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Marc
9 abonnés
40 critiques
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0,5
Publiée le 22 mai 2024
Quelle tristesse de voir des acteurs comme Vincent Lindon et Lea Seydoux se perdre dans un navet insipide, incolore et tristement ennuyeux. Des 90 films que j'ai vu au cours de ces 3 dernières années, c'est de loin le plus médiocre : aucun décor, aucun scénario, des dialogues de bobos parisiens fatigués, deux suicides pour le prix d'un. Si Cannes n'avait rien d'autre à offrir en ouverture, c'est la triste fin du cinéma français et du cinéma d'auteur. Dommage qu'il ne soit pas possible de noter zéro.
Quentin Dupieux est un petit malin. Et il a des idées, beaucoup. Certaines font mouche, d’autres tournent un peu en rond. Il y en a qui font carrément pschit spoiler: – ou bang, c’est selon . Et malgré ce foisonnement d’idées, malgré la distribution impressionnante, quelque chose manque : la finalité. Sur le sujet du film, les acteurs, que nous apprend Le Deuxième Acte que nous ne sachons déjà ? Où nous mène ce cinéma qui use et abuse des mises en abyme pour ne finalement rien révéler ? Dans la même veine, Coupez ! (Michel Hazanivicius, 2022) s’achevait sur la force et l’importance du collectif dans le processus de création cinématographique. Le film de Dupieux se clôt sur un plan interminable dont on se demande encore la signification (pour rallonger la durée d’un film qui atteint péniblement celle d’un long métrage ?) et un dialogue assez pauvre sur la différence entre réalité et fiction qui, sous couvert d’ironie, cache peut-être une conception plus que discutable : la réalité, pour les acteurs comme pour les autres, c’est que, sans la reconnaissance de ses illustres pairs, on aurait raté sa vie ? Quentin Dupieux cultive un certain art de l’ironie, mais ce qu’il en fait se révèle terriblement inconséquent.
Jouissif.... intelligent...ludique... un film magnifique avec 5 acteurs au sommet .. servi par des dialogues brillants...il y a du Bertrand bler et du Woody Allen dans ce film mais il y a surtout l'immense talent de Quentin Dupieux...à voir....
Le film démarre plutôt bien avec des scènes drôles, mais une fois qu’on a compris où le réalisateur veut nous emmener, l’ennui s’installe, cela traîne en longueur (le comble pour un film d’1h20 !). L’intérêt du film est sauvé par ses acteurs connus. Curieux qu’ils aient choisi ce scénario. Étrange jusqu’au bout, dommage au vu du prix d’une place de cinéma !
Passez votre chemin ! Sauf si : • vous aimez le cinéma qui se regarde le nombril, bien profond chez Quentin Dupieux • les mises en abyme • les acteurs : Vincent Lindon, Louis Garrel, Léa Seydoux et l’inénarrable Raphaël Quénard. Tous impeccables mais qui à mon humble avis n’arrivent pas à sauver le film.
J'ai trouvé la démarche du cinéaste précieuse, et le propos carrément prétentieux.
Si j'aime aller au cinéma, c'est pour qu'on me raconte des histoires, pas pour me taper une leçon bâclée sur le cinéma : si cela avait été l'objet, j'aurais préféré une master class ou un entretien à bâtons rompus sur Arte, mais ce film-théorie, c'est vraiment de l'argent jeté par les fenêtres... Même la mise en scène où les codes du théâtre et du cinéma s'entremêlent m'a déçue ...
Depuis Yannick, Dupieux sort des films tout simplement incroyables. D'une intelligence rare, d'un humour ravageur, avec des dialogues brillantissimes... on ne sait pas où arrêter le panégyrique. Ses films ne ressemblent à rien, sauf à du Dupieux. Ils sont intelligents sans être intellos, légers tout en étant profonds, hilarants, rafraîchissants, à la fois fantasques et ancrés dans notre époque et ses travers... Tout ça avec une superbe économie de moyens... En fait, il est aussi fou et aussi génial que Nolan, mais avec trois bouts de ficelle. Et c'est encore meilleur. Devant Le deuxième acte, comme devant Yannick et Daaaaaali, on sourit en permanence, on rit beaucoup, et on ressort de la salle sur un petit nuage après cette douche absolue de neurones. Un réalisateur à son apogée. Vivement son prochain délire !
Est-ce que je peux vraiment faire une critique de ce film meta… . Doit-on tout comprendre d’un film pour le critiquer ou doit on le critiquer pour essayer de le comprendre. Grande question du 21e siècle, toujours sans réponse. Quentin Dupieux qui ne nous habitue à rien nous pond ici un film novateur: des acteurs, dans un film qui joue des acteurs dans un film. J’ai cru voir le dernier Nolan tellement mon cerveau a été secoué par le dégrée de réflexion. Raphaël Quenard aidé par quelques bonnes lignes drôles du scénario et Vincent Lindon toujours excellent même si il devait jouer un radiateur ne sauvent pas ce petit film d’1h20 d’un ennui grandissant et d’une histoire inexistante. Désolé Louis Garrel tu vas prendre ton tarif mais c est le 6ème film d’affilé que je vois où tu joues extrêmement mal, s’il te plaît fait un effort et enlève la prétention que tu as en toi ça te sera positif. Mauvais point aussi pour Léa Seydoux, plusieurs remarques déjà… la prochaine contre performance scellera définitivement son sort. Petite surprise pour Manuel Guillot qui campe bien son rôle de figurant stressé. Heureusement que Dupieux sort un film par mois et peux aussi prendre soin du spectateur. Avec son ratio de 1film bon 1 autre très mauvais, le suivant devrait être excellent.
À fuir. Le réalisateur se moque vertigeusement du spectateur et point d’orgue à la fin … une daube sans nom même pas sauvée par les performances réelles des acteurs pris en otage .. un « inception « à l’envers .. calamiteux et même pas drôle. Sans parler des décors à budget microscopique…
On part voir une énième œuvrette de Quentin Dupieux qui ne cesse de nous charmer et de nous étonner a chacun de ses films et on se retrouve avec un quasi-chef d’œuvre, une réflexion subtile sur le cinéma, l’art et sa représentation de la vie. Jouant avec le spectateur et se jouant de tous les faux-semblants qui caractérisent le « septième art » , le réalisateur et ses acteurs - tous excellents - nous emmènent, parés des atours de l’humour, dans une mise en abyme infernale et plus qu’intelligente. Du grand art !
Que Quentin Dupieux étonne encore une fois, ce n’est plus une surprise. Mais dorénavant il surprend à chaque nouveau film de manière particulièrement enthousiasmante. Après les récentes réussites de Daaaaaali et Yannick, il est déjà de retour et salué par ses pairs en étant sélectionné en ouverture du festival de Cannes. Rien que ça ! Cette présence cannoise s’avère amplement mérité car Le Deuxième Acte est une œuvre encore pleine de drôlerie, d’intelligence et de surprises. Démarrant par un long-plan séquence qui prend assez vite un tour stupéfiant, on y découvre Louis Garrel et Raphaël Quenard qui y excellent à débiter des dialogues savoureux. Très vite, les frontières entre réalité et fiction, entre le vrai film et celui sensé être tourné, sont brisées. Les quatre interprètes principaux, pourtant des acteurs renommés, parviennent à nous surprendre et à nous saisir à chaque instant. L’autodérision dont fait preuve Vincent Lindon est un vrai régal. Dupieux lui a concocté les dialogues les plus rentre-dedans et cela décoiffe. Quand vient un second rôle incarnant un figurant ultra stressé, la sidération laisse la place au rire, pour un grand moment de comédie que nous offre le long-métrage. Puis la narration nous perd à nouveau dans le final, avec notamment cette séquence sur l’intelligence artificielle qui s’avère très à propos. Quentin Dupieux nous propose, une nouvelle fois, un moment suspendu, un film à nul autre pareil, un long-métrage difficilement oubliable.
Encore une réussite de Quentin Dupieux. Ses films sont devenus incontournables. Raphaël Quenard est encore spectaculairement exploité, il est définitivement dans la cour des grands. Son naturel est sidérant.
Guillaume, David, Willy et Florence sont réunis pour un tournage.
Quentin Dupieux, réalisateur aux héros et univers barrés, nous plonge cette fois dans une fourmillante mise en abîme à 3, 4 ou 5 bandes. Pour décor un tournage, pour héros des comédiens confirmés ou débutant, pour propos les travers de notre société auxquels le milieu du cinéma n'échappe pas. C'est finement réalisé servant parfaitement l'effet comique et grinçant.
Léa Seydoux, Vincent Lindon, Raphaël Quenart et Louis Garrel sont accompagnés par Manuel Guillot dans le rôle du figurant qui subit le rêve de sa vie. Tous les cinq sont excellents dans un film fait de longs plans séquences où la qualité de jeu est primordiale.
Un très bon Dupieux, drôle, fun, créatif avec des scènes mémorables et un scénario captivant. Les acteurs ont visiblement du plaisir comme d’habitude à jouer dans ce film.
C’est grâce à ce genre film que les gens se disent que le cinéma français est à côté de la plaque ..scénario ubuesque dialogues farfelus çà crie en permanence ambiance négative anxiogène bref un calvaire 1h30.