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Olivier Barlet
299 abonnés
396 critiques
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5,0
Publiée le 18 février 2022
Un appel désinvolte à l’indocilité de la part de femmes qui luttent pour exister. (...) Truculent témoignage et célébration d’une époque mais aussi d’une démarche de cinéma en rupture qui n’eut malheureusement pas de suite, Visages de femmes n’a pas pris une ride. (lire l'intégralité de l'analyse du film sur le site d'Africultures)
Une lecture politique, érotique et économique de la situation de femmes en Afrique de l'Ouest qui date peut être.
Première partie -plus de la moitié du film- concerne donc les amours adultérins de Fanta avec son jeune beau-frère, mais bien plus -le chœur des villageoises est explicite- la maîtrise des femmes sur leurs relations sexuelles. On est loin de la complainte des femmes exploitées... Dans le film, les hommes travaillent autant que les femmes...
Seconde partie concerne essentiellement une mama-benz d'Abidjan, Bernadette, qui, à l'occasion d'un rendez-vous avec son banquier -la pub pour feu la BIAO n'est pas terrible- prend conscience que trop de monde autour d'elle vit à ses crochets, y compris ses filles qui font confiance à leurs futures "promotions canapé", avant même que le terme n'existe...
Quelques réflexions senties de Bernadette sur le poids financier de la famille et la capacité entrepreneuriale de ses concitoyens masculins : • les hommes, je ne sais pas ce que l'on peut faire d'eux • avec les noirs vraiment on ne peut pas s'en sortir • à quoi pensent les nègres en présence de l'argent / mais à bouffer / l'agent ça sert à bouffer...
Commentaires écrits du metteur en cène : en début de film :"tout commence par une fête" avant le générique de fin : "la fête finit par être un refuge"