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Hammerstorm
71 abonnés
601 critiques
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3,0
Publiée le 4 avril 2016
Franchement c'est pas mal pour une oeuvre de propagande pure et dure. Les personnages sont plutôt bons, l'action est bien présente, la bande son est énorme pour ceux qui s'y connaissent en RAC. Là où ca se complique c'est sur la fin. Autant le début avec la guerre contre les viets est intéressant, autant la dernière partie avec le cambriolage de la maison et la fuite de Davey, Hondo et l'autre blonde est ridicule. Le scénario part complètement en sucette à ce moment là. C'est incohérent (pourquoi Davey ne prend pas le flingue du vieux quand il le frappe dans la maison et pourquoi Hondo ne l'écrase pas avec la caisse au moment de se barrer) et puis le film enchaine les facilités scénaristiques et la fin est juste à chier ! Le film se finie comme un thriller totalement banale ! C'est dommage, la première partie est vraiment très bonne mais le reste est à jeter. Heureusement que Russel Crowe est là pour sauver les meubles pendant cette seconde partie. Donc voilà la critique de la forme, maintenant le fond. C'est de la pure propagande, oui les skinheads ne sont pas tous gentils et au passage skinheads ca ne veut rien dire du tout, on dit Boneheads ou Hammerskins pour les skins néo-nazis et Redskins pour les skins communistes et bien évidemment les deux sont ennemis sauf que dans le film on parle juste de skinheads comme s'ils étaient tous pareils. En plus de celà, le film est tourné de facon à rendre légitime le carnage perpétré par les jaunes pour ce venger de ce que les méchants skins leur on fait. C'est toujours la même musique, le méchant blanc contre le gentil étranger
Un film en immersion totale au sein d'une bande de skinheads. Des images chocs, violentes, des personnages sans concession et une mise en scène percutante. Un film d'un réalisme et d'une brutalité incroyable. Russell Crowe est exceptionnel dans son premier rôle à l'écran.
Je ne connaissais pas ce film, mais avant de voir la série qui se déroule 25 ans après et qui voit le retour de certains personnages, j'étais obligé de le regarder. Le film est bien, mais on comprend aussi pourquoi la carrière de Geoffrey Wright est ce qu'elle est et n'a jamais décollé. L'immersion dans ce groupe de skinheads est réussie par contre le scénario laisse vraiment à désirer avec cette histoire qui part dans tous les sens. En fait, c'est comme une histoire en temps réel sur des jeunes qui n'ont aucune limite. Le film est dur pas forcément visuellement, mais dans ce qu'il est exprime avec toute cette haine et violence. Le message est parfois confus et l'ensemble manque cruellement d'enjeux, mais c'est quand même un bon film brutal et authentique qui comprend quelques fulgurances que ce soit l'excellente et longue scène contre les Asiatiques ou encore le final. C'est dommage que l'ensemble soit inégal et quelque peu répétitif, car sinon, c'est très sympa grâce entre autres aux très bons acteurs.
(...) Avant de faire son film, le réalisateur Geoffrey Wright s'est bien évidemment largement documenté et encore aujourd'hui, son film fait figure de référence dans le genre. Il propose une plongée hyper réaliste dans ce monde alors méconnu qui fait d'ailleurs partie d'un phénomène culturel largement ignoré dans les médias. Sa retranscription transpire le vécu tandis que les différentes exactions commises durant le film s'inspirent de faits réels, compilé sur une échelle de temps plus courte. L'image du film est évidemment débarrassée de tous les artifices habituels. D'un point de vue stylistique, le film est assez sale, tourné en 16mm à cause d'un budget serré qui ne permettait pas de s'offrir le format supérieur. Les décors sont crades, les personnages évoluant dans des entrepôts désaffectés ou bien des squats insalubres. On a presque l'impression de se trouver dans un pays un guerre parfois. Quand aux costumes, ils sont assez minimalistes mais reprennent bien évidemment les différents codes propres à chaque communauté dépeinte. Wright s'autorise peu d'effets de style, si ce n'est dans la première séquence avec ce ralenti sublime sur les 2 ados qui arrivent en skate au milieu d'une fumée blanche. Après, c'est l'horreur pure avec une séquence qui nous prend direct à la gorge et par les tripes pour nous plonger en plein cauchemar éveillé. On suit donc, hébété, la trajectoire de ces jeunes complètement perdus, qui s'occupent comme ils peuvent, faute de mieux. A part Hondo, aucun ne semble vraiment faire ça à partir d'une idéologie bien précise, ils se contentent de suivre leur leader. Hondo, lui, lit "Mein kampf", vénère le régime nazi et défend une cause, embarquant une poignée de paumés dans son sillage. Il est campé par un Russel Crowe qui crève littéralement l'écran, avec un regard habité et transpirant la haine et la fureur. (...) Se voulant comme un éveilleur de conscience, le film de Wright frappe fort et ne glorifie pas vraiment les actions de ses personnages. (...) La critique complète ici
Excellent film sur les dérives liés au racisme, avec un russel crowe dans l'un de ses premiers grands rôles. Supérieur à américan history x ? Pas impossible du tout !
Film peu connu qui serait passer encore plus inaperçu sans la présence de Russel Crowe mais aussi de Jacqueline McKenzie (vu dans les 4400). Le film parait étrangement vieillot pour un film de 1992. Mais ne boudons pas notre plaisir, ce film m'a fait passer un très bon moment.
Un des premiers films de Russell Crowe, celui-ci est impressionnant malheureusement ce film manque de finesse dans sa réalisation et dans son approche du sujet.
Une bonne et violente descente dans le monde des Skinheads de Melbourne, très bien menée par un doué jeune Russell Crowe ! le film et ses images on un peu vieillit, mais son impact reste intact !
Romper Stomper film australien avec Russell Crowe qui remporta le prix du Meilleur rôle principal, il joue là le chef d'un groupe de skinhead néo-nazi et bien entendu un look pseudo Orange mécanique.Bien que l'histoire aurait pu être plus élogieuse, les acteurs sont eux tous excellent, je souligne surtout l'héroïne de la série 4400, l'actrice Jacqueline McKenzie tout simplement attachante et excellente dans son rôle. Romper Stomper à sa dose de violence et d'inquiétude, puis une fin ou certains auront l'impression qu'il manque un petit plus pour que le film soit un grand film. M'enfin sur l'ensemble j'ai accroché.
Un bon film sur les skinheads,avec un super Russell Crowe. De la bonne musique, le film est efficace ont est plongé dans ce quotidien violent et parfois romantique. Mais on reste parfois à quais, on aurait aimer que le film soit plus axer sur les relations, sa reste assez basique c'est dommage.
Cette œuvre figure parmi les premières à traiter des dangers des militants nationalistes pour nos démocraties avant American history x, c est sûrement pour cette raison que beaucoup ont trouvé Skinheads révolutionnaire et bluffant. A l heure d aujourd’hui même si Russel Crowe est désormais une superstar et que cela fait du bien de le revoir jeune, je trouve ce long métrage vraiment navrant qui dure dure et dure avec ses longueurs vides et ses scènes de castagne répétitives interminables, insensées, moches a voir et sans histoire. Si vous aime les œuvres traitant du nazisme regardez La chute, Danny Balint ou même This is england, passez votre tour. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 2/5
Romper stromper est un film qui a mal vieillit je trouve. Je préfère american history x même si j'ai trouvais que russel crowe interprété bien son rôle.
C'est loupé, il manque beaucoup de choses pour en faire un bon film. On nous montre simplement une bataille de néo-nazis contre des vietnamiens de Melbourne. Le synopsis n'a d'ailleurs pas été plus loin, c'est vide, ça sonne creux, la réalisation est amatrice, on se fait chier sur ce qui ressemble à une série B. Il y a beaucoup de film sur le racisme, et même d'excellents, celui-ci se classe dans le bas de la pile.
Portrait ultra-violent d'une bande de skinheads de Melbourne, Romper Stomper choque par la noirceur absolue de Hando, son personnage principal, condensé de haine, de racisme et de brutalité. On a beau guetter, à aucun moment on ne perçoit la moindre faille dans son comportement, pas une once de douceur, pas un instant d'apaisement. La haine, pour seul bagage. Attention, pour les fans de Russell Crowe, ce portrait sans concession risque de vous traumatiser ! Film à la fois énergique et un peu foutraque, qui fait froid dans le dos.