Votre avis sur La Fabrique du mensonge ?
3,5
Publiée le 20 novembre 2024
Complexe dans son approche dramatique, mais fort dans son message, LANG cherche surtout à peindre la régularité du mal, tout en cherchant également à parler de l'histoire, la grande, comme celle simplement des hommes prenant des decisions
3,0
Publiée le 23 février 2025
Petit retour sur "la fabrique du mensonge". Film pas inintéressant et forcément pédagogique sur la manipulation des masses mais en sortant de la salle on s est demandé si un documentaire arte n aurait pas fait le boulot :)
3,5
Publiée le 27 février 2025
Alternant entre images d’archives et scènes avec acteurs, on reçoit une tonne d’informations, qui, cumulée à l’horreur et à un montage nerveux, font l’effet d’un bulldozer. On a là un gros morceau de l’Histoire difficile à encaisser, à accepter et à regarder. Mais c’est néanmoins très intéressant à disséquer, notamment la folie du pouvoir, l’art du mensonge, de la propagande et de la manipulation mais aussi la relation triangulaire entre Goebbels, sa femme et Hitler. Le film a le mérite de jouer cartes sur table, d’être cash et radical, en osant insinuer que ce qui est arrivé pourrait encore se produire…
Un effet miroir lourd et éprouvant, donc.
3,5
Publiée le 20 février 2025
Le biopic d’un sinistre personnage de l’Histoire de la Seconde Guerre Mondiale dont le patronyme n’aura, sans doute à dessein, pas donné son titre à ce film quasi documentaire participant au Devoir de Mémoire. Un titre français soulignant la finalité du propos aura été choisi à la place. Assez éloigné d’ailleurs du titre original allemand : « Dirigeants et séducteurs » (Führer und Verführer). Alternance de reconstitutions d’éléments clés datés de cette machine infernale du National-Socialisme, avec images d'archives à l'occasion, et de vulgarisation succincte de la propagande qui lui servait de moteur. Le spectateur d’aujourd’hui sera saisi d’angoisse : cela serait-il encore possible ? Le seul regret sur le plan cinématographique sera que dans ce film de genre, le rythme est somme toute trop rapide même si un peu freiné par la longueur (2 heures et 4 minutes), passant d’un évènement à l’autre sans s’attarder vraiment sur le fond de la mécanique qui sous-tend cette fabrique du mensonge
3,5
Publiée le 22 février 2025
Ce film fait froid dans le dos et m'a donné des frissons quand on voit les manipulations qui peuvent être faites à la tête d'un état et comment un peuple peut suivre de façon incroyable.... C'est arrivé et faisons attention que cela ne se reproduise pas.....
3,5
Publiée le 25 février 2025
De Joachim Lang (2025).
Essentiel ? certainement ! A une époque où du continent américain à la Russie en passant même par la France et l'Allemagne
les résurgences des théories extrémistes sont nombreuses . Alors déjà , pourquoi si peu de salles semblent vouloir le diffuser ? Il est même curieux que le film vienne d'Autriche . Incontestablement il y a eu un grand travail de recherche concernant les documents et archives visuelles et surtout sonores des responsables du régine nazi . sur ce point , respect tant le régime nazi a tout fait à la fin pour essayer d'enlever toutes traces de leurs crimes .
L'utilisation des archives visuelles sonores et leur incrustation dans les scènes filmées donne un redu assez bluffant , parfois à s'y méprendre . Pour autant aussi exceptionnel que le film soit du côté des archives montrées, la volonté du film à savoir de nous informer de la fabrication même de la propagande tourne un peu à vide . Soit par le fait de nombreuses scènes sensées nous montre des réunions de divers responsables ? Ou du fait que le film est un peu pollué par des interventions de peu d'intérêt . On peu donc fortement doute de l


Avec Robert Stadlober, Fritz Karl, Franziska Weisz
3,5
Publiée le 27 février 2025
La puissance du film.cnest l'utilisation des images d'archives d'époque. Le film est très intéressant et nous rappelle malheureusement l'époque actuelle (2025). Petit bémol, le sujet bien que fort ne nous prend pas autant que d'autres films comme la chute, peut être parce que la réalisation est trop plan plan ou les acteurs qui jouent bien ne sont pas très charismatiques. Mais en tout cas à voir.
3,5
Publiée le 19 février 2025
Le Troisième Reich, son Histoire et ses protagonistes continuent encore de fasciner et le cinéma n'en a bien-sûr pas fini avec cette période sombre de l'Histoire. C'est ainsi que l'on se retrouve cette fois devant un film allemand, réalisé par Joachim Lang, qui aborde la montée du nazisme du point de vue de Joseph Goebbels. Enfin, la montée du nazisme pas vraiment non plus (puisque le film démarre en 1938) mais plutôt la manière dont l'un des dirigeants les plus puissants du Troisième Reich a manipulé les foules. Eh oui puisqu'entre Goebbels donc, Himmler, Göring, Mengele ou encore le gouvernement de Vichy, Hitler est loin d'être le seul responsable ou le seul monstre dans cette triste affaire, ce qu'il est important de rappeler. Le film braque donc ici ses projecteurs sur le véritable bras droit d'Hitler qui, après avoir vu ses rêves de célèbre écrivain partir en fumée (finalement comme Hitler avec la peinture), s'intéresse de plus en plus aux idées du nazisme et accède à la considération d'Hitler en montant des propagandes de plus en plus importantes. Bref, c'est important de le préciser car le film ne le fait pas (mais en même temps, ça l'aurait peut-être rallongé pour pas grand-chose). Du reste, le film est assez fidèle à la réalité et aborde surtout de nombreux sujets, comme le rôle de Goebbels bien-sûr au sein de Troisième Reich mais également du rôle de sa famille, construite avec Magda (qu'Hitler a d'ailleurs sauvé du divorce, même si l'amour que ce dernier portait envers Magda est plus que survolé), dont les parfaits petits enfants blonds représentaient à merveille l'exemplaire famille allemande mais surtout l'apologie de la race aryenne. Est également abordé le rôle qu'ont joués de nombreux films de propagande, comment ils étaient pensés et de quelle manière le Troisième Reich manipulait tout ça en coulisse. Bon tout ça, c'est fort intéressant mais d'un point de vue purement cinématographique, ça laisse un peu plus à désirer. En effet, le film adopte bien souvent l'allure d'un simple documentaire ou d'un téléfilm type reconstitution et ne se contente bien souvent que de champ/contre-champ sans beaucoup plus d'ambition artistique. D'autant plus que le film étant bourré de dialogues, il faut tout de même s'accrocher pour arriver à la fin. Heureusement, l'utilisation de documents d'archives comme des images, des voix ou des extraits de films est particulièrement bien pensé et permet de dynamiser le tout tout en ancrant le film dans un certain réalisme froid. Si "La Fabrique du mensonge" est donc indéniablement intéressant, je ne suis pas sûr pour autant qu'il captivera grand monde dans une salle de cinéma.
3,5
Publiée le 24 février 2025
La Fabrique du Mensonge (JA. Lang, 2025)
Grâce à un projet clair, précis et limité, le cinéaste allemand JA Lang réussit dans La Fabrique du Mensonge (2025) un film pédagogique sur la manipulation de l’opinion (1).
Loin d’un chef d’œuvre, mais bien mis en image par la confrontation d’une fiction convaincante, intégrant de nombreuses paroles ou écrits de Goebbels et d’images d’archives, dont le réalisateur nous prévient qu’elles sont des images de propagande, cette œuvre bien cadrée éclaire les mécanismes d’intoxication et de propagande.
C’est particulièrement important au moment où ces techniques sont mises en œuvre cyniquement avec des moyens illimités et à l’échelle mondiale et de réactions organisées.
« Moi seul décide de la vérité » écrit Goebbels. Trump ne le contredirait pas.
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Du point de vue cinéma, on peut dire que les mouvements de caméra inutiles sont excessifs comme dans presque tous les films depuis l’apparition du numérique, que les décors sont excellemment bien reconstitués, que le personnage principal est bien interprété, son épouse également mais pas Hitler qui semble sortir d’un mauvais mélo actor’s studio des années 1960.
3,5
Publiée le 22 février 2025
Réalisé dans le même style que " la chute" (2005) et " la conférence" (2023) " la fabrique du mensonge" constitue un complément indispensable à ces deux références.

Ici le regard porté sur le IIIeme Reich est posé à travers le portrait de Joseph Goebbels ( son titre de docteur vient de son grade universitaire en philologie), ministre de la propagande, dont la fonction fût de première importance pour galvaniser l'opinion, la réifier, dans le but de la contrôler et la dominer.

Le film nous montre aussi jusqu'à quel point le totalitarisme était ancré. Les choix les plus intimes, même de ses figures les plus en vue étaient placés entre les mains du chef, afin de conforter une image de pureté aux yeux de l'opinion.

Depuis E.Bernays et son livre fameux " Propagande"(1928), on sait comment manipuler l'opinion et pas seulement dans les régimes dictatoriaux ou totalitaires.

Le témoignage final constitue une proposition pertinente ( selon moi) de réflexion sur l'origine du mal : se croire et se penser de façon intrinsèque comme supérieur à l'autre.
3,0
Publiée le 26 février 2025
A vu « La fabrique du mensonge » film allemand du réalisateur Joachim Lang. Avant la citation de Primo Levi « C’est arrivé et tout cela peut arriver de nouveau », un carton nous informe que l’analyse des manipulateurs d’autrefois peut nous aider à mieux déceler les despotes de demain. Evidemment l’intérêt de ce film est le rapprochement avec les évènement actuels et comment des dirigeants peuvent se jouer de la vérité en la manoeuvrant, en la falsifiant pour en fabriquer des mensonges bien plus puissants et efficaces dans le but de manipuler les foules, à l’aide de discours trompeurs tonitruants et d’images contrefaites entre autre. Le film qui n’a pas beaucoup d’intérêt cinématographique et dont la photographie est particulièrement laide est redoutable quand à son efficacité scénaristique. De 1938 à 1945 nous suivons le couple maléfique qui a donné son titre original en allemand «Führer und Verführer » (Dirigeant et séducteur) soit Hitler (Fritz Karl) et Goebbels (Robert Stadlober) ministre de la propagande qui se jouant de la réalité se verra intarissable pour devancer les délires et les pires horreurs des Nazis. Le film qui a pour objet d’être le plus pédagogique possible enchaine un peu trop rapidement les faits historiques sur une période trop longue tout en alternant avec les contradictions nombreuses du bras droit d’Hitler qui trompait sa femme (Franziska Weis) avec une actrice tchèque à la mode. Le film qui n’est pas un biopic mélange lors d’une même scène les images d’archives et les scènes de cinéma. L’effet est intéressant même si nous avons déjà vu ce procédé lors du récent «5 Septembre » le film du réalisateur suisse Tim Fehlbaum sur les attentats de 1972 lors des jeux Olympiques de Munich. « La fabrique du mensonge » est très loin du niveau de « La chute » d’Oliver Hirschbiegel sur les derniers jours d’Hitler mais j’y ai vu un parallèle avec « The Apprentice » d’Ali Abbassi.
3,0
Publiée le 10 mars 2025
Joseph Goebbels, on connait tous le personnage chargé de la propagande du III ème Reich. On connaît moins ses méthodes de manipulation. Etonnant (mais pas surprenant) de constater que les techniques et le cynisme employé il y a bientôt un siècle par ce personnage machiavélique, sont les mêmes que ceux utilisés aujourd'hui par certains responsables d'Etats...et non des moindres! On suit donc l'évolution de ce personnage dans sa vie intime et publique.
Tout est calcul, cynisme et constructivisme c'est à dire de considérer les êtres humains comme des des êtres sans importance, presque des objets sans vie à manipuler puisqu'on les dépouille de leur humanité
Ses proches: une épouse trompée mais pour laquelle on n'a aucune pitié tant elle est aussi perverse sinon encore plus manipulatrice et complaisante vis à vis du nazisme et d'Hitler que son mari, et ses enfants servant d'alibi pour exposer à la presse un modèle de famille respectable nazie.
Il y a aussi bien sûr, tous les hauts dignitaires du régime et le führer. Tout ces personnages se montrent dans une cour de séduction auprès d'Hitler où toutes les trahisons sont permises.
Goebbels sera l'un des plus proche fidèle d'Hitler puisqu'on retrouvera à sa mort dans le bunker de Berlin, une lettre indiquant qu'il souhaitait que celui-ci soit son remplaçant pour gouverner le Reich.
Le sujet du film est évidemment passionnant.
Avec certains dialogues véridiques donc réellement dits entre 1936 et 1945 on est pétrifié car ce sont les mêmes employés par certains hommes et certaines femmes politiques aujourd'hui.
On peut cependant regretter une construction du film un peu chaotique avec des images d'archives peu nombreuses au début du film et omniprésentes à la fin.
Le contraste entre la force des images d'archives et une reconstitution assez plate, joue en défaveur de la fiction.
Robert Stadlober, acteur Autrichien (comme l'ensemble des acteurs) dans le rôle de Goebbels est très bien, mais ça ne suffit pas pour faire de ce film un chef d'œuvre.
De même, les dialogues (heureusement en allemand et non en anglais, comme c'est souvent le cas) sont assez indigestes car pas toujours fluides et bien choisis avec du trivial qui côtoie l'essentiel. Je me suis d'ailleurs demandé si ce n'était pas volontaire pour montrer la perte de sens de la parole et de la vie, elle-même dans une dictature.
En sortant du film on a envie de voir un bon documentaire sur le régime nazi ou sur les discours politiques et la manipulation et la distorsion de l'information. Le film ne réussit donc pas entièrement sa mission.
3,5
Publiée le 26 février 2025
Cette plongée dans la mécanique de la propagande nazie est impressionnante à plus d'un titre : d'abord par la qualité de la reconstitution et de son interprétation qui souvent laisse place aux images d'archives, que seul le noir et blanc vient distinguer, mais surtout par l'affreuse actualité de ce à quoi nous assistons. Et même en gardant la distance historique nécessaire, et la tête froide, on ne peut s'empêcher d'avoir des sueurs froides à la pensée d'un Goebbels armé d'internet...
Attention, certaines images sont particulièrement dures.
3,0
Publiée le 23 février 2025
J'espérais voir un film sur les coulisses de la manipulation des masses, mais celui-ci ne répond pas vraiment à la question "comment le peuple a pu suivre et ne rien voir ou presque". On ne voit pas ou peu les effets de la propagande sur le peuple.
Cela amène à s'interroger sur l'idée d'adopter le point du personnage pour dénoncer cette fabrique du mensonge d'autant que Goebbels a l'air d'être un illuminé un peu bêta, qu se délecte de sortir des phrases un peu grandiloquentes devant ses admirateurs.
Tout est surexpliqué et ce côté trop didactique est l'un des traits un peu agaçant du film, le carton du début l'illustrant parfaitement en expliquant que le film se veut une alerte vis-à-vis de ce qu'il se passe aujourd'hui ce que l'on aurait pu comprendre sans aide.
Des images d'archives s'insèrent au sein du récit, certaines de manières pertinentes (on comprend bien pourquoi il n'était pas envisageable de faire autrement), d'autres images servent seulement à montrer que la fiction a bien reconstitué la réalité.
Ce côté quasi-documentaire reste intéressanL, le volet fiction servant surtout à montrer comment des hommes ordinaires peuvent commettre les pires monstruosités. Le film a ainsi le mérite de rappeler crûment les horreurs commises par les nazis et les arguments qui étaient déployés à l'époque pour justifier des tueries de masse.
On ne répondra sans doute jamais vraiment à la question de savoir comment cela a pu arriver, il est cependant toujours utile de rappeler que c'est arrivé.
3,0
Publiée le 26 février 2025
interprétation remarquable et glaçante. Terrifiant. Difficile à suivre cependant quand on ne pratique pas l'allemand. Les sous titres de la VO ne sont pas de bonne qualité
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