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    Les Valseuses
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    318 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 janvier 2016
    Simplement; une épopée authentique chevauchée par deux monstres sacrés du cinéma, l'un à la réputation aujourd'hui sulfureuse, l'autre décédé prématurément, aux charismes inébranlables qui s'associent et s'adonnent à de joyeuses répliques au sein de scènes emblématiques, pronant une libération sexuelle, choquante à la sortie du film, provoquante aujourd'hui, percutant jusque dans la moëlle l'authenticité d'une époque perdue et idéalisée, montée à l'écran comme une fable impudique appuyée néamoins par un foisonnement de détails relictuels, comme ceux de la vie rurale estivale d'antan, installant confortablement le spectateur devant une oeuvre qu'on croirait, falacieusement, presque biographique, tellement elle se veut originale et naturelle dans les comportements sentimentaux du trio, trio devenu presque mythique.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 8 janvier 2016
    J'ai détesté Les Valseuses. Je peux comprendre que ce film avait fait beaucoup de bruits à l'époque quand il est sorti mais je ne comprends pas comment on peut apprécier les deux personnages principaux. La violence gratuite règne pratiquement du début à la fin. Je ne recommanderai jamais ce film.
    Erick E.
    Erick E.

    2 abonnés 100 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 avril 2019
    2 acteurs au sommet de leur talent, un duo fabuleux pour un film mythique, bien scandaleux à l'époque, de sacrés dialogues.
    un pure chef d'œuvre, le regretté Patrick...
    VOSTTL
    VOSTTL

    94 abonnés 1 932 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2015
    Voilà un film provocant, moderne pour son époque, (dé) culotté, savoureusement vulgaire, en tout cas, délicieusement grossier mais tellement vrai ! Bertrand Blier n’est pas Judd Apatow, car ce que je reproche à ce dernier, ce n’est pas son langage parfois cru (bien au contraire), surtout pendant la première demi-heure, mais le décalage entre le langage et les actes pudiques ; sans compter souvent une dernière partie qui se replace dans des rails de la morale. Bertrand Blier n’est pas moral, mieux : il s’en fout du politiquement correct, sa morale à lui, c’est le parlé vrai, c’est la sincérité du langage, la conjugaison du langage et des actes. Tout est cru, ça change du cuit, c’est-à-dire du prêt-à-penser. Tout est cohérent dans « Les valseuses ». Jusqu'à sa fin. Une fin qui n'interroge pas, au contraire, l'histoire continue mais ce n'est plus notre histoire... Ce n’est ni Jean-Claude, ni Pierrot qui m’ont amusé, c’est la mise en scène, les dialogues, les situations qui m’ont amusé. Jean-Claude et Pierrot ne m’inspirent ni antipathie, ni sympathie mais ces personnages sont des éléments parmi d'autres d’une histoire bien écrite et mouvementée. De tous les personnages, seule Marie-Ange m’a plu. Evidemment cela n’enlève en rien les interprétations brillantes des deux monstres : Depardieu, déjà en place, et Dewaere débutant et si prometteur que son absence me manque encore aujourd’hui. « Les valseuses » fait partie de ces films que l’on a vu il y a trente ans, que l’on croit connaître, et qu’on laisse de côté lors d’une énième diffusion, puis avec le temps qui passe, on se dit, oui, pourquoi pas, si on le revoyait, et on s’aperçoit qu’on ne le connaît pas. La perception n’est plus la même. C’est un film que l’on redécouvre à sa grande surprise. Un film, qui pour moi, a demandé du temps nécessaire pour « se retrouver ». Une deuxième lecture qui fait beaucoup de bien à l’âme. Oui, comme ça fait du bien d’être dérangé, d’être bousculé... Comme ça fait du bien cette liberté de ton.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 24 novembre 2015
    C'est un bon film français pour l'époque, il est assez plaisant à regarder. Il n'y a pas véritablement d'intrigue, on suit juste les pérégrinations de deux voyous (incarnés par Gérard Depardieu et Patrick Dewaere) et leurs rencontres plus ou moins bonnes au cours de leur périple.

    On apprécie ou pas l'ambiance années 70, on retrouve déjà le style typique de Bertrand Blier, les situations décalées et le je-ne-sais-quoi d'absurde dans les dialogues et l'interprétation. Même si le look et l'attitude de ces deux "lascars" d'avant l'avènement du rap peut aujourd'hui faire sourire, ils nous sont sympathiques malgré leurs frasques, leurs méfaits et leurs rapports un peu brutaux et machistes avec les femmes (s'ils ne violent jamais vraiment, ils vont très loin). Les scènes de nu paraissent crues et vulgaires, même aujourd'hui. Certains personnages subissent un sort bien peu enviable, ce qui met légèrement mal-à-l'aise, un constat désespéré et peu optimiste règne sur l'intrigue malgré les dernières répliques qui redonnent un peu d'espoir (même si elles sont très vulgaires).
    Florent B.
    Florent B.

    71 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 octobre 2015
    La comédie qui a fait scandaliser la France en 1974, devenant culte au fil des années et dont on ne se lasse pas de le revoir. Tout en dénonçant la France d'en bas, le film multiplie les péripéties de deux types moyens, en suivant leurs aventures à la fois tendre et grinçantes. Drôle et provocant, le trio Depardieu/Dewaere et Miou-Miou fonctionne à merveille. Certaines scènes et répliques, qui fusent, sont depuis dans le registre culte du cinéma français. A voir et à posséder.
    7eme critique
    7eme critique

    529 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 août 2015
    "Les valseuses" ou la belle complicité qui incarne cette jeunesse perdue en soif de conneries. Ici, nous avons droit à un excellent duo Depardieu/Dewaere (auquel on rajoutera un atout charme au milieu en la personne de Miou-Miou), pas mal de scènes et situations marrantes, et des expressions à l’ancienne bien savoureuses. Bien plus qu'une comédie, "Les valseuses" est une belle description de cette jeunesse égarée, et toujours d'actualité pour peu que l'on retire les "pattes d'éph". Un espèce de road-trip à la française comme on les aimait, et comme on les apprécie toujours aujourd'hui ! "On n'est pas bien là ?"
    Nyns
    Nyns

    214 abonnés 749 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 janvier 2016
    Le duo le plus insolent du cinéma français pour un Chef-d'œuvre d'une référence audacieuse inébranlable. Patrick Dewaere, destin brisé, nous confirme ici qu'il aurait eu une aussi belle et prolifique carrière que son acolyte Gérard Depardieu dans ce film signé Bertrand Blier de 1974. Regarder les Valseuses 40 ans après c'est clairement constater que l'on a "perdu" en esprit provocateur, c'est clair comme de l'eau de roche, personne n'oserait faire un film grand public comme ça aujourd'hui, de peur de se faite lyncher sur les réseaux sociaux, censurer par diverses associations conservatrices et même très peu distribuer... À quoi bon ? Déjà rien que le titre il fallait oser. Ah les années 70 hein. Bref. J'ai pas connu c'est normal, on souhaite toujours ce que l'on a pas et c'était toujours "mieux" avant. Enfin les Valseuses c'est l'arrogance fascinante, l'exemple type d'un romantisme pervers, incarné par les deux plus bels espoirs masculin du cinéma français de l'époque. Leur personnages vouent un culte sans pareil à l'immoralité et la décadence la plus plaisante, s'exprimant dans une grossièreté comique. Quand on voit la Miou-Miou, qui accepte avec une nonchalance sensationnelle sa non connaissance du nirvana, se laisser faire par les deux comparses c'est quelque chose quand même. Ça pouvait être complètement ridicule voire de mauvais goût mais non. Le génie habite ce film même. J'adore la scène avec Jeanne Moreau aussi, ils sont exceptionnels. Oui je finirais par ça : quelle présence, mais quelles présences ! Ils sont parfaits. De vrais comédiens en somme. Même si vous êtes étriqué d'esprit, voir ce film pour la prestance sans faille du duo qui ferait palir d'envie nos jeunes (mauvais) acteurs actuels. Ah... "On est pas bien là, paisible, à la fraiche, décontractés du gland ? ". Si ça c'est pas mythique, j'aimerais bien qu'on m'explique ce qui peut l'être.
    soulman
    soulman

    85 abonnés 1 209 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 juillet 2015
    A sa façon, un chef-d'oeuvre d'impertinence complètement en phase avec les années Giscard. C'est une plongée infernale dans la France profonde, celle des beaufs et du conformisme. Les deux lascars qui nous entrainent sont de parfaits anti-héros, obsédés sexuels, avides et paresseux que n'aurait pas reniés Céline. Depardieu et Dewaere sont étonnants de vérité, sans doute parce qu'ils étaient à l'époque assez proches de leurs personnages. Miou Miou est elle aussi magistrale, imposant sa gouaille avec un naturel désarmant, tout comme Jeanne Moreau, dans un autre registre, dont le beau personnage séduit nos Pieds Nickelés malgré lui.
    Les dialogues, comme ceux des "Tontons flingueurs" sont entrés dans la légende ("On est pas bien ? Paisibles ? A la fraîche ? Décontractés du gland... et on bandera quand on aura envie de bander...").

    C'était un coup de tonnerre dans la production cinématographique de l'époque, tant le langage et les situations étaient crus. Cette fraîcheur est toujours présente 40 ans plus tard et on peut d'ailleurs se demander si un tel film serait possible aujourd'hui. C'était la première réussite de Blier dont l'oeuvre sera par la suite jalonnée d'autres films tout aussi uniques, et parfois géniaux ("Buffet froid").
    SATSANGA
    SATSANGA

    8 abonnés 227 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 juin 2015
    Ce film culte de Bertrand Blier n'a toujours pas pris une ride . Réalisé au milieu des années 70, on y retrouve avec grand plaisir le duo Depardieu / Dewaere dans des dialogues explosifs, inégalés jusqu'à aujourd'hui, tant et si bien que ce chef-d'oeuvre reste incomparable à l'heure actuelle . Du grand cinéma d'auteur !
    CH1218
    CH1218

    196 abonnés 2 879 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2017
    Politiquement incorrect, le film de Bertrand Blier est empreint d’une libération/révolution sexuelle et d'une liberté aussi effrontée que provocatrice, totalement ancrées dans les années 70. Outre son côté sombre et dramatique par certains aspects, « les Valseuses » est également très drôle, soutenu par des dialogues aussi bien grivois que mordants. Ce succès révéla un brillant scénariste-réalisateur anticonformiste mais également trois grands acteurs. Gérard Depardieu, Patrick Dewaere et Miou-Miou explosent littéralement dans leurs rôles respectifs et frappent par leur totale décontraction et leur naturel confondant. Une œuvre inclassable, sorte de "Mai 68" du cinéma français, à laquelle personnellement j’adhère.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 mai 2015
    Je dois avouer que je n'ais pas été très réceptif au charme de ce film , néanmoins c'est sans conteste un film culte , hallucinant de provocation ( toujours maintenant ) , avec un Gérard Depardieu naturel , des répliques en or et qui soulève de nombreuses questions , sociales en particulier . La dernière partie m'a bien d'avantage plu que le reste du film . A voir de toute évidence
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 9 avril 2015
    Ce mardi 7 avril, dans le cadre des séances Il était une fois, présentées par Philippe Rouyer, la version restaurée du plus grand succès de Bertrand Blier, Les valseuses, était projeté dans les cinémas Pathé-Gaumont. Adulé autant que détester, le film allait drainer près de cinq millions de spectateurs, certains par sympathie, d’autre pour se convaincre de son immoralité. Quarante-cinq ans plus tard, le film n’a rien perdu de son irrévérence mais paraît tout aussi rétrograde qu’il fut un symbole de libertés.

    Dans les années soixante-dix, deux voyous, Jean-Claude (Gérard Depardieu) et Pierrot (Patrick Dewaere), tue le temps avec de petites combines. Un soir, ils empruntent une Citroën DS qu’ils ramènent à son propriétaire en fin de soirée. Seulement, celui-ci, accompagné de sa maîtresse, Marie-Ange (Miou-Miou), les attends avec un pistolet. Prenant la fuite, ils partent avec la jeune employée.

    Bertrand Blier qui présente le film ne cache pas ses intentions initiales, qui sont principalement de laisser la parole à des anti-héros prolétaires et de choquer le bourgeois à une époque où ils sont absents des écrans français. S’inspirant d’Orange mécanique de Stanley Kubrick (dont a parlé dans un article rétro sur Shining), il entend montrer des scènes de sexes sans se soucier de la décence, de la violence parfois gratuite, et une liberté dans des dialogues très crus. Sur tous ces points, on peut dire que Blier réussit son pari. Depardieu et Dewaere, gueules cassés autant que gueules d’amour, sont parfaits pour jouer les gros durs tout en laissant poindre une sensibilité tout à eux. Vivant au jour le jour de petits délits, occupant les maisons secondaires délaissés par de riches propriétaires absents, les deux compères vivent en marge de la société, rejetant une France qui n’est plus la leur, où l’on tire sur un jeune homme paumé, dans le dos, parce qu’il a eu le malheur d’avoir un code de l’honneur. En ce sens, au vu du soutien acquis par le bijoutier assassin de Nice, on en est encore au temps où l’on vilipende de sa fenêtre, hurlant à la mise à mort. Joyeux anarchistes, Jean-Claude et Pierrot ne sont pas des assassins. Malgré son parti pris un brin nihiliste, qui ne le cachons pas, à un charme certain, Les valseuses n’en a pas moins une saveur rance et dérangeante par d’autre aspects.

    Philippe Rouyer, pendant l’introduction au film, déclare que les deux voyous sont immédiatement sympathiques pour le spectateur et que cela tient au fait qu’il n’y a ni meurtre ni viol, autant dire qu’ils ont du cœur, ces brigands-là. Pas de viol, certes. Mais on frise constamment l’agression sexuelle caractérisée. On veut bien parler libération sexuelle et même la promouvoir. Certainement que Les valseuses choquait pour ses propos sans fard et que le film a ce bon côté de nommé posément les choses. C’était pour ainsi dire très rare de parler de sexe aussi ouvertement ailleurs que dans le cinéma érotique. Quand on voit que, de nos jours, Cinquante nuance de Grey fait sensation, on mesure que la pudibonderie est encore bien prégnante. Encore plus, quand on se rappelle la levée de bouclier qu’avait soulevé les longues scènes d’amour de La vie d’Adèle. Pour autant, la libération sexuelle dans Les valseuses est une intention galvaudée par un script et une mise en scène ouvertement machiste. La majorité des relations sexuelles des deux jeunes gens sont quasiment imposées à leur partenaire, les autres sont tarifées. Celles-ci, dans une sorte de fantasme misogyne, accepte leur sort et finissent par y prendre plaisir. Même l’héroïne campée par Miou-Miou est une idiote qu’ils doivent éduquer au plaisir et qui accepte d’être vendue à leur ami, Carnot (Gérard Boucaron). La principale préoccupation de Jean-Claude et Pierrot est d’ailleurs leur virilité. La seule femme qui sait qu’elle fait et mène la danse, Jeanne Pirolle (Jeanne Moreau), se suicide finalement.

    Si Bertrand Blier voulait donner un coup dans la fourmilière, en 1973, c’était réussi. Révélant Depardieu, Dewaere et Miou-Miou, trois monstres sacrés du cinéma français, Blier relance aussi sa carrière cinématographique qu’il allait abandonner au profit d’une carrière littéraire. Vendu pour un chef d’œuvre, Les valseuses, à bien y réfléchir, choque tout autant que La crème de la crème et reste un délire malsain pour mâle dominant. Sous prétexte d’anarchisme et de libération sexuelle, Blier y développe une vision bien à lui de cette dernière, laissant la femme à son rôle ancestral d’objet du désir et ne pouvant être conçu qu’à travers le regard de l’homme. Novateur en un sens, Les valseuses est tout aussi réactionnaire qu’il paraît libertaire.

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    Cthulhu Mantis
    Cthulhu Mantis

    26 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mai 2015
    Le meilleur film de Bertrand Blier, plus de 40 ans plus tard. Un incontournable chef d'oeuvre de liberté et de politiquement incorrect qui choquent encore ceux qu'ils le visionneront avec un regard vierge. Ce film est pour moi la plaque tournante du cinéma Français des années 70, le coup de poignard final qui tuera et mettra fin à la nouvelle vague qui peut être commencer à se faire vieillissante à cette époque et s'essouffler. La révélation aussi d'un trio d'acteurs composé de Gerard Depardieu, Patrick Dewaere et Miou-Miou qui sont de véritables anti-héros dans ce film. Avec des seconds rôles intéressant ( Huppert, Moreau, Fossey etc...).

    Avec un sous-genre de Road-Movie, deux amis Jean-Claude(Depardieu) et Pierrot(Dewaere) sont deux voyous au cœur tendre qui tue le temps, vivant en marge de la société part des petits larcins, parte en cavale à travers une France légère d'un coté et profonde de l'autre. Tout au long de leur périple les attends une série de mésaventure, de fuite faite de provocation, d'agression et aussi de rencontre tendre de bonheur et éphémère.

    Ce qui vous attends : Débauche à l'état pur, aucune morale et tout est permis.
    Les personnages ne sont jamais jugés sur leurs actes ou leur propos, car Blier transgresse les codes du cinéma et emmerdes les conformistes, propres et bien lécher comme Lelouch, Resnai etc...

    La musique de Stéphane Grappelli est excellente et ne fait que si bien coller à l'ambiance de cette ode à liberté et du plaisir.

    Fantasme de lactation érotique, voyeurisme et prostitution occasionnelle sont abordés dans une scène assez fabuleuse ou Depardeiu et Dewaere après s'être régalé de Brigitte Fossey donnant le sein a son bébé lui proposent de l'argent afin qu'ils puissent lui libérer la poitrine à leur tour.( spoiler: elle acceptera et en sera satisfaite de cette expérience
    ) Il y'a la différence d’âge dans les rapports sexuels, le fétichisme des culottes portées, la défloration et de façon récurrente l'exhibitionnisme, le triolisme et multiplication des partenaires.

    Sans interruption dans le rythme, sans ennuis, provocateur et émouvant de la part d'un réalisateur Français le plus inclassable et anticonformiste du cinéma Français.

    Un des meilleurs films jamais tournés.
    cactus83
    cactus83

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mars 2015
    les bêta des années 2000 ne retiendront que qq citations façon les bronzés et le machisme de façade.
    Il est évident que c'est un film sur la liberté sexuelle, sur l'écoute de son désir (et celui de l'autre) et sur la liberté en général dans une société qui censure l'expression du plaisir ou l'interprète comme de la vulgarité. C'est cette idée qui est explorée par un fantasme partagé dans un wagon, à la sortie d'une prison, au travers du personnage de miou miou ou d'une jeune fille en fleur, également dans la petite violence et le je m'en foutisme ambiant, pas du tout du machisme. Film achevé avec la même tendre oisiveté que les personnages qui le compose. Une vraie recherche d'humour par l'image, scène dans le cours d'eau, auto stop,...
    Un bon film qui prône le désœuvrement des 70's comme une valeur de la jeunesse, toujours mal compris aujourd'hui par des (jeunes) pisses froid cinéphiles de scenarii didactiques..comme une mise en évidence que le plaisir et la liberté sont encore tabou voire le fait d'une vie marginale, aujourd'hui.
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