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Lbenamar28
1 critique
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0,5
Publiée le 5 octobre 2024
Fuyez ! Le film nous a semblé durer une éternité de par la longueur et la lourdeur de ses scènes. Les acteur.ices jouent horriblement mal, les dialogues sont clichés et l'intrigue est traitée de façon superficielle et insipide. On a l'impression que la lutte de plogoff sert de prétexte pour raconter des histoires de famille et d'amour hautement inintéressantes sans jamais rentrer réellement dans un propos politique (quasi aucune info détaillée sur les dangers du nucléaire ou sur les défis de l'organisation d'une lutte collective).
Film un peu naïf soutenu par de belles images d'un coin du Finistère. Romance esquissée mais on fait mieux dans le genre. Peu de choses sur l'arrogance du gouvernement. La politique résumée à quelques drapeaux bretons contre des Crs considérés comme des envahisseurs. On frise le chauvinisme régionaliste. Ce film est une appropriation touristique d'une lutte qui fut juste, intuitive et locale. On ne saura pas grand-chose de cette population qualifiée par les technocrates de "sénile et crédule". On ne saura pas non plus grand-chose de la question nucléaire et énergétique. Une ode à Mitterand comme bouquet final.
Il n'y manque plus que les sangliers rôtis et les légionnaires romains.
D'abord, j’ai trouvé ce film plein d’espoir et ça m’a fait du bien. Ce film c'est les histoires mêlées de 3 femmes, de 3 générations différentes : la grand-mère, la mère et la fille. C'est l'histoire d'un territoire rural breton en 1980 et bien sûr, c'est l'histoire d'une lutte populaire qui fait échos à bien d’autres luttes actuelles. En tant que femme, j’ai beaucoup aimé ce film car je l’ai trouvé très bien incarné et dans le vrai dans plein de détails. Sans se positionner comme un film militant, il soulève plusieurs questions de société, notamment sur la démocratie, sur l’énergie et sur l’engagement. Il montre aussi, même si ce n’est pas le sujet central, la place que peut prendre les agriculteurs pour défendre les terres et l’environnement et le lien - parfois complexe mais à préserver - avec le monde agricole. Bravo pour ce film humain, tout en nuance.
J'avais presque 10 ans en mars 1980. Discussions entre adultes, articles de journaux, émissions radio, j'ai vécu cela de loin en étant à seulement 35 km de Plogoff. Oui, j'ai lu des articles, vu les images (comme des pierres contre des fusils). Ici avec ce film, nous plongeons avec les acteurs dans cette lutte. Chacun peut trouver un personnage auquel s'identifier. La lutte devient encore plus réelle, plus belle : lutte pour la démocratie, les prémices de la lutte pour une planète plus "verte", la place des femmes mise en avant. Les images de Gwendrez, Pont croix, Plogoff, la baie des trépassée, la pointe du Raz, la pointe du Van sont magnifiques. Cette région sauvage, sublimée par les images de drones, les couleurs du ciel, de la lande est en adéquation avec ce peuple qui se bat pour sa terre. Merci Nicolas Guillou pour ce film, pour mettre en avant ces hommes, ces femmes qui défendent leur terre, notre terre. Mention spéciale pour les décors, costumes, véhicules. Pas n'anachronismes.
Nous ne sommes pas sur un film à vocation historique, que ce soit des manifestions, la montée en puissance la répercussion nationale, ni un biopic des figures historiques de Plogoff qui ont mobilisé et animer la lutte contre la centrale. C’est un film qui a pour fond les 6 semaines de l’enquête publique. Nous y croisons des femmes qui vivent à Plogoff avec le siège de leur commune, les dissensions entre les familles, la solidarité. Le film est truffé de petites anecdotes qui ont vraiment eu lieu. Un huis clos entre habitants qui s’engagent, avec un petit suspens et quelques histoires de cœur. Tout cela au rythme des « messes ». C’est une belle production "made in Bretagne". L'absence de moyens a du freiner certaines ambitions possible du film, de choix de scénario. Un exemple simple pas de musiques de l'époque même si les compositions proposées sont vraiment top. (J’aurai bien aimé entendre » Beg ar van » d’Alan Stivell avec les superbes images des cotes qui auraient dû être dynamité par l’arrivée de la centrale) J’ai découvert une époque, un lieu, j’ai passé un très bon moment de cinéma, ce qui était sympa ce sont les discussions après. Ce n’est pas un film clivant ce qui a permis de beaux échanges, et je n’ai pas vu le film pays Breton. N’allez pas voir ce film il suscite trop la curiosité, depuis j’ai vu pleins de documentaires sur Plogoff, assister à une conférence sur les luttes écologiques et j’écoute Alan Stivell, est-ce bien raisonnable ? Bref s’il repasse près de chez moi j’y retourne pour le plaisir d’écouter Françoise chanter et je chante avec elle !
Malgré une histoire romancée, cette fiction permet de comprendre les enjeux et la mobilisation citoyenne à Plogoff. Plus de 40 ans déjà et les problèmes et forces en présence restent les mêmes ! Cela fait réfléchir… Merci à Nicolas Guillou pour cette mise en lumière de cet événement citoyen à ne pas oublier.
Pas assez de figurants (petit budget je suppose) aucune!! tentes de monté sur le site ( voir le documentaire "les pierres contre les fusils ) aucune grand mère en coiffe dans le décor quelques jeu faux de comédiens amateur je pense ! il y a de bons comédiens aussi . Magnifique prise de vue au drone .
Une plongée émouvante dans mon enfance, de très belles images du Cap Sizun et pour finir un bel échange sur le sujet avec Nicolas Guillou et Eric Simonin. Je recommande
Un super film à voir sur le combat des habitants contre la construction d'une centrale nucléaire. On y apprend pleins de choses. J'ai passé une superbe aventure auprès de l'équipe. Merci à Nicolas Guilloux pour la découverte de ce long métrage et bravo à toute l'équipe. Les comédiens sont au top. Allez voir ce film avec des paysages bretons magnifique.
Le film, qui raconte les 6 semaines (31 janvier-14 mars 1980) de l’enquête d’utilité publique sur le projet de centrale nucléaire à Plogoff (Finistère), présente 4 qualités : 1. Il rappelle un évènement pas forcément connu des jeunes de moins de 40 ans et/ou n’ayant pas vu le documentaire « Plogoff, des pierres contre des fusils » (1980) de Nicole Le Garrec, sur le même sujet. 2. Il montre l’importance des femmes, de toutes générations, dans la lutte à Plogoff. 3. Il n’est pas manichéen. 4. Il rappelle la beauté de la Bretagne (par des vues aériennes prises par des drones, au-dessus de la pointe du Raz, de la baie des Trépassés et de la pointe du Van) et l’ineptie d’installer un complexe industriel dans un des plus beaux sites naturels de France. Il s’agit d’une lutte, avant tout, contre la décision unilatérale d’un pouvoir central autoritaire (le maire de Plogoff de l’époque n’avait pas été informé), plus qu’un combat anti-nucléaire. C’est d’ailleurs ce qu’a compris François Mitterrand qui avait promis, avant son élection en 1981, de ne pas donner suite au projet de Plogoff, tout en initiant les projets de 13 autres sites nucléaires. Déjà, la mobilisation (1971-1981) contre l’extension du camp militaire du Larzac (Lozère), décidée par le ministre de la Défense, Michel Debré, sous la présidence de Georges Pompidou, avait été annonciatrice. Projet qui lui aussi, a été annulé par François Mitterrand. Le film a, néanmoins, un défaut, le scénario (écrit par le réalisateur Costarmoricain) ; il est, effectivement, difficile de réaliser une fiction, à partir, d’un événement où le collectif prime. D’où une histoire tiède, faussement dramatique, avec des personnages mal caractérisés : Jeanne, jeune veuve (Alexandra ROBERT, épouse du réalisateur) qui élève sa fille Marie (Louison, fille du réalisateur) muette, Gabriel, un marin de retour (Jean KENSELLA), une boulangère à fleur de peau (Sophie NEVEU) et Marc (Eric SIMONIN), spoiler: un agent des Renseignements Généraux (R.G.) infiltré sous couvert d’être un militant contre le camp du Larzac . N’est pas Paul Laverty, scénariste de Ken Loach, qui veut !
Jeux d'acteur terrifiant, les plans au drone ne sauve pas le ridicule de se filme ! Un filme qui pourrais passer dans les offices de tourismes mais pas en salle de cinéma !
Un film a ne pas manquer ! qui retrace une lutte bretonne dans un petit village de 2000 habitants, on retrouve le caractère entiers des bretons. Pas question de se laisser faire tout au bout du finistère ! Se battre contre l'implantation d'une centrale nucléaire , ils ne baisseront pas les bras... Les acteurs sont attachants et justes, la ravissante petite Marie a compris la gravité de la situation, elle ne dit rien, mais elle voit tout. Une belle reconstitution des années 80, des paysages magnifiques qu'il est important de préserver. ( film vu à La Malouine , en présence du réalisateur Nicolas Guillou et d'un acteur principal ) une très belle soirée... VIVE PLOGOFF et La POINTE DU RAZ !
A vouloir mêler histoires intimes et destin collectif, Nicolas Guillou ne traite vraiment ni l’un, ni l’autre…. Et les très beaux plans sur les paysages de la côte bretonne ne suffisent pas à apporter le souffle nécessaire à cette fiction pour restituer la réalité de la lutte des habitants de Plogoff pour préserver leur environnement contre un état aussi sûr de son fait que sourd aux aspirations de ces concitoyens.
Vu à carhaix.. En présence du réalisateur qui nous explique que pour la scène où le RG respire les dessous de Jeanne, viole son intimité de fait.. Il a souhaité une musique d'une grande douceur, voulant véhiculer l'âme blessée de l'homme. Hallucinant ! Scène finale, Jeanne a terre est sauvé par son homme qui s'offre en bouclier face à la violence.. La lutte à PLOGOFF, est avant tout, une lutte de femmes, puissantes, fières et dignes comme la Bretagne ! Ce film remet la femme aux seules places que la société patriarcale lui autorise.. Soit Objet de désir.. victime à protéger.. à la cuisine à faire des crêpes.. Navrant et irrespectueux.