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Spider cineman
152 abonnés
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3,5
Publiée le 15 juillet 2024
Avant première canadienne Sortie de sa communauté religieuse isolée, on accompagne cette jeune fille dans sa découverte du monde extérieure à la recherche de sa sœur, une recherche qui s avère une découverte sous un nouvel œil de notre monde. Les interprétations assez bonnes nous font parcourir ce chemin de manière agréable et touchante.
« Depuis que tu es partie, tu es partout. » Lorsque sa sœur Sarah quitte leur communauté religieuse, Clara est tellement déboussolée qu'elle décide de partir à sa recherche. Un départ vers l'inconnu, loin de tout ce qu'elle a toujours connu... La peur, la curiosité, le doute, l'adolescente passe par toutes les émotions en explorant cet environnement où vivent les égarés comme ils les appellent. Avec ce film, Nathalie Saint-Pierre ne critique pas ce style de vie pour en encenser un autre puisque les personnes rencontrées par Clara ne respirent pas la joie de vivre, mais elle dénonce l’endoctrinement de ce milieu avec des enfants privés de leur libre arbitre. Cependant, elle ne se gêne pas pour s'amuser des différences entre les deux mondes à travers le personnage d'Édith Cochrane qui est franche et drôle. Si les recherches ponctuent l'histoire, elle reste focalisée sur Clara qui se questionne sur sa vie et son avenir. Un récit d'émancipation, une quête de liberté, un drame attachant et sensible dans sa naïveté et sa sensibilité.
Une adolescente, Clara, découvre la grande ville, Montréal, à la recherche de sa sœur, Sarah, qui a fugué. Un récit d'apprentissage, le troisième long-métrage de Nathalie Saint-Pierre ? Oui, sans aucun doute mais plus chargé d'enjeux que bien d'autres puisque Clara et Sarah ont toujours vécu dans une communauté fondamentaliste chrétienne, isolée du monde et de ses "égarés." Entre ces deux univers, plutôt que de les opposer frontalement, la réalisatrice a choisi de suggérer plus que de démontrer les changements dans la personnalité de son héroïne, sans idéaliser la ville, où ses habitants ont aussi besoin de béquilles existentielles, sous formes d'alcool, de drogue, de musique (c'est mieux) ou d'amour (pas mal aussi mais parfois décevant). Sur la terre comme au ciel échappe donc à la caricature, hormis pour le personnage de la tante de Clara et durant une des ultimes scènes, aux dialogues très appuyés et en définitive, inutiles. Nanti d'une B.O excitante, le film doit surtout beaucoup à la jeune actrice Lou Thompson dont l"épaisse chevelure rousse et le visage très expressif semblent appartenir à une extraterrestre qui découvre les humains. Il faut noter enfin l'originalité des prises de vue dans un Montréal rarement montré de cette manière.
Vu en avant-première, L'actrice principale joue très bien. D'autant mieux que le rôle n'est pas facile et qu'elle est jeune. Beaucoup de très bonnes chansons (ils sont forts pour la musique les Canadiens, nous on a Vianney)
Néanmoins la fin est décevante bien qu'elle soit prévisible. spoiler: L'auteure à préférer que l'héroïne choisisse la facilité et les plaisirs immédiats. Pas de problème pour ce choix mais pour ça, elle travestie la réalité et se trahis elle-même. Exemple : spoiler: Clara découvre que son copain lui mentait et volait, et que les gens dans la rue ne se préoccupaient pas d'elle, même quand elle pleure, bref que c'est un monde qui se fou des autres. Elle préfère défendre ce monde alors que sa mère essaye de la protéger en lui disant que ce monde vole ment et se fou des autres. En gros elle a eu la preuve que sa mère disait vrai mais elle préfère quitter sa famille pour des chips et du patin à glace.
Bref rejeter Dieu pour des plaisirs fugaces. Théologiquement et logiquement c'est une erreur énorme (Les gens cultivés auront reconnu le pari philosophique de Blaise Pascal)
film nietzschéen : pour quoi nier l'ici-bas pour un au-delà improbable - interprétation exceptionnelle, humaine, très jolies couleurs, très belle lumière, bonne musique - des actrices à revoir - vu en vacances au Québec
J'ai eu du mal à comprendre certains dialogues mais en gros j'ai compris. Ce film montre que les religieux comme les autres ne comprennent pas Dieu. La fin ne donne aucun espoir, on doit continuer à vivre malgré tout qu'on croit en Dieu ou pas. On voit que la tante qui passe son temps à boire est aussi désespérée que la jeune fille. Point de vue intéressant et inédit. Donc je n'ai pas aimé la fin donc un film bof pour moi .
Très beau film servi par une mise en scène subtile et des actrices lumineuses avec Montréal en toile de fond. La jeune actrice qui joue le rôle principal est époustouflante. Un film à voir absolument !