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    Un dimanche à la campagne
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    Arthur Georges
    Arthur Georges

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 avril 2020
    Très beau film.
    Je comprends qu'il déçoive les amateurs de films "à l'américaine" presque toujours très niais.
    Un film ne raconte pas forcément une histoire....
    Claude DL
    Claude DL

    90 abonnés 1 681 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2020
    Je ne suis habituellement pas friand de ces chroniques où il ne se passe généralement pas grand chose. Mais ici, il s'agit d'une chronique sur la vie qui passe, entre un grand père au crépuscule de sa dite vie, ses deux enfants dont sa fille, pétillante à souhait, qui est manifestement sa préférée, et ses trois petits enfants virevoltants. Tout est décrit avec une infinie tendresse, une photo superbe. En plus, le rendu d'époque (1912) est somptueux. On passe un très agréable moment en compagnie de cette famille où chacun reconnaitra son propre environnement et ses souvenirs. Cible pour une fois une clientèle de seniors.
    cinono1
    cinono1

    301 abonnés 2 055 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 avril 2020
    Comme si Bertrand Tavernier avait trouvé un point d'équilibre entre les peintures de Monet, le cinéma de Jean Renoir et l'écriture de Marcel Proust. Récit de peu, le film dresse les portraits d'une famille bourgeoise au début du XXeme siècle en abordant le thème du temps. Les mouvements de caméra sont sublimes, de long travelling débutant par les courses de deux jeunes garçons pleins d'entrain et les terminant dans les pas du patriarche de la famille, en un seul et même plan le passage de la vie et la présence lancinante de la mort. C'est fort, on sent la tristesse qui étreint tour à tour les adultes, de l'inquiètude du fils ainé, qui imagine la fin prochaine de son père à la fille ainée espiègle et tourmentée jouée par la radieuse Sabine Azéma, ou le patriarche saisi par des réminescences de son passé. Cet après-midi à la campagne n'oublie aucun des bruits de la nature, les bourdonnements des insectes, le crépitement des feuillages, le grincements des chaises ou les cloches de l'église. Un film impressionniste et impressionnant sur le passage du temps, à la fois inquiet et apaisé.
    Briac Vanney
    Briac Vanney

    6 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 avril 2020
    Une fresque d'une journée à la campagne d'une famille parisienne en Normandie. Intéressant sur le point de vue historique de l'évolution des mœurs, mais plat et ennuyant au possible.
    Hotinhere
    Hotinhere

    549 abonnés 4 957 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 septembre 2022
    Un jour d'été 1912, comme chaque dimanche, un vieux peintre tendre et malicieux accueille sa famille chez lui à la campagne.
    Une chronique d'une nostalgie folle sur le temps qui passe et la solitude qu'on peut ressentir à l'aube de la mort.
    Estonius
    Estonius

    3 338 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 décembre 2019
    On attend vainement qu'il se passe quelque chose, et il ne passera rien sinon l'arrivée de Sabine Azéma qui va un peu (un tout petit peu, n'exagérons rien) bousculer tout ça ! Alors on peut s'intéresser a autre chose. C'est vrai que Louis Ducreux qui nous la joue un peu à la Pierre Larquais est excellent, Aumont en beauf bourgeois n'est pas mal et Azéma est adorable. C'est vrai aussi que la photographie, les cadrages, les mouvements de caméra sont exceptionnels, l'hommage à Monet (Monet pas Manet) et surtout à Auguste Renoir est flagrant. Des bonnes choses donc, mais pourquoi diable, ne pas avoir assorti tout ça d'une véritable intrigue qui aurait pu propulser le film vers le chef d'œuvre ?
    Mathéo Feray
    Mathéo Feray

    10 abonnés 127 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 octobre 2018
    ‘’ Un dimanche à la campagne ‘’, c’est le portrait d’une famille déchirée par le temps et l’incertitude. Tout y passe : la mélancolie d’un vieillard, la monotonie d’un couple, la folie d’une libertine, l’insouciance de quelques enfants… Bertrand Tavernier réussit incontestablement un très joli film qui ressuscite la Belle Époque et ses rites désuets. On se croirait presque dans un tableau de Renoir. A déguster sans modération…
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 064 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 septembre 2018
    Un dimanche à la campagne est sans doute l'un des films les plus admirable qui soit. Au travers de la journée ordinaire qu'il raconte, Tavernier arrive à parler du tragique de la vie. Monsieur Lamiral va bientôt mourir et il accueille son fils, sa compagne et leurs trois enfants dans sa maison à la campagne. On voit cette journée banale, les discussions convenues... le quotidien... mais il y a ces flashs, ces indices qui montrent bien que la mort de ce vieil homme est dans toutes les têtes.

    Les moments de bonheur n'en sont pas réellement plus qu'ils ont cette épée de Damoclès planant sur eux. Ils vont mourir et M. Ladmiral en premier. Mais même les jeunes ne sont pas épargnés, on dit que la petite dernière, Mireille, ne vivra pas vieille, qu'elle mourra sans doute avant ses quinze ans. Difficile de faire plus triste lorsqu'on voit cette gamine toute sage qui fait des dessins que personne ne veut voir.

    Chacun est isolé dans sa bulle, chacun vit sa vie, la communication ne se fait plus, mais la mort de M. Ladmiral est malgré tout redoutée... Il a fait son temps, ses enfants ont d'autres préoccupations, sans doute sont-ils un peu ingrats, reste que M. Ladmiral prend plaisir à voir sa fille... qu'il aimerait la voir plus.

    Sa fille, Irène, aussi belle que son dynamisme est insupportable est interprétée par la sublime Sabine Azéma offre sans doute le plus bel hommage que l'on puisse faire à l'impressionnisme, à la peinture, elle amène son père dans une guinguette, l'invite à danser et redonne vie aux plus beaux tableaux de Renoir. Et là, le spectateur sent, ressent cette éphémère beauté, ce moment fugace, sans doute irréel où cette France passée, fantasmée prend vie, une dernière fois, tout comme Monsieur Ladmiral peut passer, peut-être pour la dernière fois un moment privilégié avec sa fille...

    Et quel moment...

    Le film est visuellement sublime, inspiré des tableaux de Monet, Renoir, voire même de Manet, il rend hommage à ce début de siècle, ce moment où tout change... où l'automobile, la photo, le téléphone se démocratisent...
    Mais ce qui marque le film, se sont ces mouvements de caméras, absolument sublimes, permettant de donner une intensité grâce à ces travellings à ces situations banales... renforçant leur tragique en isolant le personnage dans le cadre... Seul, malgré ses proches à côté de lui, Monsieur Ladmiral reste définitivement seul, il ne fait plus réellement parti des préoccupations premières de ses enfants.

    C'est là tout le tragique de la chose, l'histoire se répète. Les vieux restent aujourd'hui encore petit à petit délaissés par leurs enfants... leurs petits-enfants...
    Mais le plus triste reste le regard du fils, Gonzague, qui regarde le dessin de sa fille et veut le partager avec son propre père, mais celui-ci n'a d'yeux que pour sa fille à lui... Il reste alors là, en plan, à caresser sa gamine... seul lui aussi... La communication est définitivement rompue.

    Un film aussi beau qu'il est déchirant, où l'émotion naît dans les petites choses, les petits regards, les non-dits...
    C'est d'une profonde tristesse...
    pierrre s.
    pierrre s.

    426 abonnés 3 304 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 avril 2018
    Un film délicat et émouvant qui prend son temps. Présenté comme l'un des meilleurs Tavernier, je n'irai pas jusque là, mais Un Dimanche à la campagne figure tout de même en bonne place dans la filmographie du Monsieur.
    jean-paul K.
    jean-paul K.

    11 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 décembre 2017
    J'aime beaucoup B. Tavernier, mais ce film a vraiment beaucoup vieilli. J'ai eu beaucoup de difficultés pour m'intéresser à quoique ce soit. C'est long et ennuyeux; dans le style contemplatif champêtre, je préfère largement Bergman ou Tchékov. De plus, je n'ai pas vraiment apprécié les élucubrations de S. Azéma. Le seul point positif est une très belle photographie.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 624 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 juin 2016
    Routine dominicale autour d’un vieux monsieur qui reçoit chaque dimanche dans sa belle demeure son fils sa belle-fille et leurs 3 enfants. Irène, la fille fantasque et préférée fait irruption, et vient perturber le ronron de cette journée monotone.
    Tavernier excelle dans le film d’époque. Là il donne un accent Proustien à son film et exploite au maximum les courants artistiques de l’époque. Nous sommes en 1912 et Tavernier s’amuse à filmer les extérieurs jardins comme un Monet et la guinguette comme un Renoir. Tavernier, le cultivé, s’en donne aussi à cœur joie avec de jolies mouvements de caméra enveloppant ses acteurs.
    Après, ce film imposé à Tavernier par son producteur (Alain Sarde) car nécessitant un budget modeste, offre un scénario un peu court. Tavernier en fait un film tout en sensations, mais il avait bien flairé le piège. Derrière la nonchalance du déroulé de l’histoire intervient une vision un peu binaire de cette famille. L’opposition frontale entre le tempérament des deux enfants du vieil homme est quasi caricaturale. La fille préférée est pleine de vie, non conformiste et incarne la modernité ; le fils, mal aimé, suit le chemin familial bourgeois. La mise en scène les met en opposition de manière caricaturale : vivacité lorsque la fille jouée par la lumineuse Sabine Azéma apparait ; lenteur et pesanteur lorsque la fils est au centre du jeu. Cependant, dans ce film faisant la part belle aux sensations, Tavernier montre bien avec beaucoup de subtilité l’injustice des relations filiales. La fille très peu présente est bien plus aimé qu’un fils pourtant très présent et investi.
    A voir pour la patte Tavernier et la pétillante Sabine Azéma
    willycopresto
    willycopresto

    130 abonnés 1 352 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juin 2016
    "Un dimanche à la campagne" (1984) France 5 le 30.05.2016

    Ceux qui n'aiment pas la poésie n'aimeront pas ce film. Signé de surcroit Tavernier, on ne s'attendra pas à voir des inondations d'hémoglobine. Donc, c'est certain, les passionnés d'action, de stocks-cars vont s'ennuyer à mourir devant cette histoire dans laquelle il se passe qu'il ne se passe rien ! Les plus romantiques s'attarderont devant les superbes prises de vues superbes et les images délassantes. Les autres se réjouiront d'un casting signé aussi Tavernier, c'est à dire bénéficieront d'une distribution de rôles soignée à l'extrême : le choix de Louis Ducreux comme patriarche familial en témoigne car voici un grand comédien qui n'a jamais joué pour le grand écran et qui délaisse momentanément le théâtre pour passer au cinéma. On découvre aussi Monique Chaumette en sachant moins qu'elle est aujourd'hui la veuve de Noiret. Quant à Michel Aumont, il joue un rôle difficile avec la sobriété de ton qu'on lui connaît. Tout le contraire de Sabine Azéma qui pulvérise l'écran dans son rôle de fofolle extravertie "que son papa regrette de ne pas voir assez !" Une alchimie mélancolique se dégage de ce film que les hyper-actifs vont détester, c'est sûr !
    willycopresto
    Plasmophile
    Plasmophile

    32 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 octobre 2021
    Film assez ennuyeux, où pas grand chose ne se passe. Michel Aumont tente de se dépêtrer de l'enlisement général, Louis Ducreux ne parvient pas à nous convaincre. Aucune des péripéties inventées pour faire passer le temps n'est captivante. Seule tire son épingle du jeu la belle Sabine Azéma, mais la pauvreté du scénario ne rend pas son rôle crédible. Heureusement j'ai vu ce film à la TV, un dimanche à la maison.
    Jonathan M
    Jonathan M

    130 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 juin 2016
    Bourgeoisie vieillotte, scénario ronflant. On est sur une première partie plus que banale et bien fade. Tout change, ou presque, avec l'arrivée de l'irritante Sabine Azéma. Elle est allumée, pas franchement du ton du film. C'est le film de famille par excellence. Or ne ressentant pas d'empathie pour l'histoire et d'identification au contexte, je passe à côté.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 juin 2016
    Je retiens en premier dans ce film le plaisir des yeux. On se prend sans peine à vouloir porter sur ces douces images le regard des peintres impressionnistes, jamais égalés pour l'esthétique de la lumière. Le cinéma est quand même là pour nous faire plaisir avec des images. Sans diminuer l'excellente et consacrée interprétation de Sabine Azéma, le jeu des tous les acteurs est approprié à leur rôle, et on s'y croirait sans peine. Qui n'a connu des instants merveilleux dont cependant l'éphémère suscite la mélancolie? J'ai été attristé par l'unanimité dans l'admiration du personnage d'Irène, papillonnante et narcissique, plus intéressée finalement que son frère caricaturé comme "bourgeois", qui pille le grenier de son père (du vivant de ma mère, je n'osais même pas prendre des affaires qui étaient à moi, considérant qu'elles faisaient partie du décor de l'espèce de musée où elle vivait au milieu de ses souvenirs). La délicatesse témoignée à l'égard du père, par exemple lors de son endormissement de l'après-midi, semble plus sincère que l'exubérance de la tante à l'égard de la petite fille, repoussée sans douceur lors de la conversation téléphonique avec son amant. La même tante qui va trahir sa promesse en laissant tomber à 10 heures du soir la famille qu'elle devait ramener.
    1912, sonne comme l'annonce de la fin d'un monde. Chacun étant après tout libre de ses opinions, ce film est aussi pour moi une occasion d'envisager la transformation brutale des rapports humains au XXème siècle, avec l'accélération du rythme de vie, l'éclatement de plus en plus radical de la famille, la sensiblerie et les démonstrations superficielles qui remplacent des sentiments plus authentiques. Alors, si sympathique que ça, le personnage libéré qui pourfend les conventions bourgeoises?
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