le soucis avec Quentin Dupieux c'est qu'il a une idée et qu'il m'a fait dure plus d'une heure. pour ce film, c'est l'idée du film dans le film, où les acteurs passent de la "réalité" à la fiction. l'autre idée est de faire des travelling séquence qui n'en finissent pas, en filmant les acteurs qui parlent en marchant. à part cela, quelques trouvailles et c'est tout.
Encore une fois merci à Mr Quentin Dupieux et à Mr Raphaël Quenard de nous offrir du cinéma d'une telle qualité. Non, le cinéma français n'est pas mort !! 🎬
C'est super fin, et personnellement, j'ai été surpris plein de fois, les acteurs sont grandioses comme on pouvait s'y attendre. Un super film sur le cinéma, les apparences et les préjugés !
Sous couvert de dénoncer les travers de la Société et sous le prétexte de la caricature, Dupieux se permet donc de nous envoyer en plein visage des messages tous plus réacs les uns que les autres. Le film nage allégrement et constamment dans un océan (ou plutôt un flaque croupie) d'homophobie gerbante .
Rien ne nous est épargné, de la transphobie à l'attaque de #Metoo en passant par le mépris de classe (mais ne vous y trompez pas bonnes gens, c'est de l'humour !)
Niveau Zéro de la mise en scène, cadré n'importe comment , images laides, dialogues consternants de bêtise. Exploit de Léa Seydoux qui parvient à tirer son épingle du jeu (car c'est un actrice vraiment épatante ) et ce malgré une scène des toilettes qui laisse sans voix. Pourquoi avoir accepté ce rôle et ces dialogues pathétiques ? Mystère.
Pour le reste, tout est d'une beaufitude et d'une prétention qui font peine à voir. . C'est consternant!
Quentin Dupieux est l’un des réalisateurs français actuels les plus géniaux et inventifs. « Le deuxième acte », qui fait l’ouverture du Festival de Cannes ne déroge pas à la règle. Cette fois, des acteurs jouent le rôle d’acteurs jouant dans un film scénarisé et réalisé par une IA. C’est à la fois drôle et émouvant, un cocktail auquel Dupieux nous a habitués. En un mot, c’est génial !
Film vu en avant-première Festival de Cannes. Dans un style bien à lui, le réal met en abîme le cinéma et tous les sujets polémiques du moment y passent.
A voir absolument pour les fans de Dupieux et les autres. Dupieux fait encore preuve d'une créativité exceptionnelle. Une mise en scene deconstruite qui saute de film en film. Tout en se permettant de faire passer quelques messages
Nul de chez nul on s’ennuie pendant tout le film bizarre de retrouver des acteurs de talent dans un film qui n’a aucun sens je le déconseille fortement
A part quelques moments drôles pour illustrer ce que pourrait être le cinéma avec l',intelligence artificielle, je n'ai franchement pas été emballée . Peut être que je ne veux pas voir la médiocrité des acteurs en réel .(,Lorsqu'ils font mine de répéter leurs scènes. ) J'ai failli partir avant la fin. 🥱
Les films de Dupieux se suivent à une cadence infernale au point que l'on commence à trouver que le cinéaste peine à se renouveler et ne fera plus jamais un film aussi exceptionnel que Réalité. A première vue, Le deuxième acte rappelle tant par ses décors que ses paysages le daim , le procédé de mise en abyme évoque fortement Au poste et l'ensemble s'apparente surtout à une série de saynètes comme Fumer fait tousser mais curieusement le film rappelles surtout le cinéma de Blier avec un ton résolument sarcastique et une mélancolie latente qui fait du film autre chose qu'une critique du wokisme bien que le film s'amuse, parfois avec un peu de facilité, à critiquer le monde du cinéma. Le dernier plan est un traveling hallucinant que n'aurait pas renié le Godard du Mépris. Cette déclaration d'amour à la cinéphile est au final assez touchante et les acteurs tous impeccables apportent beaucoup au climat singulier du film. En bref, le deuxième acte c'est du pur Dupieux auquel s'ajoute un supplément d'âme. Si plus rien ne nous surprend vraiment , le film étant, au final, au carrefour d'influence déjà bien digérées, on pense aussi beaucoup à Bunuel et Lynch, Dupieux réussit un film assez intime pour nous toucher là où son Dalí lassait par ses outrances.Bref, plutôt bien.
Florence veut présenter David, l’homme dont elle est amoureuse, à son père Guillaume. L’ennui, c’est que David n’est pas attiré par elle et va tout faire pour s’en débarrasser en la jetant dans les bras de son meilleur ami Willy…
Décidément, on ne l’arrête plus, Quentin Dupieux t̷i̷r̷e̷ réalise plus vite que son ombre. Le Deuxième Acte (2024) n’est autre que son 5ème film en 2 ans (et sort 3 mois seulement après son précédent). C’est un film dans le film, ainsi qu’une oeuvre méta, qui parle de cinéma, qui n’hésite jamais à le tourner en dérision et à égratigner ses acteurs et le star-system.
Impossible de ne pas repenser à sa première réalisation, le moyen-métrage Nonfilm (2001) où le procédé était exactement le même (un film dans le film). Ici, le réalisateur met en scène un film de dialogues au sens large. Il y en a énormément, qu’il filme à travers de nombreux travellings en plan-séquence, alternant entre deux temporalités, le film et la réalité, oscillant sans cesse entre les deux.
On pourrait reprocher au film de surfer sur l’actualité (#MeToo, la cancel culture, le wokisme, l’émergence de l’IA au cinéma, …) au risque de paraître daté d’ici quelques années (à voir comment le film vieillira par la suite). Cela n’empêche nullement d’apprécier à sa juste valeur ces joutes verbales entre ces 4 acteurs (Léa Seydoux, Louis Garrel, Vincent Lindon & Raphaël Quenard), les dialogues sont ciselés et on n’en perd pas une miette. La critique du monde du cinéma et l’hilarante représentation de l’IA s’avèrent jubilatoires. Quentin Dupieux abat le quatrième mur avec délectation et on savoure pleinement cette satire sarcastique.
Clairement Quentin Dupieux veut faire tomber les diktats à la mode, le wokisme et les autres mouvances du genre surtout, le politiquement correct qui pollue n'importe quelle discussion, la peur d'utiliser des mots communs mais qui pourrait froisser un tel ou un tel, et même #MeToo en prend un petit coup dans son aveuglement. Et pour se faire le réalisateur-scénariste utilise à fond une arme de destruction massive : l'autodérision de ses acteurs. Après une première partie un peu longuette les personnages se retrouvent au restaurant du coin, et là enfin on rit, les messages plus ou moins directs font mouches avec un quator d'acteurs excellents, au diapason avec de l'autodérision à forte dose, sans compter un serveur/figurant aussi hilarant que touchant. Si on adore cette partie resto, la dernière fit redescendre un peu le soufflet, où on savoure le couple Quenard-Lindon on est sur notre faim avec le couple Seydoux-Garrel. Nous passerons sur l'ultime séquence, à croire qu'elle n'existe que pour atteindre les 80mn requises. On frôle le génie, mais qui ne tient comme souvent jamais la distance comme si le format long n'était définitivement pas pour lui. Site : Selenie.fr
C'est un film qui peut sembler un peu prétentieux et narcissique de prime abord car on a l'impression que chacun des acteurs veut faire son show... mais au fil du film, on s'aperçoit que c'est surtout pour dénoncer l'égo surdimensionné des stars de cinéma, le politiquement correct du monde du cinéma, les dangers de l'arrivée de l'intelligence artificielle dans la conception des films (écriture avec un cahier des charges à respecter donnant des scénarios aseptisés et parfois dénués de sens) et autres travers du milieu du cinéma. En sortant de la salle, j'ai quand même eu l'impression que ce film n'était pas grand chose et qu'il serait vite oublié, même si Quentin Dupieux s'en sort plutôt bien grâce au talent de ses acteurs (Vincent Lindon, Léa Seydoux, Louis Garrel et Raphaël Quenard) qui sont tous très bons et que l'on retrouve avec un grand plaisir dans des situations parfois cocasses et des dialogues assez drôles, c'est déjà ça pour passer un bon moment.