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chrischambers86
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3,0
Publiée le 16 avril 2016
Ce que les annèes ont pu faire de Kiril Lakota mèritent toutes les èloges! Etre pape, c'est le plus grand honneur qu'il pouvait recevoir de ses pairs car Lakota a servi la foi et l'a dèfendu corps et âme! D'un secours inestimable, cet archevêque ukrainien deviendra pape malgrè tout! On pouvait craindre le pire (Anthony Quinn en soutane blanche) Or, il n'en ai rien! L'acteur de "La Strada" et de "The Guns of Navarone" s'en sort avec les honneurs! Au point de mettre certaines critiques à genoux pour la sobriètè de son interprètation! Tirè du roman de Morris West, "The Shoes of the Fisherman" est un film visionnaire même si on a dit dans le passè que le londonien Michael Anderson - à qui l'on doit le somptueux "Around the World in Eighty Days" - avait complètement ratè l'adaptation de West! Composition remarquable de Quinn et reconstitution très rèaliste, jusque dans les tenues! Laurence Olivier, Oskar Werner et David Janssen sont en revanche bien terne, laissant finalement Quinn bien seul (telle la solitude du pape au Vatican) au niveau de l'interprètation! C'est anecdotique mais on peut souligner que Vittorio De Sica reprend en quelque sorte le rôle d'ecclèsiastique qu'il avait tenu dans le film de Gianni Franciolini, "Ferdinando I re di Napoli"...
Incapable de faire un film sur le moment présent, Anderson nous donne ici une œuvre visionnaire et pas innocente du tout. Imaginer un pape soviétique, dix ans avant le premier pape non-italien depuis des siècles, et avec des idées révolutionnaires (un peu dans tous les sens du terme), c'était un sujet chargé et le dérapage était facile (j'aimerais d'ailleurs bien savoir ce qu'en a pensé le Vatican). Pourtant, quitte à faire un peu d'anachronisme, je n'hésiterai pas à décrire le film comme une merveille de worldbuilding : médias, sociopolitique, dilemmes du sécularisme, tout est exploré et condensé en une seule expérience cinématographique. Anderson a toujours su faire un mélange très harmonique de petite et de grande histoire, et il est particulièrement réussi dans ce cadre papal où l'intimisme vaticanais rencontre les rapports de force internationaux. Mis à part l'hypothèse d'un pape communiste et du poids que cela pourrait avoir dans la diplomatie mondiale, le film reste plus que compréhensible et carrément pertinent aujourd'hui. Confirmé dans sa maîtrise du blockbuster avant que les blockbusters existent, Anderson est un réalisateur visionnaire à ne pas manquer.
Un film étonnant sur les années 60; roman de 1963 de l'australien Morris West année où il y eut un nouveau pape Paul VI, film de 1968 qui est de la politique fiction quasiment une uchronie prémonitoire presque de la S.F. sensée se passer quelques années dans le futur là où en 1978 un pape polonais sera élu Jean-Paul II. On pourrait pratiquement penser que le film a pu servi pour cette élection. C'est un film en partie chrétien seulement car il est long 2h35 et il n'y a que dans les toutes dernières minutes qu'il se passe vraiment quelque chose d'original et c'est un peu tard ou juste étudié pour. Anthony Quinn est admirable ici c'est sûr mais il n'est pas le film tout seul car il y a des choses assez diverses, ne serait-ce qu'une sorte d'histoire de couple américain qui se greffe là de façon assez incongrue. Le film est mondain avec une partie philosophique qui joue sur les mots dans une sorte de procès. Le tout est relativement ambigu sur le plan d'un mélange entre catholicisme et chrétienté avec des moments qui paraissent assez proche de la foi Anthony Quinn ayant le "beau rôle" à travers son intégrité, sa résilience et son humilité et d'autres surtout critiques ou mitigés. Peu équilibré le film marque surtout un changement d'époque où le christianisme est associé à ce charlatanisme de la tradition friquée et complotiste des hiérarchies et apparats du Vatican et en montrant une alternative qui ne sera jamais réalisée de la véritable imitation de Jésus en citant les écritures c'est comme une condamnation qui y est porté.
Film tout à fait stupide, plein de bons sentiments à la tonne et de clichés style images d’Épinal. . N'a qu'une qualité : bien refléter les fantasmes de la société américaine, notamment l'anticommunisme, en 1968.
Au début les présentations et les petits soucis de la vie papale arrive à intéresser le spectateur, les artistes j'allais dire! les acteurs sont parfaits, mais ce qui me fait mettre un cinq c'est que toute cette première partie vous prépare à la plus belle des gifles avec la rencontre du pape et du dictateur chinois, Tout le film sert à ce dénouement, fort en émotion et donnant la leçon à la bienpensance occidentale.