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LeFilCine
178 abonnés
576 critiques
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4,0
Publiée le 31 mai 2024
Que Quentin Dupieux étonne encore une fois, ce n’est plus une surprise. Mais dorénavant il surprend à chaque nouveau film de manière particulièrement enthousiasmante. Après les récentes réussites de Daaaaaali et Yannick, il est déjà de retour et salué par ses pairs en étant sélectionné en ouverture du festival de Cannes. Rien que ça ! Cette présence cannoise s’avère amplement mérité car Le Deuxième Acte est une œuvre encore pleine de drôlerie, d’intelligence et de surprises. Démarrant par un long-plan séquence qui prend assez vite un tour stupéfiant, on y découvre Louis Garrel et Raphaël Quenard qui y excellent à débiter des dialogues savoureux. Très vite, les frontières entre réalité et fiction, entre le vrai film et celui sensé être tourné, sont brisées. Les quatre interprètes principaux, pourtant des acteurs renommés, parviennent à nous surprendre et à nous saisir à chaque instant. L’autodérision dont fait preuve Vincent Lindon est un vrai régal. Dupieux lui a concocté les dialogues les plus rentre-dedans et cela décoiffe. Quand vient un second rôle incarnant un figurant ultra stressé, la sidération laisse la place au rire, pour un grand moment de comédie que nous offre le long-métrage. Puis la narration nous perd à nouveau dans le final, avec notamment cette séquence sur l’intelligence artificielle qui s’avère très à propos. Quentin Dupieux nous propose, une nouvelle fois, un moment suspendu, un film à nul autre pareil, un long-métrage difficilement oubliable.
J’ai failli m’endormir. Les acteurs sont excellents dommage. Énormément de sujets sont abordés mais c’est plus qu’éphémère. Voir marcher des gens dans la nature et défiler un rail de train pendant 5 minutes m’a paru interminable.
film plutôt intéressant, mais réservé aux cinéphiles. Les autres passeront à côté du film du début à la fin. Il faut prendre le film au deuxième degré sinon on ne comprend pas la démarche du réalisateur.
Film très très décevant et très mauvais malgrés le casting. Film sans histoire se voulant pourtant en avoir une, pesant alors qu'il se veut comique, moralisateur sans morale.
Bref on y comprend rien, l'histoire est pesante de lourdeur de Braillerie. En bref pour moi une torture, j'ai failli partir au bout de 20 minutes. Je comprends pas où veux en venir l'auteur avec un scénario très mal monté, soit disant l'histoire d'acteur qui jouent un rôle avec comme producteur L AI et qui mélangent moralisation de mœurs, les valeurs d'acteur changeantes,d'argent, tout ça dans une histoire qui ne se tient pas. Bref un navet plus qu'ennuyeux,et sans intérêt débile ! À éviter
Voilà un film bien vain. Je m’y suis ennuyé au point d’avoir envie de partir avant la fin. C’est du nombrilisme cinématographique par un cinéaste compulsif. Pas de mise en scène ; des séquences ajoutées les unes aux autres. Des plans séquences (notamment le premier, qui dure, qui dure avec des dialogues sans intérêt et celui de la fin, d’une inutilité grotesque illustrant bien le nombrilisme) ou des champs, contre-champs répétitifs (dans le restaurant). Comment des acteurs de talent ont-ils pu se fourvoyer là-dedans ?
Ce film a été entièrement tourné dans un lieu qui n'est pas nommé, comme dans une sorte de no man'sland. Des acteurs célèbres jouent à jouer un film dans une mise en abymes bavarde et dont il ressort que la fiction serait leur réalité. Sans doute, le réalisateur et les comédiens ignorent qu'à deux pas de là, quelques années plutôt un homme éconduit par son ex a voulu mourir en se faisant tuer par les gendarmes. Ce vétéran de l'armée a obligé 400 d'entre eux à le traquer dans la forêt durant plusieurs jours, avant de tirer sur l'un d'eux pour se faire abattre. Blessé par ce tir, l'homme fut ensuite jugé et condamné pour violences contre l'autorité publique. Mais, ce fait divers qui a tenu en haleine toute la population du coin aurait tout d'une fiction s'il n'était réel, car parfois des anonymes se montent tout un cinéma de leur vie bien supérieur à ce que les plus inventifs cinéastes imaginent pour nous. Ce deuxième acte disserte ainsi sur ce thème sans le savoir, comme un acte manqué plutôt réussi.
Toujours Pareil. Quentin Dupieux on n adhère à son humour ou pas. FILM déconcertant . peu de mise en scène, pas de décor, rien que de la parlote en marchant, Nous ne savons pas trop , quand ils tournent leur film, ou quand ils sont dans leurs vraie vies . . 4 bons acteurs mais un plus pour la scène hilarante du" figurant"t (manuel guillot) .
Où commence et où s'arrête le film, la fiction? Dupieux nous offre un hommage au cinéma et aux acteurs. Un hommage à sa façon, au second degré pourrait-on dire, où le spectateur, comme les personnages, se perdent un peu. spoiler: Comme l'assure un personnage (et Dupieux à travers lui?) à la fin du film, la vie réelle, contrairement à tout ce qu'on croit depuis toujours, est de la fiction, alors que le cinéma, la fiction serait la vraie vie... Pourquoi quand tout semble terminé, l'un des personnages change de costume, d'allure, se met une fausse moustache... sinon pour entrer dans une fiction se faisant passer pour la vie réelle?
Un film ou plutôt des films dans le film magnifiques. Et très drôles ! Une actrice et des acteurs au top. C'est encore mieux d'y aller à deux ou plus pour en discuter ensuite et rire une 2e fois.
Quentin Dupieux tape du poing sur la table et déclare la guerre à l'industrie du cinéma. Beaucoup de sujet sont abordé, caricaturé de façon très explicite. Et au final on assiste à un fourre tout organisé où l'on ne peut tout saisir. On sait que Dupieux nous veux du bien, il sait que nous sommes intelligents et offre à nous cinéphiles et comédiens, ce film juste et vrai qu'est "Le deuxième acte".
Une originalité de scènario qui aurait pu être étonnante mais le résultat est catastrophique... Des dialogues agressifs, toujours dans le même ton, et vulgaires, totalement inutiles les centaines de putain, gueule et re putain Ça en tourne en rond, stérile et répétitif, le cliché du français à l'écran.... J'ai tenu 30 minutes.
Tel Iacare se brûlant les ailes à s'être trop approché du Soleil, Dupieux risque bien de cramer la pellicule à trop s'enfermer dans un cinéma jouant sur l'absurde. Là, on est plutôt dans l'abscon. Je sors de ce court film (et son looong travelling arrière en forme de point d'interrogacon) en me disant "Ah oui, quand même..." Je finis en parodiant une célèbre réplique (de cinéma...) : "Les abscons ça ose tout, c'est à ça qu'on les reconnaît".
Je crois que Dupieux est un réalisateur qui ne me parle tout simplement pas. J'ai pas vu tous ces films mais parmi ceux que j'ai vu je n'en aime réellement que deux : Yannick et Incroyable mais vrai.
Je trouve que le réal joue tellement avec des concepts et des codes du cinéma qu'il en oublie l'essentiel : l'émotion. Très peu de ces films me provoque de l'émotion. Je trouve que son cinéma est un cinéma de petit malin. Dans le deuxième acte le concept c'est d'avoir un film dans un film dans un film etc... Cela questionne également le spectateur sur ce qu'il regarde. Y'a pas que ça bien sûr, le cinéma de Dupieux est assez profond. Mais aussi pertinant soit son sous-texte, si le film ne parvient pas à m'attraper : ça ne sert à rien.
Le cinéma de Dupieux c'est ça : le fond sans la forme. La moitié du film c'est des dialogues entre deux personnages qui marchent. J'ai d'ailleurs eu un peu de mal avec le jeu d'acteur de Seydoux et Garrel. J'aime bien ces acteurs mais là je trouve que leurs personnages paraissent faux à côté de ceux de Lindon et Quenard.
Je crache beaucoup sur le film mais j'ai été emporté par la partie centrale du film : celle qui se passe dans le restaurant. Mention spéciale à Manuel Guillot que je ne connaissais pas mais qui est excellent. Les seules émotions du film viennent de lui : que ce soit le rire ou la tristesse. J'espère que cet acteur aura plus de rôles de premier plan à l'avenir.
Voilà, je pense que le film plaira aux fans de Dupieux. Personnellement j'ai jamais totalement adhéré au cinéaste.