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AZZZO
309 abonnés
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4,5
Publiée le 19 octobre 2024
C'est un film provocateur, cinglant et utile. En pleine campagne présidentielle américaine, sortir un film sur les jeunes années d'un des deux candidats est une provocation utile. Ali Ababasi explique les origines du personnage menteur, tricheur et outrancier qu'est devenu Donald Trump. Il montre son désir de réussir à tout prix, son cynisme, la dureté des relations familiales et, surtout, l'importance de Roy Cohn dans sa vie. C'est très bien document, très réaliste avec une touche de romanesque. Le choix de tourner avec un 8-64 mm Canon donne un grain rétro au film. Difficulté technique qui dut être importante pour l'équipe de tournage mais qui se révèle efficace puisqu'elle donne l'illusion de regarder un documentaire des années 80. Autre choix intelligent d'Ali Abbadie : il n'y a pas de critique ouverte de Donald Trump. Il filme ses années d'apprentissage. Le regard critique ne vient pas de lui mais du spectateur qui voit l'homme glisser vers l'immoralité. Un film punk très réussi.
Très bon film à prendre comme un documentaire. L’acteur joue parfaitement bien. J’étais déçue que le film s arrête aussi vite. J’espère que beaucoup d’américains le visionneront .
"The Apprentice" est un biopic officieux de Donald Trump. Sa sortie aux États-Unis fait polémique au moment de la campagne présidentielle. Le film dresse un portrait très sombre de l’ancien président, le montrant sous un aspect qui dégoûte de l'être humain. Il est accusé de viol, de racisme, d'homophobie, d'être un fils indigne et un mauvais père. Bref, un homme profondément antipathique. Cependant, les accusations présentées doivent être prises avec des pincettes, car elles ne sont pas toutes prouvées.
L'évolution du personnage est fascinante. Il passe d'un homme timide mais un peu arrogant à un requin des affaires sans morale. Sa surconfiance l'amène à perdre pied avec la réalité. On voit comment il commence à mal mal gérer ses affaire. Tel Icare, en cherchant à toucher le soleil, il se brûle les ailes. Sebastian Stan est fantastique dans ce rôle, capturant les différentes facettes de Trump. Le film s'attarde aussi sur son mentor, Roy Cohn, un personnage tout aussi fascinant que Trump, donnant une plus grande compréhension.
Visuellement, le film est extrêmement immersif. Ali Abbasi a filmé les années 1970 en 16 mm et a utilisé le format VHS pour les années 1980, ce qui donne une sensation authentique de vivre les époques dépeintes. C'est d'autant plus appuyé par la bande originale grandiose. Cette attention au détail permet de vivre ce film presque comme un documentaire afin de mieux comprendre l'environnement dans lequel Trump a évolué et de rentrer dans sa tête.
Quel homme formidable, charismatique, avec du sexe à pile .. c'est ce que je pensais, jusqu'à voir ce film! Ambiance New yorkaise, cocktail sexe and the beatch, Donni débute dans le monde des grands. Sous la supervision de l'homosexuelle Roy Kohn, notre futur sauveur apprend à devenir un Killer, un "serial" "KILLER". L'image evolue avec la mentalité du personnage,es deux heures passent comme une lettre à la poste! ✉️ Si vous avez comme moi le gêne du killeur- allez voir ce film, et pour aussi apprendre à aimer sa femme à la manière républicaine!
Ce film s'inscrit dans la lignée des projets où nous suivons un personnage avec une évolution tellement drastique que le spectateur finit par changer son opinion sur le protagoniste. Il est possible de citer les séries “Tapie” ou “The loudest voice”.
Ici, le film est très bon et nous présente une montée au pouvoir d'un jeune Donald Trump dans l'apprentissage d'une totale domination. Concrètement, le scénario est bien écrit mais manque d'un léger détail et la mise en scène est intelligente et naturaliste.
Effectivement, pour le spectateur, il est facile de se sentir impliqué dans le film au vu de la réalisation. Ali Abbasi a choisi de réaliser son film pratiquement comme un documentaire ; par conséquent, la caméra suit le protagoniste à l'instar d'un reportage de manière fluide et réaliste filmé à l'aide d'une caméra-épaule. Sans compter le fait qu'il y ait des grains sur l'image donnant une sensation d'archivage. Dans son ensemble, la direction photographique n'essaye pas de tricher et montre le vrai New-York, un New-York sans paillette avec une imagerie relativement sale accompagné d'une musique entraînante faisant écho aux pensées de Trump et de son ambition.
En clair, la mise en scène utilise tous les moyens possibles pour rendre l'aventure de Trump prenante par la caméra. Quoi qu'il en soit, la sensation de suivre cet homme est totalement réussie.
Concernant le scénario en lui-même, il est difficile de savoir si cela est fidèle à l'histoire et à la véritable montée au pouvoir de Donald Trump. Cependant, cela n'enlève en rien l'excellente narration dont le film fait preuve. En effet, le film est prenant et gagne rapidement l'attention et l'intérêt du public. La narration est telle que l'empathie pour le personnage joué par Sébastian Stan est présente et s'estompe au fur et à mesure du film au vu des péripéties et de ses actions. C'est une véritable réussite sur le plan de l'intrigue. D'autant plus que le développement est complet et relativement cohérent. Par ailleurs, le film manque tout de même de repère temporel afin de placer le récit dans l'Histoire et les personnages secondaires pourraient être légèrement plus visibles (malgré une omniprésence de Donald Trump).
Très succinctement, le scénario est lucide et raconte un éventail de choses claires oscillant aussitôt vers le drame, aussitôt vers la comédie. Malgré quelques détails, l'ensemble est très complet.
Ali Abbasi raconte avec justesse un pan d'un futur président des États-Unis ; il est important de voir ce film pour la culture ainsi que pour voir l'humain derrière l'homme et surtout de découvrir comment l'humain est devenu monstre.
Dans les années 80 un golden boy, avec déjà sa mèche et sa bouche en cul-de-poule, s’affranchît de son père pour construire un empire immobilier tout à sa gloire. Conseillé par un homme de l’ombre, joué par un Jeremy Strong au sommet de son art, qui lui apprendra la corruption, la malversation et le mensonge et façonnera le Trump que l’on connaît aujourd’hui. On a un peu l’impression d’assister à la naissance de Dark Vador ou la Trump Tower aurait remplacé l’Etoile Noir.
« The Apprentice » est un film qui ne risque pas de plaire à Donald Trump, puisqu'il dresse un portrait peu flatteur de l’homme d’affaires. Le film retrace l’ascension du futur magnat de l’immobilier dans le New York des années 70-80, avec en toile de fond l'influence inquiétante de son mentor, l'avocat Roy Cohn. Ce biopic, bien documenté, met en lumière l’évolution de Trump, de jeune homme ambitieux à une figure écrasée par un égo démesuré et un mépris flagrant pour ses pairs, sa famille, et même sa femme. Entre réalisme glaçant et scènes éclairantes, le film dévoile une vision terrifiante de l’homme derrière la réussite, laissant peu de place à l’admiration.
FIlm excellent ! Réalisation très dynamique (caméra épaule) qui colle parfaitement à la frénésie de l’ascension de Trump dans le milieu des affaires New Yorkais. BO très bonne. Sebastian Stan métamorphosé dans le rôle, on y croit jusqu’au bout. Les acteurs sont excellents d’une manière générale, le casting est réussis. La direction d’acteur est maîtrisé. Une illustration crue du capitalisme effréné des années 70 et 80, entre décadence et euphorie. Un humour noir intelligent et réellement drôle (c’est rare). On suit l’évolution morale du personnage, ou plutôt immorale de façon cohérente et équilibré. Attention, le film est largement romancé et fais passé pour factuels des situations et des évènements largement controversés dans la vie de Trump et de son entourage. C’est un film à charge, cruel envers Trump jusqu’en dans son intimité… La conjoncture politique explique certains partis pris je pense et l’envie d’avoir de bonne critiques du milieu Hollywoodien anti-Trump. Il n’empêche que c’est un très bon film. A voir (comme une fiction) !
une biographie méconnue de Donald Trump qui permet de comprendre son ascension jusqu'au pouvoir et de pouvoir décrypter comment don comportement et son attitude actuelle et comment elle s'est construite et figée durant cette période cruciale de sa vie dont l'influence qu'a eu Roy Cohn son avocat mentor qui l'a pris sous son aile .
Une simplification apparemment très juste des explications qu'on peut apporter au comportement de Donald Trump (qui nous paraît incompréhensible en tant qu'européens attachés aux valeurs de compétence, d'intégrité et de sincérité autant chez un politique que chez un homme d'affaires) : appliquer les trois règles fondamentales que lui a instillées son mentor le sulfureux avocat Roy Cohn. Et c'est très inquiétant de constater que ça marche pour près de la moitié des américains (mais ce n'est pas le sujet du film). Seule la fin est jouissive quand Cohn découvre à ses dépens que l'élève a largement dépassé le maître ! On n'apprend rien que l'on ne savait déjà mais une partie des mécanismes qui rongent les Etats-Unis et ses prétendues valeurs sont bien éclairés. Il paraît que Donald Trump a détesté son biopic. Tiens tiens... Les deux acteurs principaux sont excellents et scénario et mise en scène sont bien ficelés. On passe un bon moment, même si tout cela est finalement très inquiétant pour l'avenir !
J'ai vu ce film avec pas mal d' intérêt et n'ai pas vraiment senti les deux heures passer. On est au début sous l'ère Nixon, puis le temps passe, les présidents également se succèdent et on suit l'ascension du jeune Trump prêt à tout pour arriver à ses fins. Mais le parti pris anti Trump est tellement caricatural dans ce personnage plus qu' ambitieux qui n'hésite pas à écraser tout le monde, vulgaire, mufle, et en tout cela il rivalise avec Roy Cohn son avocat, et on se demande lequel est le plus pourri des deux. Un tel cynisme existe bien sûr en politique, on sait que ce milieu est impitoyable, mais là trop c'est trop. Trump doit tout de même bien avoir quelques côtés humains non ?? Ce n'est pas prendre parti pour ou contre Trump, ce n'est pas le sujet pour moi. Le personnage de Roy Cohn est très intéressant, plus que Trump lui-même car il agit dans l'ombre, en poursuivant les mêmes buts que son "élève" qui finira par le dépasser..
Le grand intérêt du film est de découvrir comment Donald Trump est passé de Donny le fils à papa, lourdaud sans grand talent mais fasciné par l’élite financière au personnage outrancier que l’on connaît aujourd’hui. Vous pourriez être frustré par le fait que le film s’arrête au moment où il le devient après avoir trahi tout le monde. Le film comporte deux parties aux esthétiques bien distinctes. A mesure que l’un prend de l’ampleur (Trump/Sebastian Stan) dans tous les sens du terme, l’autre rétrécit (Roy Cohn/Jeremy Strong). Les deux acteurs jouent à la perfection sur ce registre sans jamais en faire trop. Il ne s’agit pas d’un film polémiste mais plutôt d’un questionnement sur ce qui fait ou non la grandeur de l’Amérique et comment un homme sans grande envergure initiale peut devenir un sinistre démagogue en appliquant quelques principes simplistes mais dévastateurs pour les autres. Instructif et finement interprété.
Peu à peu, le Donald Trump que nous connaissons apparaît, métamorphosé par les conseils prodigués par Roy Cohn, avocat faiseur de roi. La bouche se tord, la mèche se fige sous la laque, le discours se gorge d'hyperboles, d'auto-satisfaction et de mépris tandis que le jeune premier fleur bleue des débuts disparaît. Sebastian Stan est véritablement autre dans ce long-métrage, se métamorphosant sous nos yeux et sous l’œil grainé de la caméra qui pare d'accroc le faste et le soyeux du marbre (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2024/10/17/the-apprentice-ali-abbasi/)
Quand on voit Trump aujourd'hui, , quand on entend ses discours, ses propos en général, on peut se rendre compte que ce film, c'est totalement lui. Incarné par un acteur formidable, qui reprend les moindres tics, les attitudes, qui fait simplement ressortir l'ego démesuré du personnage, bref, une incarnation parfaite. Une mention également pour le personnage de l'avocat, son mentor, à la fois complètement retors et finalement assez humain. Mieux qu'un simple biopic, on dirait vraiment que ça a été tourné en situation. Bravo.
"The Apprentice" est un biopic pimpant et plein d'énergie qui relate la montée en puissance de Trump et sa relation d'affaires avec l'avocat sans scrupules Roy Cohn. Analyse d'un Golden Boy aux dents qui rayent le parquet pour ma part réussi et terriblement bien incarné par Sebastian Stan et Jérémy Strong.