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BLS Moviedebrief
16 abonnés
144 critiques
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3,5
Publiée le 5 janvier 2025
«Humour vs émotion » Un reporter et son photographe, suisses, filmés par un amateur font le tour de l’Afghanistan juste après l’invasion américaine pour se rendre compte de l’avancée de la « Pax Americana ». Documentaire intéressant, de l’intérieur. Le ton humoristique et d’autodérision m’a fait un peu passer à côté de l’émotion des situations vécues par ce peuple attachant.
Un gonzo documentaire où on suit plus les tribulations des trois journalistes qu'on apprend des choses sur l'Afghanistan, mais c'est fait avec un tel talent un telle sincérité qu'ion finit par être conquis.
À partir de documents de 2002 récemment et fortuitement retrouvés, le journaliste suisse romand Claude Baechtold réalise en 2024 un documentaire Riverboom qui a tout d’une blague de potaches fomentée par trois gars partis en Afghanistan un après les attentats du 11 septembre faire le tour du pays et écrire des reportages pour le Figaro. Sous ses dehors volontiers comiques et légers, Riverboom réussit la double gageure de rendre compte de la complexité politique du pays entre guerre froide et occupations des Russes et des Américains dans une compétition entre différentes factions ethniques et religieuses et de devenir une sorte de thérapie personnelle pour le réalisateur en herbe, hypocondriaque et timoré, qui ne s’est toujours pas remis de la disparition soudaine de ses parents dans un accident de voiture. Le résultat consiste en un film fait de bric et de broc avec un trio attachant de pieds nickelés dans une suite de situations rocambolesques entre vrai danger et fausses trouilles.
Documentaire qui a le grand mérite de nous proposer un voyage en Afghanistan après l'arrivée de la coalition en 2001.
Il nous donne à voir un pays maltraité par les contingences historiques, mais au potentiel humain formidable.
Le ton du film ( passionnant ) mêle bonne humeur et tension dans cette équipe composée de deux journalistes et d'un touriste ( ils seront accompagnés d'un chauffeur et d'un traducteur afghan)
Ce dernier sera au final l'auteur de Riverboom ( du nom d'une rivière Afghane, prise par les crues qui contraindra les protagonistes à passer une nuit dans leur voiture)
Ce film se situe entre le document Arte, le film de vacances tourné en super 8 et les reportages d’Antoine de Maximy ! L’humour passe bien et est salvateur dans le contexte de ce périple. A voir
Vu suite aux excellents retour de @maderniereseance et @benoit__ric avec qui je partage très souvent les mêmes avis.
"Un an après les attentats du 11 septembre, le photographe Claude Baechtold se laisse embarquer par deux reporters risque-tout dans un périple à travers l’Afghanistan en guerre. Avec sa caméra vidéo achetée sur place, il va capturer en images ce road trip."
À son retour, le photographe / apprenti caméraman, catapulté dans cette aventure par un concours de circonstances, envoie ses 39 cassettes vidéos d'images tournées durant ce périple dans l'arrière pays afghan pour qu'elles soient numérisées. Les cassettes sont perdues et retrouvées par hasard seulement vingt ans plus tard.
Cet accident de la vie permet au réalisateur de prendre beaucoup de recul sur cette expérience humaine unique.
Un film documentaire au sujet lourd mais traité de manière très originale tant dans sa forme (incrustations de texte, gags visuels, effets type cartoon...), que dans son ton, délibérément léger et comique.
Voix off au ton décalé, bande son rock, autodérision permanente, Claude Baechtold casse les codes du grand reportage de guerre. Mais sous ses airs détachés, il dresse aussi un autoportrait sensible, teinté d'une certaine mélancolie, qui, malgré le dispositif, ne fait jamais tomber le documentaire dans quelque chose de trop nombriliste. Malgré son omniprésence via la voix off et ces digressions narratives pour amuser la galerie, le reporter sait en effet s'effacer derrière son appareil photo et sa caméra pour mettre en avant l'Afghanistan des années 2000 mais aussi l'histoire d'amitié naissante entre ces trois têtes brulées unies dans les galères.
Un chouette documentaire qui fait l'effet d'une soirée diapos géante.
Un livre de bord d un voyage “couillu” en Afghanistan 1 an après les attaques des tours anew York Les voyageurs intrépides décrivent un Afghanistan laissé aux mains des diverses tribus, les américains s étant concentrés uniquement sur Kaboul
Joli documentaire qui nous montre un autre visage de l'Afghanistan un an seulement après les attentats du WTC et l'intervention américaine. On découvre une population étonnamment sereine, souriante et avenante avec nos aventuriers, perdue au milieu des conflits entre factions rivales afganes, talibans et soldats de la coalition. Certains paysages sont exceptionnels, la culture afgane est présentée sous de nombreux aspects, on vit l'aventure avec eux. La narration est un peu naïve et planplan à mon goût mais le second degré aidé à apprécier au mieux les scènes. Une belle surprise
Un an après les attentats du 11 septembre 2001, le photographe Claude Baechtold se laisse embarquer par deux reporters de guerre dans un road-trip à travers l’Afghanistan…
C’est l’histoire de trois doux-dingues qui décident de faire un périple à travers l’Afghanistan en guerre, un reporter de guerre (Serge Michel, journaliste pour Le Figaro), un photographe de guerre (Paolo Woods) et un... faux journaliste (Claude Baechtold). Sur place, ils vont aller de surprise en surprise et frôler la mort à chaque tournant.
Riverboom (2024) est un improbable road-trip, imaginez l’émission “Strip-Tease” délocalisée en pleine zone de guerre où sur place, les 3 compères vont rapidement découvrir que la coalition internationale menée par les États-Unis est totalement déconnectée de la réalité. Tout y est tellement surréaliste et pourtant tout est vrai.
C’est armé d’une fausse carte de presse et d’une caméra DV bas de gamme achetée dans un bazar à Kaboul que Claude Baechtold va filmer leur incroyable voyage. C’est la première fois qu’il utilise cette caméra, les premières prises sont mémorables (il oublie d’activer le son) et les plans sont hasardeux. C’est bel et bien l’amateurisme qui se dégage du film qui viendra faire toute la différence et rendre cette histoire encore plus loufoque qu’elle ne l’était déjà (d’ailleurs, toutes les rushs seront perdus et ne réapparaîtront que 2 décennies plus tard).
Un found-footage délirant qui vient casser la morosité d’un voyage en Afghanistan, grâce à un savant mélange d’humour noir, d’autodérision et d’absurdité. Claude Baechtold parvient habilement à nous retranscrire l’étrange atmosphère qui régnait lors de ce voyage, tout en nous faisant un rappel historique du pays (notamment l’invasion de l’URSS, la confrontation avec les moudjahidines et ce clin d’oeil à Rambo III - 1988).
Un documentaire subversif, drôle et décomplexé (malgré le contexte). Un voyage qui sort des sentiers battus et devrait, à coup sûr, en départager plus d’un.
Faire un documentaire drôlatique sur l'Afghanistan post 11 septembre, le pari pouvait paraitre osé, et pourtant le résultat est tout simplement formidable. Il y a un côté feel good dans l'escapade de ces têtes brûlées et de ce froussard qui tient la caméra, où tout parait trop surréaliste pour être vrai. Et historiquement ce film est assez précieux, tant il montre en quelques images l'impréparation américaine.
Un OVNI suisse, un peu comme "Les grandes ondes (à l'ouest)". Ici le sujet est sérieux, très sérieux, puisqu'on est en Afghanistan peu de temps après les attentats de 2001. Mais ces suisses là ne se départissent jamais de leur humour, même dans les pires situations… et c'est peut-être ça qui leur sauve la vie ! Prix du public au festival Premiers Plans d'Angers 2024.