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Danny Curry
13 critiques
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4,0
Publiée le 16 novembre 2024
"The Apprentice" est une réussite. Le film retrace l'ascension de Donald Trump, personnage pour lequel on ressent tantôt de la compassion tantôt de l'aversion. Son mentor, l'avocat Roy Cohn, y est à la fois impitoyable et fabuleux. Les performances des acteurs sont impressionnantes. Le tout très bien rythmé, je recommande.
Au début, on se surprend à voir de la nuance dans ce long métrage à l'allure de téléfilm d'Ali Abbasi. Y est dépeint un Donald Trump naïf et benêt, presque attachant, novice tant en matière de femmes que d'affaires. Jusqu'à ce que les enseignements de son mentor Roy Cohn portent leurs fruits. Là, plus question de nuance, Donald devient pire que le pire des démons, comme si des journalistes de Libé s'étaient glissés derrière la caméra. On a même droit aux blagues convenues sur son physique, c'est dire le niveau. Que ce film sorte une poignée de semaines avant les élections américaines n'a probablement aucun rapport avec quelconque propagande ou agenda politique, fort heureusement.
Superbe film sur une ascension d’un fil à papa minable qui va loin. Acteurs ultra compétents sans pathos ni facilité. C’est direct, sans fard et ça sonne juste. Un excellent moment de cinéma comme on l’aime.
Incroyable film. Une très bonne surprise. Ressemblance troublante de l'acteur avec Donald Trump, le personnage qu'il interprète. Scénario bien écrit, pas de longueur, très bien rythmé. Bon choix de musiques au bon moment. Ce sera probablement mon film préféré de l'année (sur une quinzaine).
Quelle vie! Quel parcours. Ce film permet de mieux connaître Trump. Un homme qui ne laisse pas indifférent. Ce film m'a permis de voir que c'est un homme qui a toujours confiance en lui. Il ose Tout. Un businessman qui a franchi plusieurs fois la ligne de la légalité pour arriver à ses fins.
Pour ce second biopic, après M AZNAVOUR, autre ambiance. On nous embarque au temps où New York s'enfonçait dans l'insécurité et la violence. Quelle jubilation de voir le jeune Donald Trump faire ses armes auprès de son machiavel, un avocat cynique et calculateur qui pourtant s'attache à lui au point de devenir son mentor. Donald ne boit pas, paraît sous la coupe paternelle, comme un grand enfant capricieux et terriblement volontaire, qui avance un menton obstiné. Est-ce son incapacité à douter de lui-même, son évident manque de finesse, son côté "raw" qui séduit l'épicurien juriste ? Donald Trump tirera apparemment beaucoup de ce compagnonnage On comprend au terme du film et par une mise en scène clinique véritable clin d'oeil à Frankenstein, que "la créature" engendrée par son maître va enfin prendre son envol, Le film s'inspire d'interviews réelles de l'époque et crée un étonnant vertige avec l'actualité, quand les élections présidentielles américaines sont si proches. Une séance "retour vers le futur"
Un film aussi impressionnant que glaçant par sa brillante, réalisation et son esthétique travaillé. L’acteur principal se font à merveille dans le costume de Donald Trump et nous fait revivre avec émotion et surprise les premiers coup bas du jeune prince de l’immobilier américain.
Un film très moyen, je n’ai pas compris le parti pris du moitié documentaire, moitié film. Les personnages sont assez intéressants mais sont vue en surface… beaucoup de plans ne prennent pas sens et nombreux sont les faux raccords qui me dérange.
On sent dans le scénario (signé Gabriel Sherman, journaliste politique) une volonté d’être le plus factuel et le plus sobre possible. En matière d’expression de l’arrivisme et de la vulgarité de Donald Trump dans ses jeunes années, le film est sans doute en deçà de la réalité. Et c’est probablement mieux ainsi, pour rester crédible sans tomber dans la farce. En focalisant sur la relation entre Trump et son mentor, Roy Cohn, le film donne intelligemment à comprendre l’homme politique d’aujourd’hui, à partir de son ascension en tant qu’entrepreneur et homme d’affaires. Mais pas que : il donne aussi à comprendre son patriotisme, son rapport à l’autorité, à la vérité, aux femmes, aux maladies contagieuses… Dans ce roman d’apprentissage, c’est la figure du maître à penser et à agir, Roy Cohn, qui est la plus intéressante. Cet avocat fut le conseiller juridique du sénateur anticommuniste McCarthy (ce n’est pas dit dans le film) et l’ardent promoteur de la condamnation à mort des époux Rosenberg (c’est dit dans le film). Maniant offensivement et cyniquement le mensonge, le chantage et la corruption, il a fait d’un jeune entrepreneur un peu tendre un véritable golden boy, symbole d’un capitalisme tout puissant, sans foi ni loi. Une incarnation aussi du rêve américain dans ce qu’il peut avoir de plus opportuniste et démesuré. Les interprétations de Sebastian Stan (Trump) et de Jeremy Strong (Cohn) sont convaincantes. La reconstitution des années 1970 (décors, costumes, coiffures, formats et textures d’images) est soignée. La réalisation et la narration s’avèrent incisives et bien rythmées, à défaut d’être originales. L’ensemble n’atteint peut-être pas des sommets, cinématographiquement parlant, mais donne corps efficacement à un travail biographique à la fois pertinent et édifiant.
Même si on est anti Trump, un mauvais film demeure un mauvais film. D'abord car il est très ennuyeux. Ensuite, je suis de plus en plus gêné, comme dans la plupart des biopics, par la représentation des scènes quotidiennes. On a l'impression de rentrer dans l'intimité des personnalités réelles alors qu'il ne s'agit que de la vision des réalisateurs ou des scénaristes. Qui peut-être biaisée. Et cela même si un avertissement est signalé au début du film. Car peu de monde lit cet avertissement. Un mot pour les acteurs : beaucoup ont souligné la performance de Sebastian Stan dans le rôle de Trump. Mais je voudrais faire ressortir l'exceptionnel travail de Jeremy Strong (ressemblance étonnante avec Barack Obama...) dans celui du mentor de l'ancien président. 5 étoiles pour lui. PS : ceux qui connaissent un peu la carrière de Trump n'apprendront pas beaucoup mais ma note n'est pas basée sur cela. Un biopic, pour les gens les plus connus, n'est pas fait pour les experts.