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Jean-Baptiste PICOT
1 critique
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4,5
Publiée le 5 juin 2024
Le film est bien construit, avec des comiques de répétitions hilarants. Je ne comprends pas les gens qui se plaignent des longueurs du film. Je pense que les mauvaises notes spectateurs proviennent des gens qui ont découvert Dupieux par ses films "grands publics" comme Yannick ou Dali. Il ne faut pas trop intellectualiser le film à la sortie de la salle, c'est un bon moment à vivre seul ou à partager entre amis. Je recommande vivement.
Vincent Lindon est au sommet !!!! Film d’autant plus apprécié par les techniciens du cinéma qui connaissent les ficelles !!!!! Dupieux fait toujours passer des messages et ça fait du bien !!!!! Beau film sur les acteurs et le tournage et sa coulisse de tensions 👏👏👏
J'ai franchement beaucoup aimé la première partie jusqu'au premier "clap" de fin Ensuite on dirait du remplissage et que dire du dernier plan séquence, limite foutage de g..... Mon premier Dupieux, et je suis contente de l'avoir vu même si la deuxième partie ressemble quand même pas mal à de l'auto-sabotage..
Comme d'habitude avec Dupieu : une idée géniale. Voilà. Mais quel enfer de devoir passer autant de temps avec des personnages antipathiques qui se regardent (sur) jouer. Beaucoup de départ dans la salle a mi film, beaucoup de soupirs et puis beaucoup de soulagement quand le générique arrive enfin.
Propos ouvertement transphobes et discriminants envers les personnes handicapées dès les premières minutes du film, le tout fait de manière assumé, avec une lourdeur incroyable, et avec un fond de "on ne peux plus rien dire".
C'est un choix délibéré du scénario qui se veux satirique, je n'ai pas supporté et j'ai due quitter la salle...
Le roi des grands concepts dans des petits films est déjà de retour, Dupieux revient avec une comédie film dans le film dans le film, aux dialogues qui traitent des inquiétudes, tapent et questionnent des problèmes de notre société occidentale moderne au sens très large. Le tout porté par des acteurs incroyables, filmés souvent en plan séquence. Un film qui ne plaira pas à tout le monde, qui pourra même paraître prétentieux pour certain.
J'ai failli me lever au bout de 10 minutes à me demander ce que je faisais là Puis je me suis dit cela va s'arranger ça ne peut pas être aussi stupide jusqu'au bout... Et bien si !! L'ennui le plus total inintéressant comme ce n'est pas permis J'aime Lindon j'aime garel ils font de merveilleux films !! Comment ont-ils pu se prêter à une nullité pareille Ça ne vaut même pas 1 euro alors 10 euros n'en parlons pas Dommage
Epatant de drôlerie... Le film est un film qui inclus un autre film donnant le film final, mais lequel ?... La réplique dite, la caméra tourne toujours, la vraie vie refait surface. Acteur, un travail qui ne permet pas de choisir avec qui on travaille comme dans la plupart des emplois. Quentin Dupieux déroule son histoire brillamment avec ces acteurs non dénués de sens critique.
Je n’avais pas beaucoup aimé Daaaaaalí ! le précédent film du prolifique Quentin Dupieux sorti seulement en mars dernier. Présenté en ouverture à Cannes cette année ce nouvel opus ne me disait rien qui vaille, mais quelques bons échos. Effectivement, c’est un peu mieux. Souvent drôle, parfois cruel, mais pas assez cynique à mon goût. Une certaine réflexion sur le travail d’acteur et sur la menace de l’IA sur le cinéma. Beau casting mais pas de performance mémorable, chacun joue un peu son propre rôle. J’ai trouvé que Louis Garrel ne jouait pas très bien, les autres fidèles à eux-mêmes. Par contre belle révélation de Manuel Guillot dans le rôle du figurant. Bref, comme d’habitude c’est court et heureusement car Le deuxième acte n’est vraiment pas le meilleur film de son auteur.
Et hop le 3ème Quentin Dupieux en 10 mois ; même si ces films tournent autour de 70 minutes ; çà frôle la frénésie. Avec celui-ci, il fait long ; 80 minutes tout de même ; grâce à une astuce bien à lui permettant d’allonger son film artificiellement de 5 minutes tout en flattant son égo. A vous de découvrir quelle est cette fantaisie (…de 5’) qui lui permet de mettre en avant une prouesse de son début de film : un travelling vertigineux. Dupieux, on aime ou pas, mais c’est le roi actuel de l’absurde et de la mise en abymes. Le roi du concept n’oublie pas le fond une fois de plus ; même si on est proche des thématiques de son antépénultième long métrages : « Yannick ». Ici, il s’attaque frontalement au cinéma ; très drôle pour un film faisant l’ouverture du festival de Cannes 2024. On y voit entre autres des comédiens se rebellant contre un scénario qu’ils jugent médiocre. Frontal, mais toujours intelligent, subtil, pertinent et impertinent ; il joue des dialogues et des punch line dont certaines restent en mémoire bien après le film. Vincent Lindon, Léa Seydoux, Louis Garrel et Raphaël Quenard jouent des versions d'eux-mêmes, on se délecte bien souvent même si on sent parfois le manque de direction d’acteur. Raphaël Quenard peut quelque fois tomber dans ses travers par exemple. Comment en faisant 3 films en 10 mois (écriture, réalisation, montage,…) rester dans des productions abouties ? C’est ce manque de travail qui se ressent parfois et surtout sur la fin avec une perte d’unité donnant au film des accents de film à sketchs. Le magazine Elle en fait un beau résumé : « Un film dans le film avec ses coulisses de tournage façon La Nuit américaine, dans lequel le réalisateur pointe du doigt avec humour les problèmes que traverse le 7ᵉ art : la désaffection des salles, l'arrivée de l'intelligence artificielle, l'ego surdimensionné des stars, la puissance de certains acteurs même en période post #MeToo, l'entre soi, le rêve de Hollywood... » Les amateurs de Dupieux, même devant cet opus mineur, se régaleront. TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
Original : on ne sait pas si l'on est dans une scène de tournage ou dans la vie supposée réelle. Un brin de philosophie pour se poser la question de réalité : les événements courants ou les scènes d'acteurs ? Une autodérision du cinéma français qui confirme son entre-soi dédaigneux et faussement compassionnel.
C'est quand même dommage d'avoir illustré un très intéressant message sur l'élitisme au cinéma pour ensuite nous pondre un film où le propos n'a jamais été aussi peu accessible... une critique de la cancel culture déroutante... des messages pas aboutits... monsieur Dupieux, votre génie a une limite et vous ne pouvez pas utiliser des effets techniques clinquants pour nous faire oublier que le fond de votre discours est mauvais.