Adapté du roman éponyme de Barbara Robinson, "The Best Christmas Pegeant Ever" réinterprète l’esprit de Noël avec une tendre irrévérence. Au cœur du récit, les Herdman, des enfants marginalisés et jugés "mauvais" par leur communauté, bouleversent l’ordre établi en s’invitant dans un spectacle de Noël.
À travers un humour mordant, le film critique la superficialité des traditions religieuses et pointe l’obsession des apparences d’une communauté qui, sous des airs d’indignation, masque son refus de l’altérité.
D'un point de vue formel, outre une grammaire de cinéma fonctionnelle, le film trébuche sur quelques maladresses de post-production : des paysages sonores étrangement creux, une partition hésitante, et une voix off explicative qui alourdit la narration. On imagine sans peine un montage épuré où le film se suffirait à lui-même, laissant l’émotion transparaître sans filtre.
Malgré ces failles, le film est porté par une esthétique chaleureuse et un casting remarquable, notamment la jeune actrice incarnant Imogene, magnétique et bouleversante.
L"humour est percutant, le tempo comique parfaitement maîtrisé. L’ensemble demeure doux, drôle et profondément touchant. Ici, les Herdman réinventent Noël, non pas en l’embellissant, mais en lui redonnant son sens originel : une fête de compassion et d’ouverture, où l’on accueille les marginaux non comme des intrus, mais comme des révélateurs de vérités oubliées. Dès lors, toutes les maladresses sont pardonnées et je passe un très agréable moment.
C’est une œuvre réconfortante qui, sous ses allures modestes, offre l’un des plus brillants mélanges de foi et de satire qu’ait produit la littérature, et qui, à l’écran, se déploie comme un antidote. Une véritable célébration de l’esprit de Noël qui, pour peu qu’on s’y attarde, réchauffera les cœurs tout au long de la saison.
Grace se porte volontaire pour diriger la crèche de Noël de leur petite ville qui est connue pour cette tradition qui attire un large public. Une grande pression et beaucoup de doutes notamment quand les Herdman, les pires enfants au monde, décident d'y participer... Si ces enfants sont terribles, on remarque qu'aucun adulte ne vient leur tendre la main malgré les grands discours au sein de leur communauté... Habitué des productions religieuses, Dallas Jenkins revient vite sur le droit chemin avec un film sur la solidarité et le vrai sens de Noël. Malgré le titre, j'attendais autre chose de ce film surtout après une telle présentation des enfants. Je pensais voir leurs 400 coups pour comprendre leur réputation, mais ce n'est qu'un petit film de Noël inoffensif certes, mais fade et ennuyeux.