont plutôt réussis et c'est avec une certaine nostalgie compréhensive qu'on (re)découvrira un des films cultes de la SF des années 70.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 085 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 janvier 2017
    L'âge de cristal est un film très curieux : commençant par un délire années 70 affreusement psychédélique, il tombe ensuite dans une sorte de réflexion sur l'humanité qui n'est pas des plus dérangeantes, amenant des thèmes sur la vieillesse, la jeunesse et l'humanité très bienvenus. Loin du chef-d'oeuvre, on tient quand même un excellent film de genre. Porté par des acteurs talentueux et investis, il dépeint une sorte de société dystopique et terriblement flashie, société où l'on a un temps imparti pour vivre. Dépassé ce temps là, il faut se donner en sacrifice à une forme de divinité mystérieuse, créature à la mécanique bien huilée. Le concept n'est pas idiot, et n'est pas sans rappeler un certain Time Out, bon petit film de science-fiction suffisamment bien mené. Aidé par sa mise en scène efficace et qui tente des choses ( certes pas toujours très réussies, mais au moins tente-t-elle ), cet Age de cristal change des films de l'époque, arborant des thèmes peu utilisés jusque là; c'est original, c'est resplendissant, l'univers est travaillé. Que demander de plus? Peut-être un poil moins de kitsch et d'aluminium. Mais juste un peu. Un côté kitsch fortement favorisé par les décors colorés et les costumes bien ringards, en plus d'effets spéciaux vieillissants ( encore que les scènes d'action gardent un sacré punch ). Ce qui sera vraiment intéressant, ici, se trouvera dans l'écriture de l'oeuvre; plus précisément dans cette histoire déjà citée, qui brassera des thèmes réussis jusqu'à un final étonnamment beau, faisant la part belle au lyrisme et à la poésie. spoiler: L'homme artificiel rencontre l'homme biologique. Les machines se changent en homme, et trouvent une raison de vivre. Dès lors, elles existent.
    Une écriture excellente, donc, qui se traduit également par des dialogues parfois profonds et souvent très réfléchis. Les situations exposées sont elles-mêmes très bonnes ( cf la scène du chirurgien ), et ne sont pas sans rappeler, par bien des scènes, l'un des chef-d'oeuvres de Paul Verhoeven : Total Recall. Un très bon film que celui ci, à la fois réfléchi et divertissant. Les deux n'étant pas incompatibles, l'oeuvre les marie très bien, nous livrant un rendu de qualité, un rendu passionnant. Porté par des acteurs convaincants, soutenu par sa mise en scène efficace et son écriture solide, L'Age de cristal se caractérise comme étant un très bon film de science-fiction, film n'a vieilli que par son aspect kitsch et ringard. Pour les fans du genre, l'oeuvre est clairement à voir.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 11 mai 2016
    En 1976 le cinéma avait déjà vu naitre bon nombre de productions entourant le thème de la fiction. Le genre étant vaste car laissant un degré d'imagination certain, les années 50 ont donné naissance à une pléiade de films de série B, osant d'insolites expériences émotionnelles et créatives à l'écran (The Blob, 1958). Les années 60 et 70 sont aussi le reflet d'une époque de révolution et d'expérimentation dans les pratiques culturelles et artistiques. L'Age de Cristal apparait comme une sorte de synthèse et de conclusion ultra stigmatisée et presque parodique de ces trois décennies (un an plus tard, Star Wars amènera le genre à se populariser et se statufier). Un kitsch exalté à souhaits, les décors extérieurs ne sont que des maquettes de projets urbains futuristes au rendu très grossier. La tendance générale est assez psychédélique, certaines scènes et bruitages au synthétiseurs viennent rappeler Barbarella (1968). Le jeu des acteurs manque globalement d'entrain et les dialogues restent niais. Un côté secte et new age se ressent, au travers des codes sociaux et vestimentaires des habitants de la cité et par la mention d'un sanctuaire (tout le long du film on pense à Stonehenge) avec pour symbole la croix ansée égyptienne. Certaines scènes viennent s’apposer en clichés, comme l'apparition fortement nanarde d'un robot en aluminium brossé et celle d'un "vieux sage" isolé au milieu de ses ruines et qui va aider à libérer la cité opprimée. Le film s'assume cependant dans son déroulement et reste intéressant par son thème, abordant la manipulation et la régulation des masses par le biais d'un implant (cristal). Il se réserve néanmoins aujourd'hui à une élite de curieux, cherchant une pépite à tout jamais ancrée dans les 70's.
    Henri M
    Henri M

    54 abonnés 157 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 janvier 2016
    Je préfère prévenir d'emblée, l'Age de cristal est un film kitsch, mais vraiment alors, comme seuls peuvent l'être certains films de S-F d'avant 1977 (et que ce soit juste un an auparavant n'y change rien, il y a des années lumières de différences entre 1976 et 1977...).

    Décors en cartons, architecture datée, abondance de petits détails se voulant futuristes, c'est finalement le fait d'en avoir des tonnes et des tonnes qui sauve le film. Il parait aussi que c'est la première utilisation du laser en S-F pour ceux que ça intéresse...

    Baignant dans une atmosphère crypto-gay à couper au couteau, Michael York impose son absence de virilité dans une tenue de plus en plus dénudée. Heureusement, la poule qui l'accompagne s'empresse de faire de même, et, sans ce défilé de petites robes vertes à la coupe pornographique, Ce film de dystopie est donc sexué (non pas comme les Hunger games et autres labyrinthes ou les héros ne savent même pas ce que ce mot veut dire).

    L'histoire est la même que d'habitude, avec un monde à la THX 1138, mais avec une esthétique vachement plus BD... Çà se regarde sans aucun déplaisir, c'est parfois gentiment idiot, ça n'intéressera jamais la nouvelle génération et pourtant les films S.F d'ados actuels ne vont pas guère plus loin.

    De toutes façons, un film avec un monde extérieur inconnu à découvrir (même si cette partie est peu réussi, que les aspects films de survie sont abandonnés, que la question de l'alimentation n'est jamais explicité et que quand le couple déshydraté atteint sa première cascade ils préfère se baigner que boire à gros goulot...), c'est quand même chouette tout plein et ça garde un fort potentiel sympathique.
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