Mon compte
    Norah
    Note moyenne
    3,5
    119 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Norah ?

    28 critiques spectateurs

    5
    3 critiques
    4
    10 critiques
    3
    12 critiques
    2
    3 critiques
    1
    0 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    traversay1
    traversay1

    3 568 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 octobre 2024
    Norah est de ces films qu'on aurait voulu aimer davantage, sans doute parce le romanesque espéré, accolé au fréquent récit d'émancipation féminine, reste un peu timide, à notre goût, qui est forcément un peu trop occidental pour entendre mieux et davantage le message passé dans un film situé au milieu des années 90, dans un village perdu du désert saoudien. Pour autant, même avec le léger voile de déception qui le recouvre, Norah raconte une belle histoire, avec une grande délicatesse, avec pour personnages principaux un instituteur, également artiste, et une jeune fille qui ose rêver plus grand, dans un monde d'hommes où son avenir semble tout tracé. Il y ainsi de jolis moments dans le film, pudiques et gracieux, et une belle mise en perspective de somptueux paysages, dont la beauté est aussi synonyme de solitude, à l'image de ce que vit son héroïne. Mais hormis ses deux protagonistes principaux, le premier long métrage de Tawfik Alzaldi a plus de mal à caractériser ses autres personnages, si ce n'est dans leurs aspects les plus attendues. spoiler: A ce titre, l'épicier, qui est une sorte de lien entre le village et la ville, entre la tradition et la modernité, pour le dire autrement, aurait bien mérité d'être un tantinet plus développé.
    dan47
    dan47

    55 abonnés 154 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 octobre 2024
    c’est beau ! et toute la beauté de ce film c’est dans la lenteur des scènes, des mouvements et des sentiments.
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    92 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 octobre 2024
    Le cinéma venu d'Arabie Saoudite est rare, donc précieux, surtout lorsqu'il vise à s'émanciper des diktats religieux et à adopter une défense des femmes. C'est pourquoi Norah mérite t-il d'être découvert. Dans les années 90, un instituteur arrive dans un village isolé pour apprendre à lire et à écrire à quelques garçons qui composent sa classe spartiate et disciplinée. Ses talents de dessinateur arrivent aux oreilles de Norah, orpheline élevée par sa tante, promise à un prochain mariage, qui rêve de liberté et d'ailleurs en se plongeant dans la lecture des magazines.
    Le dispositif est simple, la mise en scène classique et largement magnifiée par la beauté des paysages, la qualité de la photo et de la lumière. On regrettera néanmoins la présence insistante de la musique, la modestie ou la faiblesse du scénario qui ne fait qu'effleurer les enjeux du poids de la famille, des traditions et du patriarcat.
    capirex
    capirex

    92 abonnés 307 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 octobre 2024
    Thématique du film de Tawfik Alzaidi intéressante à savoir un manifeste subtil sur le pouvoir émancipateur de l’Art à une époque pas si lointaine , les années 90 , où la question de l’Art et de la représentation était encore taboue dans la Société Saoudienne !
    Malheureusement le rythme du film est beaucoup trop lent , voir lancinant par instant , pour que l'histoire soit totalement captivante !
    Ehcal4nia
    Ehcal4nia

    1 abonné 6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 octobre 2024
    Un film que j’ai trouvé absolument splendide… une lumière folle, une douceur absolue et saisissante ! Et la musique… incroyable. A découvrir au cinéma absolument, l’expérience en salle est magnifique
    PL06
    PL06

    10 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2024
    Dépaysement assuré : nous voici dans les années 90 au fond du désert d’Arabie, dans un village soumis à l’obscurantisme du Cheick Abou Salam : « Nous n’avons pas peur de l’électricité mais de ce qui vient après ». Nader, jeune professeur venu de la ville et libre d’esprit, souhaite appliquer les nouveaux programmes du gouvernement. Bon pédagogue, il ne va cesser d’étonner et d’agacer, puis franchir la ligne des interdits en dessinant le visage de Norah.

    L’opposition à ce qui vient de la ville semble irréductible. C’est bien du pouvoir des images et de conversion des mentalités qu’il est question ici : Un propos symbolique qui demeure d’actualité même si l’interdiction de toute expression artistique est révolue en Arabie Saoudite.

    Le scénario minimaliste et un peu attendu pourrait décevoir s’il n’était la photographie des visages et des paysages, l’élégance de la mise en scène, et le jeu éblouissant de Maria Bahrawi (Norah) - elle transmet des émotions à partir de rien.
    Un film saoudien, c’est inédit. Il a très justement été primé à Cannes dans la sélection « Un certain regard » (mention spéciale du jury). A voir !
    velocio
    velocio

    1 300 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 octobre 2024
    En 2013, était arrivé sur les écrans hexagonaux le très beau "Wadjda", le premier long métrage saoudien tourné au cœur de l’Arabie Saoudite, un film réalisé par une femme, Haifaa Al Mansour, et qui raconte l’histoire d’une jeune adolescente de 12 ans qui rêve d’acquérir un vélo pour faire la course avec son copain. 11 ans après, "Norah", présenté dans la sélection Un Certain Regard où il a obtenu un prix spécial du jury, a été cette année le premier film saoudien à faire partie d’une Sélection Officielle cannoise. Ce que raconte "Norah" est à la fois similaire à ce que racontait "Wadjda" tout en étant différent : dans les deux films, il est question d’un personnage féminin en butte aux interdictions liées à son sexe, pour l’une, l’interdiction de faire du vélo lorsque les autorités religieuses considèrent que, à 12 ans, vous êtes devenue une femme et que la pratique de la bicyclette doit être considérée comme une menace pour la vertu des jeunes femmes, pour l’autre l’interdiction faite à une jeune femme de se faire portraiturer, qui plus est par un homme : à l’époque où se déroule le film, en 1996, les arts sont prohibés dans les lieux publics et il ne peut être question pour une femme de montrer son visage à un homme. Dans les deux films, également, l’héroïne n’est pas du genre à s’en laisser compter sans riposter. Force est de reconnaître que malgré la force du sujet et les bonnes prestations de Maria Bahrawi et de Yagoub Alfarhan, les interprètes de Norah et de Nader, "Norah" est loin d’être aussi passionnant et émouvant que "Wadjda", la faute au rythme particulièrement lent adopté pour sa réalisation et à une dramaturgie réduite à la portion congrue. Critique complète sur https://www.critique-film.fr/critique-express-norah/
    Traitdunion
    Traitdunion

    7 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 octobre 2024
    Norah est une jeune fille indocile élevée par sa tante dans un village aride (au sens propre comme au figuré) des montagnes désertiques saoudiennes.
    Quand son petit frère ramène son portrait, offert par le nouvel instituteur en récompense de son travail, Norah découvre la puissance évocatrice de l’art. S’engage alors entre Nader et Norah un dialogue délicat (et clandestin), d’une infini douceur à travers les étagères de l’épicerie, où le dessin sert de fenêtre vers la modernité (et la mémoire?) à laquelle Norah aspire…
    La musique d’Omar Fadel, les plans rapprochés d’une grande sensualité et la photo, bouleversante, enveloppent le geste artistique.
    Un émouvant premier film de Tawfik Alzaidi qui lui a ouvert les portes du Festival de Cannes dans sa sélection Un Certain Regard, où il a remporté la Mention Spéciale
    Bastien Roberton
    Bastien Roberton

    3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2024
    Un très beau film qui traite d’un sujet de société au sein de l’Arabie Saoudite. Un grand bravo au réalisateur et à toute l’équipe du film pour leur passage au festival de Cannes.
    J’ai apprécié les références faites à certains films qui se glissent dans le film, notamment Mad Max.
    Chris G
    Chris G

    18 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 juin 2024
    Le cinéma saoudien en est a ses balbutiements. S’il n’est pas bâillonné on peut espérer qu’il puisse contribuer à une ouverture artistique qui gagne en richesse et en maturité.
    NoPe
    NoPe

    5 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juin 2024
    Un film important. Il relate de l'atteinte à la liberté d'expression en Arabie Saoudite dans un visage perdu dans le désert. Une toute petite société dans la société où le pouvoir est plus facile à imposer, vu qu'il ne sont pas beaucoup. Et donc l'abus arrive vite. Des personnages très intéressants, scénario bien pensé. Seule bémol, c'est à la limite du cliché pour les idées de scénario, mais le message derrière est puissant.
    (vu à Cannes)
    Lenny Moland
    Lenny Moland

    1 abonné 23 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mai 2024
    Film vu lors du festival de Cannes. Un film génial qui gâche tout par sa fin bien trop explicative et tiré par les cheveux.
    Hélène E.
    Hélène E.

    2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 octobre 2024
    Bravo pour cette histoire poétique qui rappelle les fondamentaux d’une vie libre avec une magnifique photographie
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top