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AMCHI
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4,0
Publiée le 22 janvier 2012
Suite de L'Homme de marbre L'Homme de fer s'il est moins réussi dans sa mise en scène et peut-être son histoire il n'en reste pas moins passionnant pour découvrir la portée qu'a eu Solidarnosc (Lech Walesa y joue son propre rôle) en Pologne ; les près de 2h30 de L'Homme de fer se suivent avec beaucoup d'intérêt et ce film permet aussi de savoir ce qui est arrivé aux protagonistes de L'Homme de marbre. Quelques scènes choquantes qui montrent l'absurdité et l'intolérance des dictatures comme celle empêchant Maciek Tomczyk de poursuivre ses ambitions artistiques, de l'émotion aussi. Un bon rendu aussi du journaliste qui mène l'enquête et qui est très partagé entre son bien-être et l'enthousiasme pour une nouvelle ère. Du cinéma intelligent.
Suite de l'excellent "L'Homme de marbre", à l'instar d'un Roberto Rossellini avec "Rome, ville ouverte" Andrzej Wajda s'attaque ici à une actualité plus que brûlante désirant en faire le véritable témoignage d'un tournant historique pour son pays et pour le Monde, et d'en retranscrire l'état d'esprit. Il est donc déplorable que dans la première heure et quart, l'ensemble vire dans l'académisme le plus plat, loin de la souplesse du précédent volet, et s'englue dans des tas de scènes inutiles qui donnent l'impression que le cinéaste ne sait pas où il va. Il est difficile de ne pas piquer du nez devant. Un sursaut survient heureusement au début de la deuxième moitié quand Wajda revient sur les terres de "L'Homme de marbre" avec la réapparition de l'énergique Krystyna Janda. Là on retrouve ce qui manquait cruellement au début à savoir la passion. L'ensemble arrive enfin à se faire captivant, fort et émouvant, avec en prime une apparition dans son propre rôle de Lech Wałęsa himself. L'esprit de solidarité des combattants de l'oppression communiste ne peut qu'ici toucher et fait de "L'Homme de fer" un très beau témoignage du début de la fin d'une époque.
Andrzej Wajda, à qui l’on doit déjà L'Homme de marbre (1976), réalise ici, cinq ans après, sa suite, intitulée L'Homme de fer (1981). Retranscrire la crise sociale Polonaise, l’idée de départ était intéressante, mais il faut avouer que le résultat final est tout bonnement décevant. Le début du film prêche par son manque de compréhension et de clarté. L’intrigue avait toutes les cartes en main pour nous tenir en haleine, mais rien à faire, on peine à rester captiver par cette histoire, alternant faits historiques et histoire purement fictive. Si bien qu’au final, on a bien du mal à comprendre comment le film a pu obtenir la Palme d'Or lors du 35ème Festival de Cannes (sans oublier, sa nomination pour l'Oscar du Meilleur Film Etranger 1982).
Un régime politique et son empire, le stalinisme, décrit dans toute sa splendeur; sans jamais perdre de vue que le souci principal de ce mode de gouvernement est qu'il prévoit beaucoup de bonnes choses et de décrets -mais surtout pour les autres ! En fait la suite de "L'homme de marbre", sauf qu'en ce cas présent la fiction est tellement empreinte de réalisme qu'on peine à distinguer fiction et documentaire.