AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
3,9
4864 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Anora ?
5
72 critiques
4
180 critiques
3
132 critiques
2
90 critiques
1
60 critiques
0
48 critiques
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
Le film est composé en 2 parties. Une première assez « bling bling » qui dénonce un capitalisme débridé dans lequel le pouvoir de l’argent conduit à des plaisirs superficiels (jeux, sexe, alcools et drogue faciles), et cultive savamment un déterminisme de classes… La démonstration est un peu longue. Puis le récit prend véritablement son élan à partir d’une scène centrale absolument délirante (comment des gros bras tentent de maitriser Anora – magnifique mikey Madison - qui envoie tout valser dès qu’on l’approche !). S’en suit alors une escapade nocturne à rebondissements qui n’est pas sans rappeler After hours de Scorsese ….Et quand on commence à se demander pourquoi on ne rit plus que des mésaventures des protagonistes paumés, l’une éphémère Cendrillon désespérément accrochée à une illusion de vie de princesse, les autres pitoyables exécutants d’un oligarque russe tout puissant, Sean Baker remet les pendules à l’heure avec un final d’une grande intensité émotionnelle.
A la fois chronique de mœurs, conte de fées désabusé, comédie déjantée, portrait cynique d’une société gangrénée par un capitalisme sauvage, Anora est un peu tout cela….
A la fois chronique de mœurs, conte de fées désabusé, comédie déjantée, portrait cynique d’une société gangrénée par un capitalisme sauvage, Anora est un peu tout cela….
Ouais la mise en scène est top, en particuliers la séance dans l’appartement en mode combat, l’actrice principale est exceptionnelle, mais est ce que ça mérite une palme d’or ?
Perso je l’aurais donné à Emilia Perez voir à l’histoire de Souleymane
Perso je l’aurais donné à Emilia Perez voir à l’histoire de Souleymane
La première partie de ce film laisse un sentiment mitigé, faisant se demander comment une romance si classique a pu décrocher la Palme d’or. Pourtant, l’arrivée des personnages excentriques de Garnick, Igor et Toros change radicalement la dynamique. Le film prend alors une tournure étonnante, oscillant entre comédie burlesque et film noir, mêlant humour décalé et une certaine gravité. C’est à ce moment-là que le film trouve vraiment son rythme, transformant un road movie en une expérience cinématographique rafraîchissante, où chaque scène est portée par des dialogues incisifs et des situations inattendues.
Mikey Madison se démarque particulièrement dans le rôle d’Ani. Elle y déploie un talent exceptionnel, livrant une interprétation si intense et sincère qu’elle aurait sans doute mérité le prix d’interprétation féminine. Son jeu est non seulement captivant, mais il laisse une empreinte durable, surpassant même les performances d’actrices bien établies dans d’autres films primés. Elle parvient à émouvoir le public avec une force inouïe, surtout dans les scènes finales.
Mikey Madison se démarque particulièrement dans le rôle d’Ani. Elle y déploie un talent exceptionnel, livrant une interprétation si intense et sincère qu’elle aurait sans doute mérité le prix d’interprétation féminine. Son jeu est non seulement captivant, mais il laisse une empreinte durable, surpassant même les performances d’actrices bien établies dans d’autres films primés. Elle parvient à émouvoir le public avec une force inouïe, surtout dans les scènes finales.
Même si on a du mal à savoir où veut en venir l'auteur, on s'amuse bien aux péripéties parfois un peu crues de ce fils d'oligarque russe et d'une fille de bar, pour ne pas dire plus, qui pensait avoir gagné le jackpot.
Les seconds rôles sont particulièrement savoureux et en dépit des deux quinze, on ne s'ennuie guère à cette Palme d'or cannoise que j'aurais plutôt attribuée à l'Emilia Père d'Audiard.
Amusant et pour amateurs.
Les seconds rôles sont particulièrement savoureux et en dépit des deux quinze, on ne s'ennuie guère à cette Palme d'or cannoise que j'aurais plutôt attribuée à l'Emilia Père d'Audiard.
Amusant et pour amateurs.
Une course poursuite jubilatoire du point de vue de l'héroïne principale -excellente- comme l'ensemble de la distribution. Une mise en scène léchée d'où transparait la satire sociale, entre l'hyperbourgeoisie russe décadente et ceux qui essaient de s'en sortir non sans morale, on choisit notre camp
Installée vous bien, ce film vous propose un tour de montagne russe, tant il est généreux dans ce qu'il propose. Ascension et chute, mais qui est vraiment au commande Ani ou Anora ?
Alors, même si c'est la palme, j'ai du mal à comprendre l'engouement critique et public. Oui il y a de bons moments mais qui ne rattrapent pas une certaine lenteur.
Très décevant pour une palme d'or. C'est long et un peu vide, comme une bande annonce qu'on aurait étiré sur un film trop grand. Reste que c'est loin d'être un film sans qualité, au point de se dire avec un peu d'amertume qu'on est pas passé si loin d'un très bon film.
Non mais décidément les palmes d’or sont systématiquement des navets ! Et encore… les navets sont bons à manger… aucune réplique, inutile, long, chiant zéro intérêt
Pour être optimiste, ce film est sans consistance , creux, histoire sans aucun intérêt, les acteurs sont ennuyeux , les scènes de sexe montre aucune esthétique avec cette actrice sans charme .
Un film moche en étant optimiste
Un film moche en étant optimiste
Anora palme d'or 2024 est un film surprenant à bien des égards, très bien rythmé, porté par une Mikey Madison tout simplement incroyable. Une comédie dramatique à la sauce Sean Baker dont le style propre à lui n'a jamais été aussi présent que dans Anora. Une réussite !
Histoire amusante ; une grosse farce avec quelques moments de rire mais rien d exceptionnel et rien qui justifie une palme d or à Cannes … surtout face à d autres très bons films en compétition!
Décevant
Décevant
je n'ai pas accroché du tout, c'est vraiment un film qui ne raconte pas grand chose, très vulgaire et où ça crie beaucoup, je n'ai pas aimé les acteurs, tout sonne faux et en plus pas de bande son et l'image est fade, j'étais content quand le film s'est terminé.
Pour la première fois je viens de regretter d'avoir gaspillé deux places (j'ai incité mon ami à m'accompagner le pôôôvre !) sur ma carte cinéma. Vu les choix plus qu'étranges du jury cannois, je m'étais bien jurée de ne plus dépenser d'argent pour aller voir le film élu pour la palme d'or. Cette année, au regard des notes presse et spectateurs, j'ai craqué. À tort !
spoiler: L'histoire ... euh ! C'est quoi l'histoire déjà ? Les personnages : entre une entraîneuse stupide et son soit disant mari (on sait bien que les mariages à Las Vegas sont du folklore pour touristes) abruti par la drogue et l'alcool, une bande de gorilles russes qui passent de longues minutes à courir après leur protégé, terrorisés par sa mère...
Des dialogues insipides et inutiles truffés d'insultes et de grossièretés à longueur de temps, aucun intérêt ! Et cette pauvre fille qui tient absolument à rester mariée à ce dégénéré qui la trompe à peine elle a le dos tourné. Et pourtant elle insiste la nana ! Non mais de qui se moque-t-on de donner la récompense ultime à cette nullité ! Une souffrance de plus de deux heures ! Cinéphiles, passez votre chemin !
spoiler: L'histoire ... euh ! C'est quoi l'histoire déjà ? Les personnages : entre une entraîneuse stupide et son soit disant mari (on sait bien que les mariages à Las Vegas sont du folklore pour touristes) abruti par la drogue et l'alcool, une bande de gorilles russes qui passent de longues minutes à courir après leur protégé, terrorisés par sa mère...
Des dialogues insipides et inutiles truffés d'insultes et de grossièretés à longueur de temps, aucun intérêt ! Et cette pauvre fille qui tient absolument à rester mariée à ce dégénéré qui la trompe à peine elle a le dos tourné. Et pourtant elle insiste la nana ! Non mais de qui se moque-t-on de donner la récompense ultime à cette nullité ! Une souffrance de plus de deux heures ! Cinéphiles, passez votre chemin !
Un beau film désenchanté … les réalisateurs américains ont le don de critiquer leur société, de filmer l’envers du décor, la marchandisation du monde … jusque dans les rapports humains . Interprétation magistrale du rôle titre et du reste de la distribution.
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse