Un film sur deux ordures, sans aucun humour, avec quelques scènes racoleuses Les Valseuses ne méritent même pas un léger détour, sauf pour les inconditionnels dIsabelle Huppert qui peuvent lapercevoir lors des 5 dernières minutes
Du rire, des larmes, de l'émotion, de la provocation, de la bêtise, bref du cinéma! Dans, Les Valseuses, tout y est! Plus qu'un film culte, Blier a réalisé un chef-d'œuvre, qui au delà du sexe et de sa libéralisation, traite d'une société et d'un certain état d'esprit. C'est ce genre de film avec d'aussi bons comédiens qui font aimer le cinéma !
Insupportable de mépris vis à vis des femmes et de bêtise crasse primaire; les années 70 dans ce qu'elles ont de pire, la complaisance, la vulgarité, le sexisme, l' l'inconscience , à vomir, beuuuurk !!!!
1968 a changé bien des choses en matière d'évolution des moeurs, n'en déplaise à ses détracteurs. Les barrières morales se sont élargies, la censure s'est relâchée et la liberté d'expression comme de création artistique en sont sorties fortement gagnantes. Emblème de l'anticonformisme Hexagonal caractéristique des années suivant les événements de Mai, "Les Valseuses" marque historiquement l'explosion de Bertrand Blier et de son trio d'acteurs devenu vedette Depardieu/Dewaere/Miou-Miou. Revu trente-cinq ans plus tard, il apparaît comme un symbole de la révolution sexuelle, bien plus explicite et plus virulent moralement que ce que l'on veut bien nous présenter aujourd'hui. Cette comédie débridée part effectivement sur des chapeaux de roues avec la présentation de deux jeunes voyous pas bien méchants en cavale, s'alimentant de larcins en tous genres (particulièrement de voitures) et réellement motivés par l'unique notion d'évasion, quitte à ce que cela se transforme ici et là en partie de débauche. On assiste alors à une succession de scènes très drôles, bien senties, avec un humour certes régulièrement en-dessous de la ceinture mais véritablement poilant. La seconde partie du film, plus lente et presque émouvante traîne parfois en longueur. Pourtant, elle retient notre attention au cours d'une séquence osée démythifiant totalement Jeanne Moreau. En terme de bras d'honneur destiné au "vieux" cinéma, on ne pouvait pas faire mieux ! Globalement, "Les Valseuses" souffre néanmoins d'une mise en scène trop plate et reculée, ne se cantonnant hélas qu'à une narration bien sage et des plans d'ensemble pas franchement inventifs, bref pas à la hauteur du propos. Les dialogues sont mordants, les interprètes au diapason et l'on passe finalement deux très bonnes heures devant une farce subversive dont la liberté de ton est la principale qualité. Plusieurs répliques hilarantes l'ont dressé au rang de film-culte, sans tenir compte de limites évidentes. Pour retrouver le sourire.
Un film incroyablement bien écrit et au dialogue qui fusent interprété par de jeunes comédiens de l'époque fit beaucoup de bruits à sa sortie , il à forcément un peu vieilli et est finalement assez représentatif des 70's .
Le grand chef d'oeuvre de Bertrand Blier... Avec en tête d'affiche l'exceptionnel tandem Gerard Depardieu/Patrick Dewaere ! Que peux-on demander de plus ? "Les Valseuses" est un véritable coup de maitre, qui va loin dans la provocation aussi bien que dans la sensibilité, on a affaire a un film tres émouvant, avec une grande histoire d'amitié, et en même temps intensément drôle, d'un humour particulièrement noir ! Un film tres osé, et tres réussi ! Grandiose.
Célébré comme un sommet d'impertinence, le film qui révéla le trio Gérard Depardieu, Patrick Dewaere et Miou-Miou s'impose surtout comme un sommet de bêtise. On y suit les conneries de deux voyous foncièrement antipathiques mises en scène dans le seul but, de l'aveu même de Bertrand Blier, de choquer le bourgeois. Ca se veut provocateur mais c'est avant tout pénible et d'une imbécilité affligeante. Prétendue ôde à la liberté, "Les Valseuses" fait preuve d'une intrigue dépourvue de fond, desservie par des dialogues nullissimes. On est très loin de l'humour noir et absurde qui fera tout le sel de Buffet Froid réalisée une dizaine d'années plus tard par le même Blier. Plus que l'ennui, c'est l'agacement qui prend possession du spectateur qui n'a d'autre envie que de gifler les deux abrutis campés par Depardieu et Dewaere. Une gigantesque arnaque.
Une œuvre-culte injustement oubliée depuis quelque temps,alors qu'elle a fait souffler un fort vent de révolte et de liberté sur le cinéma français. Deux anarchistes en cavale ne pensent qu'a vivre d'amour et d'eau fraîche,en dérobant des voitures à l'occasion et à décoincer les femmes les plus rétives. Quant on pense,on imagine immédiatement Gérard Depardieu et Patrick Dewaere faire les 400 coups,comme poursuivre une rombière en caddie ou persecuter(si l'on veut!)une jeune mère de famille dans un train. On se souvient aussi de la scène hilarante de la petite culotte,comparé à un vin millésimé ou celle plus scabreuse du suicide équivoque de Jeanne Moreau. Le film parle beaucoup de la libération sexuelle,des femmes en particulier. Miou-Miou qui ne parvient pas à avoir le moindre orgasme! On y parle crûment,mais jamais avec vulgarité. Depardieu et Dewaere(duo formidable complémentaire,la gouaille de l'un répondant à la mélancolie de l'autre)y incarnent certes des trublions,mais aucunement violents. Ce qu'ils cherchent,c'est profiter de leur jeunesse au maximum avant que les contraintes de la vie réelle ne les rattrapent. Succulents dialogues et culot monstre,qui dicteront toute la filmographie décalée de Bertrand Blier.
Difficile de juger un film vieux de plus de 30 ans. Pour ma part il en est ressorti deux choses, de la violence et de la vulgarité, n'étant fan ni de l'une ni de l'autre,je mets une note sévère
Un pur plaisir. Que ce soit pour les dialogues savoureux, les envolées lyriques ponctuées d'obscénités de Depardieu, les scènes cultes ou le scénario délirant, Les Valseuses réalise un sans faute. La complicité entre Depardieu et Dewaere est sublime, on assiste ici à la naissance d'un duo génial, l'un des meilleurs que le cinéma français ait connu, si ce n'est le meilleur. Quant aux acteurs principaux, ils sont tous parfaits dans leur rôle, je retiens surtout la prestation de la jeune Isabelle Huppert. Et, évidemment, n'oublions pas la sublime Miou-Miou, dont le personnage est totalement opposé au duo fou Depardieu/Dewaere, ce qui les met encore plus en valeur. Les quelques morceaux apportés par le génial Stéphane Grappelli collent parfaitement à l'ambiance, la mise en scène est impeccable... Un film jouissif, à voir et à revoir.
Rarement l’irrévérence libertaire aura été aussi drôle et sympathique que dans Les Valseuses, œuvre emblématique d’une époque marquée par la révolution sexuelle et qui a l’audace de ne pas se contenter de mettre en images l’éclatement des cadres, mais de penser sa mise en scène comme un camarade supplémentaire à la joyeuse bande d’amis qui nous passionne tant. Il y a un peu d’À Bout de souffle là-dedans, dans la manière qu’a Pierrot (le fou) de chuter sur le sol, blessé par une balle de revolver ; dans la manière aussi qu’a Bertrand Blier de filmer le mouvement, l’ivresse d’un quotidien où l’instant équivaut à la somme de tous les possibles et de tous les dangers. Cependant, Bertrand Blier n’est pas Jean-Luc Godard : ce qui l’intéresse, ce sont les réprouvés d’une société qui n’avaient droit jusqu’alors qu’à des rôles d’antagonistes dans les thrillers ou les polars. Avant d’être des âmes, ses personnages sont des corps tantôt massifs – Gérard Depardieu et Patrick Dewaere – tantôt plus fragiles – l’adolescente interprétée par Isabelle Huppert – dont les relents misogynes ne sont que les reflets d’une ségrégation politique qu’ils poussent jusqu’à l’outrance. On passe des trains déserts à des zones dépeuplées, villages fantômes qui ne paraissent prendre vie qu’au moment des vacances estivales. On passe d’une banlieue à une maison de campagne. À chaque fois, une rencontre motivée par le sexe se mue en chapitre d’une odyssée de la camaraderie où le partage règne en maître. Les personnages traversent les espaces et transcendent les classes sociales pour prôner un éclatement général des cadres moraux. Les Valseuses pourrait se résumer ainsi : la soif de mobilité. Plaisir de l’excès, goût de la provocation, la démarche de Blier se joue des clichés au point de les transformer en ressorts burlesques : il suffit de voir les tentatives avortées qu’essuient Jean-Claude et Pierrot à faire jouir Marie-Ange pour se délecter devant un cadrage minutieux et audacieux, où le mouvement frénétique des bassins masculins se heurte à la fixité d’un hors-champs impossible. Les dialogues s’avèrent truculents et contribuent grandement à la gouaille de l’ensemble : rien n’est interdit, et cette jouissance du verbe et de l’insulte produit, de façon paradoxale, une grammaire de l’amitié qui écrit ses lignes dans l’encre noire des marges prohibées. Les Valseuses a le sexe comme obsession et le cinéma comme finalité, si bien qu’au-delà d’être une œuvre devenue aujourd’hui culte, il s’agit bel et bien d’un corps artistique aussi improbable qu’indispensable. De quoi jeter Marie-Ange, encore et encore, dans le canal.
Je n'ai aucune idée de la raison ou du cheminement d'idée qui m'a amené à regardé un film qui porte comme titre le "doux nom des roubignoles", peut-être était-ce pour agrandir ma culture du cinéma français à l'époque où il était capable de livrer de véritables chocs comme celui-ci, mais en tout cas, malgré le trop grand nombre de femmes toutes nues et le manque de structure, on a donc une sympathique comédie (début d'une longue énumération) totalement décomplexée, encore provoquante aujourd'hui, introduisant un duo puis trio savoureux, représentant le regretté Patrick Dewaere dans un de ses premiers et derniers instants de gloire, et dressant une critique de la société de l'époque en même qu'un hymne à la liberté plein d'alégresse (fin d'une (pas si longue) énumération). Pas du chef d'oeuvre mais du culte, c'est un peu trop "libération sexuelle wouhouhou !!!!" pour que ça m'enchante véritablement en tant que pauvre innocent prépubère, mais encore une fois c'est sympa et ça ne se referra ni ne se reverra surement plus jamais, surtout dans le cinéma français d'aujourd'hui. Conclusion : Bon, vous me direz que c'est pas vraiment le genre de film que je devrais voir à 12 ans, mais pour une fois qu'il n'y a rien de vraiment malsain (Heuuu... A part un suicide et peut-être pour le coup la scène réservée à la jeune Isabelle Huppert) dans un film de ce genre, mieux vaut profiter profiter de la transmission de toute cette joie de vivre plutôt que de pester contre les scènes de relations... Intimes...
Ce film est à vomir et il n'est qu'une incitation au viol et aux agressions sexuelles en tous genres. Parfois, j'en arrive même à me demander si la tolérance médiatique pour ce genre de film ne cache pas quelque chose d'autrement plus malsain. Malheureusement, ce genre de films à gerber continue d'exister sous l'oeil bienveillant d'une société machiste qui confond tolérance et mépris des femmes. J'ai mis une note de 0.5 à défaut de pouvoir mettre un zéro pointé.
Brigitte Fossey : "Je ne peux pas voir…" Après avoir revu l'extrait de la célèbre scène du train, dans lequel son personnage est rejoint par deux voyous Jean-Claude et Pierrot (incarnés respectivement par Gérard Depardieu et Patrick Dewaere), Brigitte Fossey a expliqué la raison pour laquelle elle ne voulait plus la revoir. "Je ne peux pas la voir parce que c’est une agression", a-t-elle déclaré dans un premier temps. Celle qui assume toujours d'avoir signé la tribune de soutien à Gérard Depardieu a ensuite ajouté : "Quand une fille est troublée, elle est vulnérable, elle ne peut pas se battre. Ça ne servirait à rien de se battre puisqu’il y a deux personnes très fortes qui peuvent lui casser la gueule et faire ce qu’elles veulent. C’est une scène sur le trouble. Je ne connais pas une seule fille, une jeune fille, qui n’a pas été troublée à un moment donné par un geste déplacé d’un homme plus âgé. La véritable agression, c’est d’agresser le libre-arbitre, d’agresser l’âme, d’agresser la volonté".