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À Crocs D’Écrans
185 abonnés
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2,5
Publiée le 26 août 2024
Nouveau film de Quentin Dupieux, le deuxième acte tourne en dérision la société et ces choses à ne pas dire, les apparences à sauver et les règles de bienséance. Comme souvent avec Dupieux, ça passe ou ça casse, c'est très original, il y en a à prendre et à laisser. Les disputes nous ont semblé un peu trop longues, surtout dans l'introduction et conclusion du film. Mais le cœur du film est savoureux, avec toujours une brochette d'acteur qui, on le sent, se fait plaisir, et des dialogues bien huilés. Bref, pas une réussite totale, mais une expérience pas mauvaise dans la veine du réalisateur
Encore une fois il retombe sur ses pattes. Au début je trouvais que ça ne me plaisait pas. En fait c'est encore d'une originalité folle. Des scènes jouissives. Des thèmes actuels.
Une mise en abîme très caricaturale qui ne m'a pas vraiment conquise, même si je dois dire que le jeu des acteurs est excellent et irréprochable. Pas dans mon top 5 des meilleurs films de Dupieux en tous cas.
Ce film est totalement hideux sinistre et glauque quel gâchis pour de très bons acteurs ! Même si l entrée était gratuite il serait préférable de l éviter
Après "Yannick", quelle douche froide! c'est laborieux, ça manque de légèreté et de subtilité. Les acteurs font ce qu'ils peuvent mais on est loin de la prestation du siècle. Vivement le prochain Dupieux, j'espère un peu plus travaillé, un peu moins bâclé.
C'est drôle et intelligent. Tous les acteurs sont très bons même Léa Seydoux ! Un des meilleurs Quentin Dupieux. Il joue en permanence entre fiction et réalité afin de perdre dans ce jeu les critiques adeptent du politiquement correct et du wokisme. J'ai vérifié et Libé, Le Monde ou encore Télérama ont mis une assez bonne note. C'est dire le tour de force. Une réflexion donc sur notre société où on n'aura plus de cinéma d'auteur mais des IA qui cocheront des cases (c'est pas déjà le cas ?). J'ai regardé la conférence de presse à Cannes et on voit bien que les acteurs ne peuvent dire ce qu’lis souhaiterai suite aux questions des journalistes. Quentin Dupieux dit lui même que son cinéma peut s'arrêter demain et c'est pourquoi il se permet de tel film.
Tout d'abord le synopsis n'a rien à voir avec le film. La scène d'ouverture donne le ton, acteurs criards, dialogues dérisoires. Ça va être du lourd. Après 10 minutes de consternation, le pire est sans doute l'ennnui et la gêne qui gagnent. Voir de bons acteurs que vous aimez devenir méconnaissables est pour le moins decevant. Apres 20 minutes on se dit que le film ne pourra pas rester aussi médiocre. Pourtant Dupieux réussit cet exploit avec brio. Aucun sursaut mais de la constance. Au fond le thème du film est la vacuité, la vulgarité et la sottise d'un certain monde du cinéma. En ce sens le film est une réussite.
Ça m'a permis de découvrir Raphaël Quenard. Que j'ai continué à voir dans le film: pourquoi tu souris, où Emmanuelle Devos joue bien dans un rôle pilier dans le scénario.
Trop facile, pas de réel sens au film, trop décousu de bout en bout. La scène de fin est magnifique mais je ne vois aucun rapport avec l'histoire racontée.
À trop vouloir faire de l'absurde, eh bien c'est juste absurde. C'est pas du génie, c'est absurde et ennuyeux. La mise en scène surprenante, le chamboulement des codes de la situation d'énonciation (avec les personnages qui parlent au spectateur), et la mise en abîme multiple (avec 3 couches de récit différentes) ne sont pas au service d'une intrigue, mais de l'ego-trip du réalisateur. Car oui le film est prétentieux, mais ne fait que soulever des "grandes questions" de vie sans les développer ni leur donner une représentation à l'écran. De la belle paresse cinématographique !
Super Dupieux avec des acteurs à fond dans l’univers. Pour une fois que Garrel ne me frustre pas avec un rôle à contre courant. J’ai beaucoup aimé, c’est un style qui marche et on est constamment surpris. À aller voir !
Un film qui rate complètement son objet. Quentin Dupieux et sa bande de stars ré-affirment et même consolident le système dont ils se voulaient les amusants détracteurs. Beaucoup de prétention, de complexité vide, l'élitisme réel est mal camouflé par la volonté de satire. Finalement que retenir d'autre qu'un réalisateur qui crache sur les acteur.ice.s en s'épargnant de se regarder et de se remettre en question lui même, qui s'amuse lors d'un exercice de style sans penser a son public et qui au passage donne un peu plus de place encore dans le paysage médiatique à un discours réactionnaire
Toujours aussi inclassable, et délectable, Quentin Dupieux ! Comme cet autre cinéaste à « films d'auteur », Bertrand Blier, il aime les acteurs, et leur rend hommage à sa façon iconoclaste, avec son dernier opus en date, « Le Deuxième Acte ». QD, cela se vérifie une nouvelle fois, on aime, ou on déteste... Le décor (champêtre) et minimaliste, les vrais/faux dialogues d'un supposé film en phase, pour partie, de « répétition » et conçu/réalisé/monté par une IA... rien d'attendu, de convenu dans cette Défense et Illustration du « paradoxe du comédien », corrigé à la sauce la plus « progressiste » : c'est court, mais on aurait tort d'imaginer que c'est seulement ébauché, et cela peut laisser en chemin nombre de spectateurs... désorientés ! Pour revenir aux acteurs, ces quatre-là font superbement le « job » (Lindon, Garrel, Mlle Seydoux et Raphaël Quenard – ce dernier déjà le « Yannick » de QD). À voir – et même à revoir !
Ce nouveau film de Quentin Dupieux m’a vraiment fait passer un excellent moment en salle. On est donc face à un questionnement du réal sur la limite entre la fiction et la réalité. Un récit qui nous embarque donc dans une histoire assez farfelue comme nous l’a habitué Dupieux, ce qui ne rend pourtant pas le film inaccessible, bien au contraire. Je n’aurais pas imaginé rire autant pourtant je garde un excellent souvenir d’une certaine scène avec un serveur… Si vous aimez les travellings, sachez que la moitié du film n’est que ça. La fin est peut être le petit point faible, tirée en longueur, sans compter le long travelling filmant les rails de la caméra (ce n’est pas vraiment un spoil).
Décidément, impossible d’arrêter Quentin Dupieux ! Après le très bon « Yannick » et l’assez moyen « Daaaaaali », il revient avec son troisième film en moins d’un an pour faire rien de moins que l’ouverture du festival de Cannes de cette année. Alors, coup de génie ou gros délire incompréhensible ?
« Le deuxième acte » nous présente 4 personnages se retrouvant dans un restaurant perdu en pleine campagne qui vont se rencontrer et faire connaissance, pour le meilleur comme pour le pire…
Avec un scénario très bien construit, une mise en scène simple mais efficace et des acteurs fous furieux, Dupieux nous livre ce qui me semble être son chef d’œuvre ultime. L’histoire est parfaitement compréhensible, l’action suit un fil rouge direct et on ne se perd jamais. D’autant plus que au bout de deux minutes de film, on nous révèle que ce que nous regardons n’est en fait pas ce que nous sommes venu voir ! Sans trop spoiler, le film prend une tout autre direction que son résumé pour nous embarquer dans une mise en abyme avec un gros brisage de 4ème mur qui nous explose en pleine face ! Et surtout Dupieux arrive à nous faire rire ! J’ai énormément rigolé durant le film. C’est une excellente comédie française et bigrement originale. Je regrette qu’il ait été en hors compétition à Cannes car il aurait au moins mérite le pris du meilleur scénario original (je pense que le fait qu’il soit produit par Netflix ne soit pas étranger au choix de le mettre en hors compétition de la part de Cannes…). Et outre son humour et ses acteurs excellent (Raphaël Quenard et Vincent Lindon sont le meilleur duo comique de cette année pour l’instant), le film nous envoie un message clair : la question de l’intelligence artificielle dans le monde de l’art. Même si c’est un sujet très récent, Dupieux s’en empare à merveille pour la critiquer et montrer son inutilité.
Au final, ce film est une bouffée d’air frais dans le paysage cinématographique français, et je vous conseille vivement d’aller le vivre en salle.