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Votre avis sur Le Deuxième acte ?
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beaucoup aimé ce film ,surtout que pour une fois tout n'avait pas été avant ou du moins je suis passé au travers ce qui est de plus en plus dur.Magifiques acteurs surtout pour moi Vincent Lindon et Raphaël Quenard dont j espère on ne se lassera pas de son style
Quelle tristesse de voir des acteurs comme Vincent Lindon et Lea Seydoux se perdre dans un navet insipide, incolore et tristement ennuyeux. Des 90 films que j'ai vu au cours de ces 3 dernières années, c'est de loin le plus médiocre : aucun décor, aucun scénario, des dialogues de bobos parisiens fatigués, deux suicides pour le prix d'un. Si Cannes n'avait rien d'autre à offrir en ouverture, c'est la triste fin du cinéma français et du cinéma d'auteur. Dommage qu'il ne soit pas possible de noter zéro.
Dans la veine de ses précédents films Quentin Dupieux joue à nouveau d’une mise en abyme dans laquelle fausse réalité et vraie fiction se mélangent joyeusement. Mais l’exercice de style vaut autant pour sa satire grinçante du petit monde du cinéma, que par son humour intrépide qui nous parle des rapports homme-femme à l'ère du #MeToo, de l’homophobie latente, des dangers de l'intelligence artificielle…..
Avec un sens aigu du timing, les gags et les punchlines fusent portés par des dialogues au cordeau et des acteurs excellents (Raphaël Quesnard exceptionnel !)
C’est malin, gentiment impertinent et vraiment réjouissant !
Avec un sens aigu du timing, les gags et les punchlines fusent portés par des dialogues au cordeau et des acteurs excellents (Raphaël Quesnard exceptionnel !)
C’est malin, gentiment impertinent et vraiment réjouissant !
après s être attaqué au monde du théâtre avec "Yannick", Dupieux étrillé ici le monde du cinéma avec son style inimitable. les dialogues sont très savoureux et le plaisir qu éprouvent les acteurs est communicant pour le spectateur. dommage une nouvelle fois que les thèmes les plus intéressants ne sont qu évoqués. ils auraient mérité un traitement plus long.
Alice025
Un film dans un film plutôt sympathique, satirique et drôle pour ce nouveau long métrage de Dupieux. Le casting est efficace dans leurs échanges de dialogues, il y a une bonne critique du monde des acteurs et des polémiques, toujours de façon originale et absurde. Un film méchamment comique mais qui se relâche légèrement sur la fin.
http://cinephile-critique.over-blog.com
http://cinephile-critique.over-blog.com
Ce film ressemble à une commande pour l'ouverture du festival de Cannes.
C'est ironique car en voulant avoir une forme originale et une critique du monde actuel et de la futilité du cinéma on dirait que Quentin Dupieux oublié les spectateurs, le grand public.
Peut être que ce film a fait rire un entre-soi du monde du cinéma. Mais d'un point de vue grand public je ressent une grande lassitude et l'impression de toujours voir des films sur le monde du cinéma.
À ceci près que celui-ci n'apporte rien de nouveau et m'a semblé très long et ennuyeux.
Je ne recommande pas.
C'est ironique car en voulant avoir une forme originale et une critique du monde actuel et de la futilité du cinéma on dirait que Quentin Dupieux oublié les spectateurs, le grand public.
Peut être que ce film a fait rire un entre-soi du monde du cinéma. Mais d'un point de vue grand public je ressent une grande lassitude et l'impression de toujours voir des films sur le monde du cinéma.
À ceci près que celui-ci n'apporte rien de nouveau et m'a semblé très long et ennuyeux.
Je ne recommande pas.
Pas toujours bien joué, ambigu dans ses dialogues, mais quand même assez grinçant, Le Deuxième acte réunit un ramassis d'âneries que l'on peut entendre, çà et là, sur des sujets socio-politiques. Cependant, il lui manque une prise de position qui nous ferait nous dire que Dupieux ne fait pas que brasser de l'air et pester cyniquement contre ce système, mais qu'il contribue, à sa manière, à lutter contre.
Or, il dévie un peu de ces thématiques pour s'aventurer sur les sentiers de l'intelligence artificielle – de manière très drôle – ou pour tenter de disserter sur l'utilité de la place de l'art dans un monde en conflit, sans jamais nommer quoi que ce soit pour autant.
Or, il dévie un peu de ces thématiques pour s'aventurer sur les sentiers de l'intelligence artificielle – de manière très drôle – ou pour tenter de disserter sur l'utilité de la place de l'art dans un monde en conflit, sans jamais nommer quoi que ce soit pour autant.
Bons numéros d'acteurs, mais pauvre scenario ! Il fallait l'avoir vu, parce qu'on ne pouvait pas compter sur la critique pour dire la vérité.
🎬 RENGER 📼
Florence veut présenter David, l’homme dont elle est amoureuse, à son père Guillaume. L’ennui, c’est que David n’est pas attiré par elle et va tout faire pour s’en débarrasser en la jetant dans les bras de son meilleur ami Willy…
Décidément, on ne l’arrête plus, Quentin Dupieux t̷i̷r̷e̷ réalise plus vite que son ombre. Le Deuxième Acte (2024) n’est autre que son 5ème film en 2 ans (et sort 3 mois seulement après son précédent). C’est un film dans le film, ainsi qu’une oeuvre méta, qui parle de cinéma, qui n’hésite jamais à le tourner en dérision et à égratigner ses acteurs et le star-system.
Impossible de ne pas repenser à sa première réalisation, le moyen-métrage Nonfilm (2001) où le procédé était exactement le même (un film dans le film). Ici, le réalisateur met en scène un film de dialogues au sens large. Il y en a énormément, qu’il filme à travers de nombreux travellings en plan-séquence, alternant entre deux temporalités, le film et la réalité, oscillant sans cesse entre les deux.
On pourrait reprocher au film de surfer sur l’actualité (#MeToo, la cancel culture, le wokisme, l’émergence de l’IA au cinéma, …) au risque de paraître daté d’ici quelques années (à voir comment le film vieillira par la suite). Cela n’empêche nullement d’apprécier à sa juste valeur ces joutes verbales entre ces 4 acteurs (Léa Seydoux, Louis Garrel, Vincent Lindon & Raphaël Quenard), les dialogues sont ciselés et on n’en perd pas une miette. La critique du monde du cinéma et l’hilarante représentation de l’IA s’avèrent jubilatoires. Quentin Dupieux abat le quatrième mur avec délectation et on savoure pleinement cette satire sarcastique.
● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
Décidément, on ne l’arrête plus, Quentin Dupieux t̷i̷r̷e̷ réalise plus vite que son ombre. Le Deuxième Acte (2024) n’est autre que son 5ème film en 2 ans (et sort 3 mois seulement après son précédent). C’est un film dans le film, ainsi qu’une oeuvre méta, qui parle de cinéma, qui n’hésite jamais à le tourner en dérision et à égratigner ses acteurs et le star-system.
Impossible de ne pas repenser à sa première réalisation, le moyen-métrage Nonfilm (2001) où le procédé était exactement le même (un film dans le film). Ici, le réalisateur met en scène un film de dialogues au sens large. Il y en a énormément, qu’il filme à travers de nombreux travellings en plan-séquence, alternant entre deux temporalités, le film et la réalité, oscillant sans cesse entre les deux.
On pourrait reprocher au film de surfer sur l’actualité (#MeToo, la cancel culture, le wokisme, l’émergence de l’IA au cinéma, …) au risque de paraître daté d’ici quelques années (à voir comment le film vieillira par la suite). Cela n’empêche nullement d’apprécier à sa juste valeur ces joutes verbales entre ces 4 acteurs (Léa Seydoux, Louis Garrel, Vincent Lindon & Raphaël Quenard), les dialogues sont ciselés et on n’en perd pas une miette. La critique du monde du cinéma et l’hilarante représentation de l’IA s’avèrent jubilatoires. Quentin Dupieux abat le quatrième mur avec délectation et on savoure pleinement cette satire sarcastique.
● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
Quentin Dupieux continue à tourner plus vite que son ombre et à attirer à lui tous les acteurs français du moment. Un boom créatif et un succès croissant dont on se réjouit tant ses films proposent généralement des expériences inventives, dingues et détonantes dans le paysage du cinéma français. On se dit aussi qu’il pourrait parfois prendre plus temps pour accoucher de films plus aboutis. C’est le cas avec ce nouvel opus, présenté en ouverture du festival de Cannes 2024, où l’on retrouve son goût (et son art) de la mise en abyme. Son sens de l’absurde, aussi, évidemment. Avec à la clé quelques moments déroutants, amusants voire hilarants. Mais sans dépasser le stade de l’ébauche nonchalante, un peu fourre-tout et assez vaine.
Le Deuxième acte, du nom d’un restaurant de campagne où se retrouvent les personnages du film, porte avant tout un regard ironique et sarcastique sur le monde du cinéma et sur les acteurs en particulier. Il est question de mauvais cinéma d’auteur et de salles à moitié vides, de la futilité du cinéma alors que le monde s’écroule, de grandes prises de conscience et de petits mouvements d’égo, de rapports de force et de séduction, de jalousie, de mesquinerie, de mépris, de cruauté… C’est certainement juste, croqué avec une jubilation plutôt communicative, à défaut d’offrir une perspective vraiment nouvelle. Mais il est question aussi des discours politiquement corrects ou incorrects en matière de sexualité, de la réalité derrière ces discours, en donnant voix aux pensées les plus réacs comme aux pensées les plus policées, en usant et abusant d’une certaine réversibilité en matière de caricatures… Bref, pour dire quoi au final ? On reste avec l’impression d’un propos flou voire douteux. Enfin, le thème de l’arrivée de l’intelligence artificielle dans le processus créatif ajoute encore une ligne au brouillon de ce film à faire. Brouillon pour lequel Quentin Dupieux n’a manifestement pas pris le temps de réfléchir à une conclusion.
Le Deuxième acte, du nom d’un restaurant de campagne où se retrouvent les personnages du film, porte avant tout un regard ironique et sarcastique sur le monde du cinéma et sur les acteurs en particulier. Il est question de mauvais cinéma d’auteur et de salles à moitié vides, de la futilité du cinéma alors que le monde s’écroule, de grandes prises de conscience et de petits mouvements d’égo, de rapports de force et de séduction, de jalousie, de mesquinerie, de mépris, de cruauté… C’est certainement juste, croqué avec une jubilation plutôt communicative, à défaut d’offrir une perspective vraiment nouvelle. Mais il est question aussi des discours politiquement corrects ou incorrects en matière de sexualité, de la réalité derrière ces discours, en donnant voix aux pensées les plus réacs comme aux pensées les plus policées, en usant et abusant d’une certaine réversibilité en matière de caricatures… Bref, pour dire quoi au final ? On reste avec l’impression d’un propos flou voire douteux. Enfin, le thème de l’arrivée de l’intelligence artificielle dans le processus créatif ajoute encore une ligne au brouillon de ce film à faire. Brouillon pour lequel Quentin Dupieux n’a manifestement pas pris le temps de réfléchir à une conclusion.
J'apprécie beaucoup le style Dupieux ! Et là je suis servi !
Souvent, on a droit de prime abord à de l'absurde qui fait rire ... ou pas.
Et en second plan, on a un message qu'il fait souvent décortiquer et qui nécessite des clefs.
Ici, on retrouve tout ça, et le message, sans être servi sur un plateau, ce qui rendrait le film moralisateur, est tout de même très abordable.
On parle ici du métier de comédien, de la réalité d'en être un sur le plateau ou dans la vie... à moins que ce soit le contraire...
Pour moi, un très bon film pour ceux qui apprécient Dupieux comme "Yannick" ou "Incroyable mais vrai".
Souvent, on a droit de prime abord à de l'absurde qui fait rire ... ou pas.
Et en second plan, on a un message qu'il fait souvent décortiquer et qui nécessite des clefs.
Ici, on retrouve tout ça, et le message, sans être servi sur un plateau, ce qui rendrait le film moralisateur, est tout de même très abordable.
On parle ici du métier de comédien, de la réalité d'en être un sur le plateau ou dans la vie... à moins que ce soit le contraire...
Pour moi, un très bon film pour ceux qui apprécient Dupieux comme "Yannick" ou "Incroyable mais vrai".
Je n’ambitionne plus de comprendre les films de Quentin Dupieux. C’est trop difficile pour moi. J’ai arrêté. Alors j’y vais seulement pour vivre l’expérience qu’il propose et voir jouer les acteurs. Et ça me convient très bien.
D'autres critiques sur le compte IG : lecinema.clement
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Traveling avant à n'en plus finir, il en restera toujours quelque chose, même après une mise en abyme avant tout théatrale !
Un film « étrange » sortant de nul part, pour un public averti !
Il s’agit ici d’une démonstration de cinéma, pour amateur, et il y a pas spécialement de but pour le réalisateur.
On passe un moment assez sympa dans la première partie, la rencontre des personnages, ces long plans filmés sur les rails de travellings et cette façon de tourner intéressante..
Le milieu du film est sans doute le meilleur avec des scènes d’humour intéressantes.
Mais la moitié du film est un peu ennuyant, manquant de Peps, et ne convainc pas plus que ça..
Il s’agit ici d’une démonstration de cinéma, pour amateur, et il y a pas spécialement de but pour le réalisateur.
On passe un moment assez sympa dans la première partie, la rencontre des personnages, ces long plans filmés sur les rails de travellings et cette façon de tourner intéressante..
Le milieu du film est sans doute le meilleur avec des scènes d’humour intéressantes.
Mais la moitié du film est un peu ennuyant, manquant de Peps, et ne convainc pas plus que ça..
Original...
Original pendant le premier quart d'heure où l'on peut se demander ce qui se passe exactement. Une fois que c'est compris ce n'est qu'une suite de scénettes sans grand intérêt pour justifier de sa durée. Une heure et vingt minutes même si le film est court compliqué de tenir la durée. Ce qui explique peut être le long travelling final. Faire du temps pour faire du temps. Dieu merci les acteurs ne sont pas mauvais ce qui aide...
Néanmoins l'originalité ne saurait tout justifier.
Original pendant le premier quart d'heure où l'on peut se demander ce qui se passe exactement. Une fois que c'est compris ce n'est qu'une suite de scénettes sans grand intérêt pour justifier de sa durée. Une heure et vingt minutes même si le film est court compliqué de tenir la durée. Ce qui explique peut être le long travelling final. Faire du temps pour faire du temps. Dieu merci les acteurs ne sont pas mauvais ce qui aide...
Néanmoins l'originalité ne saurait tout justifier.
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