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Damien Vabre
165 abonnés
454 critiques
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2,0
Publiée le 4 novembre 2024
Une travailleuse du sexe pense avoir touché le gros lot en épousant le fils d'un oligarque russe sauf que ce dernier tente d'annuler le mariage. Pas convaincu par la Palme d'or Anora dans laquelle Sean Baker filme le vide contemporain sans un supplément d'âme ou un humour original. Je n'ai aimé que le jeu percutant de Mikey Madison alors que son personnage n'est pourtant pas très attachant, opportuniste à l'extrême. Comment peut-elle être surprise de la tournure des évènements et de la réalité de son mari si on peut l'appeler ainsi tant leur histoire est superficielle? Et en plus il faudrait être ému par son sort à la fin? Ce film et son succès au Festival de Cannes me laissent songeur.
Un très beau film, un chef d’œuvre. Certes, les scènes de sexe sont trash, crues mais finalement conformes au parti pris de Sean Baker qui ne se cache jamais derrière son petit doigt. Si la première partie est trash, la seconde, lorsque tout part en vrille, est vraiment très drôle. La fin est triste comme les États -Unis des gens modestes sans beaucoup d’opportunités. À voir absolument !
Film porno soft qui ne mérite pas la palme d'or. Ceci dit, ce film est néanmoins bien interprété même s'il verse dans la caricature : Une sorte de "Pretty woman" vénale face à un Prince charmant alcoolique, immature et drogué, des hommes de main maladroits , une famille de riches Russes voulant remettre leur fils dans le droit chemin grâce à des méthodes pas très orthodoxes .C'est sans doute la fin qui est intéressante et mériterait une psychanalyse des profondeurs sur l'âme slave brutale mais néanmoins très romantique ...
Une bande-son et des images à couper le souffle, parfaitement représentées par une scène d’entrée qui nous plongent directement dans l’univers d’Ani. Sur fond de sexe et d’argent à profusion, on découvre les nombreux vices vécus par Ivan, un jeune Russe venu à New York pour ses études. Ani et Ivan entament alors une relation gagnant-gagnant. Leur relation évolue, jusqu’à mener au mariage. Mais la nouvelle atteint les riches parents d’Ivan, qui ne l’acceptent pas. Une grande opération s’organise alors pour annuler ce mariage, menée par Toros, Igor et Garnick, trois personnages apportant une touche burlesque, probablement en grande partie responsable de la palme d’or. Le film se poursuit entre un Ivan terrorisé par sa mère et une Ani qui, face à une relation naissante, réalise qu’elle n’arrivera jamais à tirer un trait sur un passé trop lourd.
Ani, jeune strip-teaseuse de Brooklyn, se transforme en Cendrillon des temps modernes lorsqu’elle fait la connaissance de Vanya, le fils d’un oligarque russe. Sur un coup de tête à Las Vegas, ils décident de se marier, ce qui sera alors l’élément déclencheur pour ruiner leur conte de fées et le retour précipité des parents du jeune homme pour faire annuler le mariage.
Pour son 8ème film, le réalisateur Sean Baker traite (à nouveau) de la prostitution, sous un angle cette fois-ci, plus rock’n’roll, teinté de Cendrillon et de Pretty Woman où cette fois-ci, le prince charmant n’est autre qu’un adulescent immature et pourrit gâté.
Après son magnifique portrait de l’Amérique white trash (Red Rocket - 2022), le cinéaste continue de dézinguer l’American Dream en nous entraînant dans une comédie douce-amère, doublée d’une course-poursuite effrénée à travers les night-clubs de Manhattan.
Auréolé de la Palme d’Or au dernier Festival de Cannes, ce qui est à mes yeux, parfaitement injustifié, Anora (2024) déçoit par ses facilités scénaristiques et des situations ou dialogues répétitifs. D’une durée de 140 minutes, le film s’en retrouve bêtement étiré pour finalement… ne pas raconter grand chose en fin de compte avec des scènes qui se suivent et se ressemblent.
Néanmoins, s’il y a bien une chose à retenir du film, c’est sa direction artistique. Que ce soit le jeune couple, formidablement campé par Mikey Madison & Mark Eydelshteyn ou le trio de bras cassés qui travaille pour l’oligarque russe, ils sont tous irrésistiblement drôles et parviennent à nous faire digérer les longueurs du film (on aurait aimé que Yura Borisov bénéficie d’un rôle plus important, c’est assurément un acteur à suivre).
On ne peut pas dire qu'on s'ennuie mais le film ne décolle pas vraiment non plus... On a du mal à s'attacher aux personnages... Il n'y a aucun parallèle à faire avec 'Pretty Woman', on en est très loin ! La toute fin est intéressante mais ne peut sauver l'ensemble qui reste un film épuisant...
Le film est bien mais personnellement ou m’a perdu au milieu du film . Le début est très rythmé on rentre bien dans l’histoire mais à partir d’une certaine séquence le film devient long et on en voit pas la fin . Cependant ce n’est que mon opinion et je pense que ce film ne peut pas plaire à tout le monde .
A part une partie centrale dans laquelle la « montée en temperature » (délire des acteurs, dérapages en tout sens…) , le reste est plutôt sans suspense voire un peu répétitif
durée du film : 2h30, durée ressentie 18h37. tout est long. vulgaire. bruyant. prévisible. long. sans intérêt. bébète (les pieds nickelés à la recherche du gamin, mais quelle longueur... il manquait Arnold Schwartzeneger en mode le flic à la maternelle... et Dany DeVito). j'ai rien appris. j'ai eu envie de partir 10x. tout ça pour une scène finale de 10 sec sur les hommes tellement méchants avec les femmes.. stop stop stop, mais il n'y avait vraiment rien à Cannes pour donner la Palme à ce film ?
Dans *Anora*, j’ai trouvé que le film tombe dans une redondance lassante. Il y a beaucoup trop de scènes où l’actrice principale apparaît dénudée. On comprend dès les premières minutes qu’elle incarne une travailleuse du sexe, mais cette répétition finit par étouffer le propos. À mes yeux, l’histoire aurait pu se concentrer sur des aspects plus profonds de son personnage et de son quotidien, sans constamment recourir à ce type d'images. On a saisi l’essentiel dès le début, alors pourquoi insister autant ? Pour moi, c’est un excès qui affaiblit le film au lieu de le servir.
"Anora" bien noté par la critique, Palme d'Or au festival de Cannes, est une tragi-comédie américaine réussie. En effet, le réalisateur Sean Baker qui m'avait enchanté avec son film "Tangerine" livre aux spectateurs un conte cruel sur la condition d'une jeune strip-teaseuse, par ailleurs interprétée à merveille par la jeune Mikey Madison (nomination aux Oscars espérée) qui "trouve" l'amour aux bras d'un jeune oligarque russe, même si l'histoire comporte des longueurs et des défauts, j'ai été touché par l'histoire Anora avec des séquences drôles, trash, sexuelles et un final terrassant démontrant d'une manière infaillible la différence des classes sociales.
Déçue par ce film ! Trop long , beaucoup de bruit , on frôle le film de cul , Tres bling bling , histoire banale ´ d’un enf1nt gaté et d’une prostituee
On a déjà connu des Palmes d’or plus inspirées, mais on passe tout de même un bon moment avec ce film. Des longueurs, des pesanteurs même, mais heureusement quelques scènes d’anthologie (au tribunal, dans le bureau à Las Vegas avec toute la famille….) et surtout une fin tout en subtilité, assez étonnante. Cette fin qui clôture le conte de fée déjanté entamé au début nous ramène sur terre, dans le silence, comme Anora redescend à son tour dans le réel. Très beau.