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Votre avis sur Les Valseuses ?
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L'année 1974 vit la naissance d'une baffe dans la tronche, restée treize à l'affiche d'un cinéma des Champs-Elysées, et cette baffe dans la tronche c'est "Emmanuelle". Mais, cette année là, avec une façon de faire différente, il y eut une autre baffe dans la tronche : "Les Valseuses". Deuxième film de Bertrand Blier. Sept ans après le vrai premier. Seulement, et ça peut être bien regrettable, une baffe dans la tronche ne fait pas nécessairement un bon film... Car de ses "Valseuses" on peut bien entendu, ça parait même logique, en admirer la liberté de ton, la provocation incessante et les dialogues très osés, il n'empêche que concrètement parlant, on a pas grand chose à se mettre sous la dent. Que retenir ? Le tandem Depardieu/Dewaere fonctionnant à plein régime et deux ou trois répliques bien appuyées. Décontractés du gland, à la fraîche, comme le dit Gégé. Et aussi que, de nos jours, plus personne ne prend le risque de faire un film pareil.
Libertaire et mélancolique. Brutal et poétique. Drôle et déchirant , souvent crument relaté, le parcours chaotique de deux voyou pommés - un Depardieu charismatique et un Dewaere d'une justesse et d'une drôlerie irrésistible - étant tout l'un pour l'autre accrochant dans leur bourlingue les dessous d'une pute insensible interprété par la délicieuse Miou Miou !
Le tout remarquablement dirigé par Bertrand Blier.
Un film culte, intemporel, indémodable que je recommande à tous ceux et toutes celles qui ont leurs "valseuses bien accrochées.
Le tout remarquablement dirigé par Bertrand Blier.
Un film culte, intemporel, indémodable que je recommande à tous ceux et toutes celles qui ont leurs "valseuses bien accrochées.
Bon il fallait le voir, et bien c'est fait ! Un film qui a marqué son époque, je peux le comprendre, par contre il ne m'a pas marqué du tout. Hormis le bon jeu du duo Depardieu-Dewaere, quel ennui !!
Des scènes longues, trop longues et finalement road-trip inintéressant.
Des scènes longues, trop longues et finalement road-trip inintéressant.
Bulle d'air frais dans le cinéma Français des années 70, les valseuses suit le parcours de deux anti-héros, pas très sympathiques mais libres, porté sur la drague, la frime, la provocation, la rigolade, l'amour libre et pas trop prêts à se ranger des voitures. En faisant de la théorie, on dira que le film marque la rupture de deux mondes, l'un ordonné quand l'autre veut surtout se donner du bon temps. La narration est un peu inégale mais comporte des scènes qui ont bien mérités d'être cultes (la partie à 3 Dewaere, Miou-Miou, Depardieu, la scène du bowling). Une échappé belle
Je comprends que ce film en choque plus d'un(e) et qu'il ne plaise pas à tous...C'est vrai que le duo Depardieu . Dewaere est excellent, voire surprenant, et que dire de Miou-Miou que l'on découvre dans un rôle inattendu (mais agréable à l’œil), mais l'ensemble nous donne un film spécial, voire bizarre. Les dialogues sont excellents, mais comme évoqué plus haut, certains choqueront, tout comme certaines scènes (la "découverte" de la jeune Jacqueline notamment). Cependant, c'est pas un mauvais film mais je ne comprends pas qu'on en fasse une des références françaises...
Arthur Debussy
Excellent! Pourtant on peut dire qu'on nous le rabâche, à coups de rediffusions etc. Mais difficile de résister devant la naïveté spontanée de l'auteur et de ses formidables acteurs. Le trio de tête Miou-Miou/Dewaere/Depardieu est inoubliable, peut-être pas dans leur meilleur rôle mais certainement dans l'un des plus sympathiques! Evidemment le film ne fait pas dans la dentelle, il est parfois maladroit et souvent grossier (pour notre plus grand plaisir), mais il possède au moins une qualité : il n'est pas ambigu. Pas d'hypocrisie, et au fond pas de « malsain » puisque Blier assume tout. La femme n'est pas un objet mais bien un être humain désirable, et ce serait profondément méconnaître l'auteur que de le traiter de mysogine. Difficile de penser qu'aujourd'hui on pourrait faire un film de cet accabit, alors que paradoxalement la sexualité n'a jamais été aussi exacerbée que dans notre société actuelle, et pas pour le meilleur. Bertrand Blier ose un propos décalé et sincère, et c'est cela qui rend «Les Valseuses» si particulier et si pérenne. « Film d'époque » sans doute, mais film intemporel aussi, et le peu de rides qu'on peut lui trouver aujourd'hui est tout à fait révélateur de sa pertinence. Bien sûr c'est un film sur la libération sexuelle, mais il serait dommage de n'y voir qu'une "histoire de cul" et de passer à côté de la critique de la société de l'époque. Dans un geste frondeur et épris de liberté, définitivement touchant, Bertrand Blier livre avec ce film un manifeste pour la vie telle qu'il la ressent, et qui finalement vaut bien toutes les grandes théories sur le sujet (comparer ce film avec «Orange Mécanique» ne me semble pas très approprié, le film de Blier étant beaucoup plus humain et sensible - et bien sûr moins accompli cinématographiquement parlant). Enfin bref on aime ou on aime pas, c'est sûr que pour le coup Blier n'a pas livré une réalisation magistrale histoire de contenter les gens au moins sur un point, mais pour ma part je ne peux que saluer la liberté de ton, surtout vu l'ultra-conformisme actuel. [2/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
Film culte, certes, mais est-ce pour autant un grand film ?
Avec ses allures de Godard (le meilleur : A bout de souffle ou Pierrot le fou), Les Valseuses décrit une errance hédoniste de deux jeunes gens d'une vingtaine d'année (paraît-il) : Gérard Depardieu et son compère Patrick Dewaere. Bertrand Blier joue la carte de l'irrévérence et de la vulgarité pour "bouleverser" le Cinéma français. Et c'est vrai qu'un tel film a fait couler de l'encre, ce qui n'est pas totalement mauvais pour le cinéaste. Car dès lors, sa réputation est faite, mais en ce qui me concerne, c'est celle d'un bonhomme quasiment antipathique et surtout bien ennuyeux. Il sait s'entourer de bons acteurs : Depardieu et Dewaere, secondés par des femmes dont ils vont chambouler la vie à jamais : Miou-Miou en coiffeuse légèrement vêtue, Brigitte Fossey en épouse de militaire bien coincée, Jeanne Moreau, plus tellement jeune, qui sort de prison, et enfin la toute jeune Isabelle Huppert. Mais aussi excellents que soient les acteurs, ils ne parviennent pas à sauver un scénario trop mou, œuvre d'un paresseux qui pensait que pasticher la Nouvelle vague était amplement suffisant.
Avec ses allures de Godard (le meilleur : A bout de souffle ou Pierrot le fou), Les Valseuses décrit une errance hédoniste de deux jeunes gens d'une vingtaine d'année (paraît-il) : Gérard Depardieu et son compère Patrick Dewaere. Bertrand Blier joue la carte de l'irrévérence et de la vulgarité pour "bouleverser" le Cinéma français. Et c'est vrai qu'un tel film a fait couler de l'encre, ce qui n'est pas totalement mauvais pour le cinéaste. Car dès lors, sa réputation est faite, mais en ce qui me concerne, c'est celle d'un bonhomme quasiment antipathique et surtout bien ennuyeux. Il sait s'entourer de bons acteurs : Depardieu et Dewaere, secondés par des femmes dont ils vont chambouler la vie à jamais : Miou-Miou en coiffeuse légèrement vêtue, Brigitte Fossey en épouse de militaire bien coincée, Jeanne Moreau, plus tellement jeune, qui sort de prison, et enfin la toute jeune Isabelle Huppert. Mais aussi excellents que soient les acteurs, ils ne parviennent pas à sauver un scénario trop mou, œuvre d'un paresseux qui pensait que pasticher la Nouvelle vague était amplement suffisant.
Il s'agit bien sûr d'un excellent film, avec un Gérard Depardieu frais et jeune. Une manière simple de montrer du cinéma, une sorte de "road movie" ponctué d'amour libertin et de situations grotesques.
On s'amuse, on sourit, on rigole. Bertrand Blier peut se vanter et se féliciter d'un tel chef d'oeuvre, car un bon nombre de ces autres long métrages ne lui arrivent pas à la cheville.
Un film qui va tous seul, toujours tous droit.
Il y a une question qu'il faut se poser pour ce film... Est-ce la même DS ?
spoiler: Bien que les plaques ne correspondent pas, c'est un mystère que le réalisateur laisse volontairement planer, mais je dois avouer qu'une réponse négative me semble plus vraisemblable.
On s'amuse, on sourit, on rigole. Bertrand Blier peut se vanter et se féliciter d'un tel chef d'oeuvre, car un bon nombre de ces autres long métrages ne lui arrivent pas à la cheville.
Un film qui va tous seul, toujours tous droit.
Il y a une question qu'il faut se poser pour ce film... Est-ce la même DS ?
spoiler: Bien que les plaques ne correspondent pas, c'est un mystère que le réalisateur laisse volontairement planer, mais je dois avouer qu'une réponse négative me semble plus vraisemblable.
Convaincu qu'il ne percerait pas en réalisant des films bancaux, Blier a décidé de donner un coup de tête au cinéma français en sortant sans doute le film le plus provocateur de sa carrière. Il peut être considéré comme un premier pas dans sa filmographie étrange, mais pas parmi ses meilleurs. C'est une Orange Mécanique à la française, rassemblant les scènes obscènes et violentes comme Kubrick l'avait fait avant lui. Si vous ne connaissez pas Blier, son premier film est une introduction à son univers décalé et un tantinet critique.
gimliamideselfes
C'est le quatrième film de Blier que je vois, et je crois que j'en arrive toujours au même constat, oui ça me fait rire, oui les situations sont géniales, c'est extrêmement bien dialogué, Blier a un sens de l'absurde hors du commun et il créé des situations qui sont justes géniales.
Effectivement, il est dur de ne pas rire lorsque Depardieu se met à toucher le cul à Dewaere en lui disant "quoi ma main ?", ou bien lorsque Depardieu renifle des petites culottes en tentant de deviner l'âge de la fille qui les a porté. Quelque part ça relève du génie pur et dur, c'est à la fois d'une stupidité sans nom, mais aussi d'une grossièreté, d'une vulgarité absolument géniale.
Donc oui ce film me fait rire, parce que tout est là pour faire rire, les personnages, les situations, les dialogues, seulement j'ai plus de mal avec le rythme du film, le trouve que 1h50, c'est très long, à un moment, même si les situations sont toujours géniales, je trouve ça lent, et long et je m'ennuie un peu.
Par exemple tenue de soirée j'avais adoré le début, et puis sur la fin, j'étais assez déçu, ben là je trouve qu'il y a quand même un gros passage à vide vers l'heure de film.
Il manque pour moi quelque chose qui m'entraîne complètement dans le film et son univers.
Après les acteurs sont géniaux, de Depardieu à Hupert, en passant par Moreau et le tout est délicieusement barré, mais à mon grand regret je n'arrive pas à entrer totalement dans le film pour rire de tout mon content tout le long.
Effectivement, il est dur de ne pas rire lorsque Depardieu se met à toucher le cul à Dewaere en lui disant "quoi ma main ?", ou bien lorsque Depardieu renifle des petites culottes en tentant de deviner l'âge de la fille qui les a porté. Quelque part ça relève du génie pur et dur, c'est à la fois d'une stupidité sans nom, mais aussi d'une grossièreté, d'une vulgarité absolument géniale.
Donc oui ce film me fait rire, parce que tout est là pour faire rire, les personnages, les situations, les dialogues, seulement j'ai plus de mal avec le rythme du film, le trouve que 1h50, c'est très long, à un moment, même si les situations sont toujours géniales, je trouve ça lent, et long et je m'ennuie un peu.
Par exemple tenue de soirée j'avais adoré le début, et puis sur la fin, j'étais assez déçu, ben là je trouve qu'il y a quand même un gros passage à vide vers l'heure de film.
Il manque pour moi quelque chose qui m'entraîne complètement dans le film et son univers.
Après les acteurs sont géniaux, de Depardieu à Hupert, en passant par Moreau et le tout est délicieusement barré, mais à mon grand regret je n'arrive pas à entrer totalement dans le film pour rire de tout mon content tout le long.
Entre Epicure et Beckett.
Le film est déroutant. Il emprunte des voies totalement folles. Entre le sexe, l'amoralité et la juxtaposition de petits plaisirs nait une jouissance de la vie on ne peut plus simple et jubilatoire. Car le film semble chercher le fondement de nos existences, en abolissant toutes les normes. Très soixante-huitard mais pas que, Les Valseuses nous font entrevoir une poésie de l'errance, où les deux acolytes plongent. Le film passe de la déroute à la dérive. Lentement, quelque chose de cette poésie mièvre des choses simples et de la jouissance se transforme en un romantisme désespéré, une course vers le vide. Finalement, les deux héros attendent quelque chose qui ne viendra jamais et nous ne savons pas quoi, quelque chose qu'aucuns plaisirs ne saurait combler. Les Valseuses sont avant tout des danseuses, de belles femmes, charnelles, des rencontres, des personnes qui servent de relais aux deux vauriens. Et chaque rencontre relance le même mouvement, la même errance, inexorablement... C'est donc en cela une très belle comédie dramatique.
Le film est déroutant. Il emprunte des voies totalement folles. Entre le sexe, l'amoralité et la juxtaposition de petits plaisirs nait une jouissance de la vie on ne peut plus simple et jubilatoire. Car le film semble chercher le fondement de nos existences, en abolissant toutes les normes. Très soixante-huitard mais pas que, Les Valseuses nous font entrevoir une poésie de l'errance, où les deux acolytes plongent. Le film passe de la déroute à la dérive. Lentement, quelque chose de cette poésie mièvre des choses simples et de la jouissance se transforme en un romantisme désespéré, une course vers le vide. Finalement, les deux héros attendent quelque chose qui ne viendra jamais et nous ne savons pas quoi, quelque chose qu'aucuns plaisirs ne saurait combler. Les Valseuses sont avant tout des danseuses, de belles femmes, charnelles, des rencontres, des personnes qui servent de relais aux deux vauriens. Et chaque rencontre relance le même mouvement, la même errance, inexorablement... C'est donc en cela une très belle comédie dramatique.
Essayez aujourd'hui de présenter un projet à un producteur qui raconte la vie de deux lourbards qui s'en battent les couilles du "Travailler plus patati patata..." et qui ne pensent qu'à voler et baiser, le tout intitulé "Les Valseuses", et vous verrez la tronche qu'il fera. Et bien pourtant à une période, c'était possible. Il y avait un fort vent de liberté qui soufflait, bref une époque où on aurait bien aimé avoir vingt ans, ceci avant que l'anticyclone du politiquement correct (qui fait chier sérieux celui-là !!!) l'atténue très très fortement. En attendant "Les Valseuses" c'est du Bertrand Blier qui se laisse regarder grâce à son insolence bien sûr, à quelques bons dialogues bien fleuris dans ce sens et à un trio d'acteurs qui s'en donne à coeur joie. Mais comme dans tous les Bertrand Blier, le sujet a bien du mal à tenir sur sa durée et l'ensemble manque souvent de rythme. Une oeuvre intéressante quand même en partie pour les raisons météorologiques citées ci-dessus.
Un film complètement iconoclaste mais qui dégage étrangement beaucoup de poésie. Choquant, drôle, touchant mais toujours avec des acteurs de grand talent.
Tres bon film sur la période 68, complétement fou et drole, il serait impossible de le refaire maintenant.
Ma critique de Les Valseuses :
http://tedsifflera3fois.com/2011/09/14/les-valseuses-critique/
http://tedsifflera3fois.com/2011/09/14/les-valseuses-critique/
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