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poupicinéphile
1 abonné
33 critiques
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2,5
Publiée le 7 août 2021
1er film Compétition Festival Cannes 1985 : le réalisateur Dusan Makavejev, après avoir fui sa Yougoslavie natale dans les années 1970, tournant notamment au Canada ou en Suède, a posé ses valises en Australie pour réaliser une comédie sarcastique brocardant le capitalisme américain et la mondialisation de l'american way of life à travers la firme coca-cola, mais également les différences culturelles entre les USA et l'Australie et les clichés respectifs qui en résultent. Le début du film laisse espérer une oeuvre caustique et acerbe, caricaturant l'arrogance, la prétention et l'ignorance américaine symbolisées par ce commercial irritant joué par Eric Roberts, se moquant également avec tendresse de la bonhommie australienne, de leur insouciance ou encore de leur excentricité. Malheureusement, sitôt la rencontre avec le concurrent paternaliste en soda dans le bush australien, le film fait du surplace, plombé par une histoire d'amour incongrue et assez peu crédible entre l'américain carnassier qui s'assagit et la jeune australienne décalée qui cherche à se rebeller, et perd ainsi rapidement de son humour décalé. Restent quelques images amusantes comme ce vigile en chameau ou cette horde de pères noël rapidement déboussolés dans la campagne profonde "aussie". Film prometteur sur le papier mais inabouti.
Becker est un jeune cadre dynamique employé par The Coca-Cola Company et qui est envoyé à Sidney pour redonner du peps à la firme australienne. En effet, sur place, se trouve encore un petit coin de paradis qui n’a pas encore été pollué par la firme américaine. Becker va découvrir que le Coca Cola se heurte aux boissons gazeuses locales fabriquées par un vieil homme dans une usine à vapeur. S’engage alors une guerre entre le yankee et l’autochtone, bien décidé à ne pas succomber aux billets de l’Oncle Sam.
Coca Cola Kid (1985) est une comédie australienne basée sur deux nouvelles de l’écrivain Frank Moorhouse ("The Americans, Baby" & "The Electrical Experience") et a été réalisée par le serbe Dušan Makavejev, déjà responsable du borderline & provocant Sweet Movie (1974). Il y dresse une satire corrosive sur l’impérialisme américain avec cette quête de domination mondiale par le biais de ce soda que l’on connait tous.
Le film devient rapidement un fourre-tout brinquebalant et inintéressant au possible, avec des intrigues secondaires censées être humoristiques. Ajouter à cela des personnages haut en couleur trop disparates les uns aux autres, avec une standardiste étrange, un vieil excentrique, des Pères Noël (l’emblème de la firme), une séquence au Rotary Club, l’ex-mari violent, le serveur étrange…
Ce qui aurait pu être une sympathique comédie grinçante devient en réalité rapidement lassant, face à un Eric Roberts dans la caricature et l’outrance et une intrigue bien trop loufoque pour que l’on y adhère pleinement.