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Pierre C.
15 abonnés
140 critiques
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4,5
Publiée le 15 novembre 2024
Brillante Mikey Madison dans un rôle pas tout simple. Des bonnes discussions énervées. Du comique un peu présent. C'est la vie réelle qui nous est représentée derrière cette péripétie relationnelle presque atypique. La première partie du film est parfaitement produite, on croirait que le réalisateur a vécu dans un club privé, les regards, les comportements, la musique, tout semble crédible. La seconde partie sur la romance emplie d'excès est belle malgré tout et fera rêver certains. Puis, après une autre superbe scène de cinéma, ça commence à être long, heureusement la fin rattrape les longueurs. On en sort avec quelques banalités importantes de morales : Quand on a tout, plus rien n'a de valeur. Il faut réfléchir avant de se marier. Parfois il vaut mieux se taire.
Le point fort du film est qu'il arrive à nous faire vouloir la perduration matrimoniale autant qu'Anora la veut, quitte à ce que ce soit un mariage raté, puis le passage de la comédie au drame se passe grâce à une phrase stratosphérique d'Igor -qui représente chacun de nous- spectateur des évènements. Finalement, nous voulons le bonheur d'Anora, nous sommes là pour elle ou comme elle qui n'est en fait qu'une jeune femme détruite par la vie dans un monde incensé dont le coeur bat au rythme des essuie-glaces.
Électrique et virevoltant pour certains, gesticulant et criard pour d'autres, auxquels je me rallie hélas. Je tire néanmoins mon chapeau à l'actrice principale qui parvient à insuffler un peu d'émotion dans le film malgré la pauvreté crasse de l'écriture de ses interventions. Le jeune gars joue bien aussi, mais on se demande comment Anora peut s'enticher affectueusement d'un tel tâcheron, au delà du changement de train de vie vénal. Les deux sont à la fois exécrables, blâmables et d'une vacuité étonnante, tout comme leurs propos et leurs activités. Et puis la seconde partie s'enlise dans le comique troupier d'une quête inintéressante au possible. Le casting et la mise en scène immersive édulcorent mon rejet, mais j'avoue comme beaucoup ne pas comprendre la palme d'or.
Super, des rires aux moments de doutes sur tout, ce film est juste génial. De très bons acteurs, j’ai vraiment passé un très bon moment. Je recommande très fortement
Film assez décevant pour un palme d'or, un mélange de genres où aucun genre n'est vraiment bien réussi. Ne niveau de Cannes a vraiment baissé. Ca flatte les oligarques plutôt que de les critiquer. S'il les critiques il le fait de façon grossière sans aucune profondeur. Les incohérences dans le scénario sont flagrantes ce qui rendent impossible de rentrer dans l'histoire. Une comédie ennuyante en fin de compte.
ce film est sorti il y a 1 semaine et ce soir à séance de 19h on n'était que 12 spectateurs dans la salle ,ce film est pour moi le navet de l'année : 2h20 de sexe ,d'alcool et de drogue, où est l'intérêt ? de plus les scènes drôles soi disantes ,on doit rire ,pas 1 rire ds la salle et comparer ce navet à Pretty Woman ,my god ,Julia Roberts était drôle, élégante, distinguée et il y avait des dialogues ,là dialogues inexistants ,que de la vulgarité, bref si personne ds la salle il y a des raisons ,la dernière palme d'or méritée pour moi c'est La Leçon de Piano
Dès la première scène poétique d’« Anora », on sait que l’on est devant un très grand film. Ani nous ouvre sa vie de travailleuse du sexe. De la misère sociale à un monde de démesure. On est pris d’empathie pour cette jeune fille qui rêve de sortir de sa condition. Elle entrevoit cette sortie. La réalité la rappelle à l’injustice de notre société. Enfin, comment ne pas évoquer cette scène finale bouleversante… On quitte la salle complètement retournés. Une très belle Palme d’Or.
Hormis scène au pied du jet privé (aux dialogues improbables), ça se tient et c'est tellement bien réalisé qu'on y croit. La scène finale opère un revirement inattendu (soudain, ultimement, vient poindre l'amour, et Anora cède comme si tout le poids du passé s'écroulait) extrêmement émouvant. La première partie peut paraître un peu vaine (par la démonstration ascensionnelle du parcours émotionnel liant Ani et Vanya), récupérée par le délicieux burlesque tragi-comique de la sombre (re)descente de la seconde partie. Certes, ça crie un peu trop, les insultes pleuvent, mais c'est le choix du personnage qui veut ça, soit une escort paumée, somme toute inculte, en rupture familiale et aux illusions de princesse de conte de fée. Malgré les nombreuses scènes de sexe, ça reste soft et sans originalité (le jeune russe nique comme un lapin) et on ne voit rien de spécial, aucun sexe masculin, pas de véritable crudité ; l'interdiction aux moins de 12 ans est compréhensible mais plutôt pour d'autres raisons, comme ces tableaux au ton ambigu de fêtes délirantes où l'alcool et les substances mènent la danse. Le jeu des acteurs principaux est excellent. Seuls certains dialogues accusent ou excès ou tendance à l'irréalisme. Que le film suscite de tels avis négatifs démontre paradoxalement sa force. À voir avec un esprit ouvert.
Quel scénario ! Tellement bien construit, réaliste et adulte, le traitement de ce film indépendant américain est tellement différent de ce qu’en auraient fait les studios hollywoodiens. D’ailleurs, le parallèle entre « Pretty Woman » et « Anora » vaudrait d’être étudié. « Anora », le film … pas le personnage, se décompose en plusieurs parties bien distinctes. L’une d’elle réveille en moi des souvenirs de certains films américains des années 80 dont l’action se passe la nuit en ville (« After Hours », « Série noire pour une nuit blanche » (Into the night)…). Le suspense lié à cette unité de temps fonctionne toujours aussi bien. Je ne déflorerai rien des autres parties mais toutes s’assemblent parfaitement pour former un puzzle du plus bel effet.
Rappelant vaguement Pretty Woman et Show Girl, l’histoire souffre cruellement de longueurs, qu’il s’agisse de la première partie avec les nombreuses scènes de sexe qui s’enchaînent, de la seconde avec la recherche du héros, ou de l’épilogue avec le rapprochement improbable de l’héroïne et d’un personnage secondaire. A l’exception d’un petit passage de transition relativement comique, le tout reste fade, ennuyeux, sans que l’on puisse vraiment s’attacher à Ani, malgré une remarquable interprétation. Cette Palme d’or à Cannes cette année vaut-elle vraiment le détour ? Rien n’est moins sûr…
Un film souffre toujours de son packaging marketing. Ici, le bandeau PALME D'OR crée sans doute trop d'attentes, des attentes injustifiées, surtout après le tonitruant Anatomie d'une chute. Alors on rentre en salle avec une idée un peu préconçue. Et le bandeau lauréat de Cannes ne sied pas trop bien à Anora. C'est une comédie jouissive, très drôle, magnifiquement bien incarnée, un peu monolithique dans son approche, qui s'interdit de ressentir des émotions complexes, un peu comme Anora, qui fait tout pour tenir debout, malgré tout. C'est une certaine idée du monde d'aujourd'hui et de l'ascenseur social dans les années 2020. Mais, il me semble qu'il y avait le matériau pour un film encore plus ambivalent, plus complexe, plus émouvant. C'est un film Pop d'une incroyable énergie. Mais au final, il n'y a pas grand chose à en dire. C'est du bon cinéma indépendant. Un cinéma qui se vit plus qu'il ne se réfléchit.
Très déçu. Le thème n’a rien d’original mais c’est complètement loufoque. Et franchement ça ne vaut pas la palme d’or. Il est bien d’autres films à voir plus intéressant.
Je n’ai pas aimé ce film, que j’ai trouvé facile, vulgaire, racoleur, et parfaitement inutile (voila pour la nuance!) J’ai trouvé les acteurs mauvais (sauf le chauve plutôt juste et interessant), l’histoire bancale et j’ai eu l’impression désagréable d’être prise en otage près de 3h par un film qui ne sait pas vraiment s’il se veut comique. Je vais beaucoup au cinéma, et j’aime qu’un film me fasse reflechir, rever, pleurer, ou rire. Anora ne fait rien de tout ca !
L’actrice principale qui nous livre une prestation brillante sauve ce long-métrage qui peine à convaincre à tous les points de vue. Malgré une réalisation qui ne sait pas trop ou elle va, certaines scènes très bien exécutées rattrapent le reste.