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gunbuster
391 abonnés
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1,5
Publiée le 7 juillet 2024
Nouveau film du studio Ponoc, héritier de Ghibli, je me suis tenté à voir cette œuvre parlant d’amis imaginaires.
Si le sujet est l’occasion de voir des milliers de décors mouvants, de trouvailles visuelles qui scintillent et se déplacent dans tous les sens, la partie drame est beaucoup plus classique aussi bien sur le fond que sur la forme.
Un des choix artistique des auteurs a été de créer un « méchant » qui se nourrit des amis imaginaires, étant à la fois la faucheuse des imaginaires, et en l’absorbant faisant disparaître tous les souvenirs aux enfants. C’est une facilité d’écriture assez pauvre et clichée pour le coup.
Je n’ai pas retrouvé cette poésie, cette magie de l’animation dans ce film malgré tous les effets visuels constants, son côté clinquant et débridé, très proche des effets pyrotechniques d’un film d’action hollywoodien.
On a également un problème d’adaptation d’une œuvre anglo-saxonne par des Japonais. Si Miyazaki et d’autres grands réalisateurs japonais n’ont aucun problème à créer un film ou série adaptée d’un univers occidental. On sent que l’équipe créative a eut du mal, ne maîtrisant pas forcément l’univers, les codes.
Et c’est aussi pour cela que beaucoup de visuels sont japonais, avec des reprises de décors des Ghibli comme les bains de Chihiro par exemple.
Le film donne l’impression au vu de son thème et des aventures des imaginaires, de plagier Toy Story et d’autres films américains d’animation de Pixar.
L’œuvre, en général, manque de caractérisation, d’une âme, d’une histoire mieux écriture et plus inspirante. On sent que les auteurs surfent sur le succès des films d’animation/CGI grands publics de ces dernières années, sans essayer d’exister par eux-mêmes, de produire une œuvre qui leur serait propre et singulière.
Je n’ai pas aimé les choix visuels, avec une animation des visages trop figée et propre, et les déferlements d’images de synthèses, sorte de « bonbon pour les yeux » synonyme de pauvreté dans l’imagination justement…
Une imagerie singulière et un scénario relativement basique sont les mots d’ordre de ce nouveau film des Studios Ponoc. La qualité d’un film des Studios Ghibli n’est pas à la hauteur de l’histoire nettement trop enfantine.
Il est très frustrant de voir cette animation au vu d’une intrigue simple.
Effectivement, l’inspiration des Studios Ghibli est notable et fidèle. L'animation est magnifique et offre aux spectateurs une photographie picturale avec des couleurs marquantes et nuancées. L’univers est crédible et vivant. D’ailleurs, le contraste entre la luminosité et l’obscurité apporte de la profondeur et des émotions à l’imagerie.
En bref, la mise en animation est d’une maturité visuelle que la simplicité de l’intrigue en devient fainéante.
En effet, le scénario ne prend aucun risque ; certes l’univers est très sympathique est a un aspect feel-good. Cependant, du début jusqu’à la fin du film, l’intrigue est beaucoup trop prévisible. Le schéma narratif est cliché et les personnages malgré une sympathie sont des stéréotypes sur pattes.
Malheureusement, le scénario n’est absolument pas séduisant et ne prend pas le spectateur comme escompté. Cela donne un résultat pas terrible couplé à une frustration sur un film visuellement beau mais une histoire pas à la hauteur de la profondeur de sa direction photographique.
Bon bah cette fois je peux le dire... je n'aime définitivement pas les mangas ! Pourtant celui ci avait tout pour me plaire... j'adore les histoires d'amis imaginaires, j'adore le fantastique et là je pensais vraiment aimer ça mais non, même pas ! Autant le début est accrocheur mais bon sang que c'est long et bon sang que la fin est pénible ! Déjà j'ai hai le personnage du chasseur d'imaginaires (avec son gros nez et sa voix de Dylan McKay) mais en plus la fin est brouillon et compliquée et je n'ai vraiment pas adhéré ! Et 1h45 c'est long quand c'est comme ça !
La deuxième production Ponoc, studio d’animation créé par d’anciens collaborateurs de Ghibli dans le but de faire perdurer l’héritage du maître Miyazaki (entre temps revenu aux affaires) adapte un livre pour enfants britannique (après en avoir imaginé un pour ‘Mary et la fleur de la sorcière’). Celui-ci met en place toute une théorie autour des amis imaginaires, la manière dont ils viennent au monde, leur fonctionnement et leur utilité, leur disparition une fois qu’on cesse d’y croire, l’univers où ils peuvent s’épanouir en l’absence de leurs créateurs humains et, forcément, une menace en la personne d’un type sinistre qui survit en avalant les imaginaires les plus intéressants, antagoniste lui-même flanqué d’une imaginaire à l’inquiétante dégaine de Ju-on. Tout au long de cette jolie histoire qui reprend nombre de marqueurs, visuels ou thématiques, familiers, on ne peut que constater, une fois de plus, qu’il est très difficile de se défaire de l’héritage Ghibli…mais après tour ce n’est pas un mal. Si, en termes de poésie et de personnages vraiment mémorables, on ne retrouve pas tout à fait le niveau des plus belles productions de la société nippone, en ce qui concerne la magnificence et le niveau de détails visuels, c’est peu dire que la relève semble assurée.
Alors c'était tout simplement très bien, je l'ai regardé avec mon fils de 9 ans, et on est resté scotché jusqu'à la fin. ça fait plaisir de voir un film pour divertir sans aucune propagande.