Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
🎬 RENGER 📼
7 442 abonnés
7 566 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 4 novembre 2024
Plongée effrayante dans les arcanes de l’empire américain où l’on découvre l'ascension du jeune Donald Trump grâce à un pacte faustien avec l’avocat Roy Cohn.
Après son terrifiant (et bluffant) thriller politico-iranien (Les Nuits de Mashhad - 2022), Ali Abbasi fait sensation en s’intéressant au magnat de l'immobilier Donald J. Trump (avant qu’il ne devienne Président des États-Unis de 2017 à 2021). Ne vous y trompez pas, The Apprentice (2024) n’est absolument pas un biopic sur le très décrié personnage. Le film vient uniquement mettre en lumière, un moment bien précis de son existence, à savoir sa relation avec son mentor, l’avocat conservateur (et véreux) Roy Cohn, qui a su déceler en lui, son futur potentiel et ainsi, lui mettre le pied à l'étrier.
On suit ces deux protagonistes parfaitement détestables sur une période allant du début des années 70 à la fin des années 80, où le jeune Trump trouve en l’avocat (dans un premier temps) comme un père de substitution, avant de littéralement prendre le dessus et le vampiriser. Tandis que Cohn voyait en lui son prochain partenaire de jeux (au lit), on devine d’ailleurs entre eux la naissance d’une “bromance” homo-érotique (à sens unique).
Ce qui frappe en premier lieu, c’est la façon avec laquelle le réalisateur est parvenu à retranscrire avec fidélité le New York d’antan. Le film à une certaine patine et cela joue énormément en sa faveur. Et pour cause, le réalisateur a accentué le grain de l’image (façon 16mm) pour représenter toutes les séquences situées dans les 70’s et un léger filtre façon VHS pour celles se déroulant dans les 80’s.
Côté distribution, là aussi le film fait très fort, en ayant choisi Sebastian Stan (Donald Trump) & Jeremy Strong (Roy Cohn) comme antagonistes principaux. Ils incarnent à merveille leur personnage, la prestation de Strong y est bluffante (son regard et sa démarche en disent long), quand celle de Stan marque les esprits et parvient à éviter la surenchère, voire la caricature (façon SNL), en interprétant un jeune loup aux dents longues et peu sûr de lui.
Ali Abbasi sublime son immersion dans l’horreur capitaliste en nous montrant de façon assez crue, la naissance d’un monstre.
Un biopic réussi mais froid, centré sur l'ascension d'un personnage controversé sous le mentorat d'un personnage non moins controversé mais plus attachant paradoxalement. La critique complète sur https://le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.com/2024/10/the-apprentice-dali-abbasi-edifiant.html
The Apprentice est une époustouflante leçon de cinéma qui démontre qu'il est encore possible de faire un grand film dans une industrie qui préfère désormais produire du "contenu". Chaque détail est pensé, du grain de la caméra pour représenter les années 70 et 80 aux musiques choisies avec soin et toujours pertinentes. Bien plus qu'un biopic, c'est une fable sombre et sans concession sur le pouvoir corrupteur de l'argent et l'obsession de la réussite matérielle.
Si Sébastian Stan campe un Trump plus vrai que nature avec sa gestuelle, ses mimiques et ses tournures de phrases favorites, Jeremy Strong lui vole la vedette en créant un personnage plus nuancé qui s'humanise pendant que son protégé se déshumanise.
Bref, un film comme on n'en voit désormais plus que tous les dix ans. Ne ratez pas votre tour, le prochain est dans une décennie !
Vite, vite, un oscar pour ces deux acteurs ! Certes, l'histoire est connue, d'ailleurs le réalisateur ne cherche pas à créer un faux suspense. Simplement, il montre. Il montre l' ascension "Scarfacienne"' du grand Magnat Trump, et il le montre tellement bien qu'on ne s'ennuie pas une seconde devant ces deux heures de film. Cela grâce à des dialogues percutants, un montage énergique et un regard original et horrifique sur la création d'un "monstre". Alors, pro-Trump ? Anti-Trump ? On s'en fout, c'est juste un très bon film !
Du grand cinéma dans ce portrait parfait et intéressant ! Trump et son ascension sans aucune censure, juste génial ! Pas de chichi ou de faux-semblant, un vrai fil cash et filmé à l’ancienne avec un portrait où on voit ses qualités et ses defaults, sa folie des grandeur, sa décadence, sa débilité et sa cruauté pour les gens sans aucune limite, et ça fait du bien à voir ! Un très bon film avec une super bande son. Je reste juste sur ma faim, car j’aurai préféré une fin où on le voit président comme la relation qu’il a avec sa femme aujourd’hui..
Le film lorgne par moment du côté du Parrain de Coppola, avec le frère ainé pas au niveau, le père dur, l'absence de scrupules etc. Mais Trump ne semble avoir aucun affect, un démon sans cœur contrairement à Michael Corleone. Le film ne lui accorde pas un seul point positif. La photographie est très réussie, bonne esthétique du film. Sensation de malaisance en sortant du film.
Beaucoup apprécié, un film qui fait froid dans le dos. Portrait d’un homme machiavélique, mysogine et sans pitié. Si la fiction se rapproche de la réalité, ça fait peur.
Bon, voilà une fois de plus un film américain (ou, plutôt, un faux film américain puisque canado/danois/irlandais et réalisé par un danois d'origine iranienne) à côté duquel je passe en ne ressentant pas grand chose sauf de l'ennui. Divers problèmes nuisent à ce film, les principaux étant que le choix n'est jamais fait entre satire et réalisme, que l'image est toujours très laide et qu'on doit se "farcir" de la "musique" disco pendant 2 heures. Seul point positif : l'interprétation est plutôt réussie. Par contre, je doute malheureusement que ce film (qui va finir par sortir aux Etats-Unis malgré les efforts trumpistes pour empêcher sa sortie) puisse avoir une influence quelconque sur l'élection.
Une vraie bonne surprise que ce biopic retraçant la vie de Donald Trump à ses débuts. On plonge dans la formation de ce futur président dans le cadre d'une Amérique combinarde des années 70/80. La naissance d'un requin des affaires.
Un film à voir absolument, même si sa réalisation racoleuse ne sert pas toujours son propos. On y voit un héritier complexé se transformer en monstre affairiste au cynisme inoxydable sous l’influence d’un maléfique avocat véreux. L’interprétation est époustouflante ; Sebastian Stan réussi une mue Trumpienne qui restera dans les annales. Lui qui a baigné dans les Marvel transforme peu à peu le fils à papa complexé en ce personnage vulgaire et arrogant que nous connaissons tous. Il s’imprègne graduellement de la mauvaise foi impitoyable que lui distille un Jeremy Strong dont le moindre des regards glace d’effroi. Le trait n’est jamais appuyé. Les germes de la malhonnêteté et le goût du mensonge devaient préexister, mais l’influence d’un Roy Cohn les transcendent. L’appât du gain, la volonté de détruire ceux qui s’opposent à son narcissisme trouvent enfin un maître Frankenstein qu’il faudra à son tour renier et détruire pour se faire les crocs. La forme est percutante, le montage saccadé, la photo volontairement salie. La BO pétaradante nous ramène d’un Nixon finissant à Reagan et aux années Sida. Cela sonne parfois juste, parfois clinquant. Je n’avais pas beaucoup aimé « les Nuits de Mashhad’ » précisément pour une tendance à un hyperréalisme parfois putassier qui me semblait plutôt desservir un scénario extraordinaire et nécessaire. Ali Abbasi choisit ici de rester dans le choc, pas dans la nuance. On ne peut que difficilement lui en vouloir, tant son sujet dont le rêve de réussite était déjà à l’époque de se faire sucer dans Air Force One est resté grotesque et effrayant dans son outrance. Le stage intensif en mensonges et manipulations que réussit brillamment ce bébé Trump en devenir va pouvoir s’épanouir quand il deviendra le 45ème Président et perdurer à trois semaines d’élections incertaines, Un film à voir absolument, même si sa réalisation racoleuse ne sert pas toujours son propos. On y voit un héritier complexé se transformer en monstre affairiste au cynisme inoxydable sous l’influence d’un maléfique avocat véreux. L’interprétation est époustouflante ; Sebastian Stan réussi une mue Trumpienne qui restera dans les annales. Lui qui a baigné dans les Marvel transforme peu à peu le fils à papa complexé en ce personnage vulgaire et arrogant que nous connaissons tous. Il s’imprègne graduellement de la mauvaise foi impitoyable que lui distille un Jeremy Strong dont le moindre des regards glace d’effroi. Le trait n’est jamais appuyé. Les germes de la malhonnêteté et le goût du mensonge devaient préexister, mais l’influence d’un Roy Cohn les transcendent. L’appât du gain, la volonté de détruire ceux qui s’opposent à son narcissisme trouvent enfin un maître Frankenstein qu’il faudra à son tour renier et détruire pour se faire les crocs. La forme est percutante, le montage saccadé, la photo volontairement salie. La BO pétaradante nous ramène d’un Nixon finissant à Reagan et aux années Sida. Cela sonne parfois juste, parfois clinquant. Je n’avais pas beaucoup aimé « les Nuits de Mashhad » précisément pour une tendance à un hyperréalisme parfois putassier qui me semblait plutôt desservir un scénario extraordinaire et nécessaire. Ali Abbasi choisit ici de rester dans le choc, pas dans la nuance. On ne peut que difficilement lui en vouloir, tant son sujet (dont le rêve de réussite était déjà à l’époque de se faire sucer dans Air Force One) est resté grotesque et effrayant dans son outrance. Le stage intensif en mensonges et coups bas que réussit brillamment ce bébé Trump en devenir va pouvoir s’épanouir quand il deviendra le 45ème Président et perdurer à trois semaines d’élections incertaines, avec ses migrants Haïtiens bouffeurs de chats et sa mauvaise foi à toute épreuve.
L’intérêt du film est de découvrir Roy Cohn, magistralement interprété par Jeremy Strong. Sebastian Stan fait le job dans la peau de Donald Trump, sans que l’on apprenne grand chose, à part qu’il avait un frère décédé d’alcoolisme. Visuellement, on est souvent proche du soap…
une très bonne réalisation et des acteurs parfaits. le film bat son plein du début à la fin. très prenant même si on connaît les comportements discutables de Trump
Faire un film sur Donald Trump ne manque pas d'audace car s'il est bien un homme qui a dépassé tout ce que pouvait donner le cinéma, c'est bien lui. Ses frasques et son tempérament vont plus loin que notre imagination. Mais je trouve personnellement que le film d'Ali Abbasi est une grande réussite. Je l'ai presque pris comme une œuvre de fiction dont le héros serait une vieille connaissance. En tout état de cause, il m'est impossible de savoir le vrai du faux dans cette histoire. Diffamation peut-être ? Mais Trump dépasse déjà de loin la fiction. Ce biopic est intéressant car il est un très bon film, dépassant de loin la figure de Trump. Pour moi, on suit le portrait d'une légende américaine. On a peine à croire au Donald Trump du début, timide et penaud. Peu à peu, au contact de Roy Cohn, il grandit, s'émancipe, se rend capable des pires crapuleries pour monter au sommet. Trois règles de vie guident son action : 1. Attaque, attaque, attaque 2. N'avoue rien, nie tout 3. Quoiqu'il arrive, revendique la victoire, ne t'avoue jamais vaincu. Assez classiquement, l'élève dépasse le maitre pour devenir un affreux personnage, sans aucune limite, sociopathe, sans aucune empathie, y compris pour ses plus proches. Il n'a plus de limite, est prêt à tout pour parvenir à ses fins. L'interprétation des deux acteurs principaux est exceptionnelle. Sébastian Stan campe un Trump formidable. Ses seuls moments d'humanité deviennent ces sourires, presque enfantins, au moment où on lui cire les pompes, lui disant que c'est "un killer". Sa violence, psychologique, est parfaitement mise en scène. Et que dire de Jeremy Strong qui est vraiment très fort (sans jeux de mots). Leur évolution personnelle et leur relation fonctionnent brillamment. La photographie est très belle. Le rythme emporte tout.
Un film qui reprend l’ascension de Donald Trump avant qu’il se lance en politique
Il est apparement connu que le film respecte pas à 100% la réalité et qu’il est en partie anti Trump, mais le film est bon !
Jeremy Strong qui est vraiment excellent dans le rôle de Roy Cohn, qui est en grande partie responsable de la réussite de Trump, un avocat puissant qui fera grimper Trump au sommet.