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aberdeen76
45 abonnés
1 013 critiques
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0,5
Publiée le 9 juillet 2009
De la branlette intellectuelle pour journaleux bas de gamme, arrivant à capter dans cette bouse le nectar que le commun des mortels ne peut voir. Un scénario inepte, une BO expérimentalement médiocre, pour deux voir trois scènes intéressantes. Un film court qui parait long, très long. Adam Sandler enchaine les daubes et son nom au générique est presque devenu synonyme de navet. Dommage car dans Click il état plutôt bon.
Paul Thomas Anderson est décidément un cinéaste qui compte de nos jours. À chaque film il développe un univers bien particulier, étrange et décalé on découvrent un Adam Sandler bon acteur très loin de débilités qu'il tourne habituellement. La réalisation est inspirée.
Bonjour le moment de détente tant attendu d'une projection. Impossible d'adhérer à ce style de cinéma (expérimental?), pourtant j'apprécie celui de David Lynch. Quant à la musique elle est omniprésente, insupportable, inutile, couvrant par moments les dialogues, à moins que je n'aie des problèmes d'ouïes. Pour éviter un zéro, une étoile pour certains plans clin-d'oeil ainsi que la photo.
Mué y se sont planté ... y aurait du l'appeller love love love love and a litle punch at the end -_-' trop de love pour moi en plus la meuf qu'il drague est moche donc si c'est pas trop votre délire les comédie romantique passer votre chemin ... et encore comédie faut le dire vite fait ...
Paul Thomas Anderson à l'écriture et à la mise en scène: C'est agréablement original et le cinéaste, comme très peu d'autres, redonne un sens au 7e art...
La mise en scène de Punch-drunk love est certes très bonne, mais P. T. Anderson ne parvient pas à décoller avec son scénario lent qui n'a rien d'extraordinaire. Les acteurs sont pourtant bons, mais il manque une touche de puissance, de folie destructrice. On est encore loin d'un Magnolia.
Mise en scène absolument brillante, rien à dire. PTA est un maniériste extrêmement singulier, qui surprend toujours même s'il peut agacer. C'est aussi un cinéaste d'atmosphères étranges et distordues, parfois un peu trop appuyées comme c'est le cas ici. L'utilisation du son (notamment des percussions entêtantes en fond sonore) est très particulière, expérimentale, mais fatigante à force de cacophonie. Une comédie intéressante malheureusement un peu trop fermée sur elle-même. Certainement le meilleur rôle d'Adam Sandler, que je n'aime pas trop généralement.
[...] En tentant d'aller à l'encontre de tous les clichés inhérents aux comédies romantiques traditionnelles, Paul Thomas Anderson signe un film à mourir d'ennui, dont la singularité n'a d'égal que sa vanité. Le cinéaste semble tellement en extase lorsqu'il a une caméra entre les mains qu'il en oublie complètement l'intrigue et nous assomme avec des plans aussi ambitieux qu'inutiles. On comprend alors pourquoi le film a remporté le prix de la mise en scène au Festival de Cannes il y a quelques années, puisque c'est à peu près tout ce qu'il y a à sauver. Ou peut-être aussi le jeu d'Adam Sandler, qui accomplit ici sans le moindre doute l'une de ses meilleures prestations. Mais une fois encore, le réalisateur est trop occupé à faire l'amour avec sa caméra pour s'attarder sur l'acteur. Son personnage n'est donc pas très consistant. Le seul moment où le cinéaste parvient réellement à nous montrer le désordre intérieur qui anime Barry est ce passage dans le garage où tout part dans tous les sens et où le seul fait que quelqu'un parle ou que le téléphone sonne fait monter la pression d'un cran. Il faut avouer que la musique très étrange de Jon Brion, composée principalement de percutions, est très efficace dans cette scène. A part ça ? Rien... On n'a même pas envie de s'attarder sur cette ridicule histoire d'amour. Après tout, si même le réalisateur se fou de ses personnages, pourquoi y prêterions-nous attention ? Peut-être que s'il avait enlevé sa main de son pantalon lorsqu'il était derrière la caméra, on aurait pu être ne serait-ce qu'un instant touché par le récit. En tout cas, là, il n'y a vraiment qu'à lui qu'il fait plaisir. Paul Thomas Anderson a du talent. On aimerait juste qu'il arrête de le crier ! [Ma critique complète sur http://redross.skyblog.com : mon blog de critiques ciné]
mon dieu ; quelle déception ! Les critiques sont vraiment une race d'animaux à poils longs, tellement longs qu'ils recouvrent yeux, oreilles, et tous ce qui peut amener à une critique constructive de la chose. Car il s'agit d'une chose et non d'un film ; et à voir les critiques de la presse, on se demande même s'ils sont rentrer dans la boite ou il y a eu la chose. Pas sur !
Ce film est soporifique, mal joué, mal réalisé ( à l'exception d'un fabuleux petit plan inspiré lors des retrouvailles ) - franchement c'est simple je ne vois rien à garder dans ce film, proprement ridicule.
Film autistique hautement désagréable, avec une bande son par moment insupportable. Une originalité en opposition totale avec la notion de plaisir au cinéma.A éviter
Vraiment excellent, si le film semble n'être en rien original détrompez vous, cette histoire totalement barrée et déjantée nous fait vivre le quotidien de ce Barry totalement dépassé par les événements de sa propre vie. Une réalisation et une musique qui collent parfaitement ensemble, ce qui donne une identité au film. Les acteurs ne sont pas en reste, Hoffman m'a bluffé réellement dans son second rôle.
Trois ans après le foisonnant Magnolia et cinq avant le crépusculaire There Will be blood, Paul Thomas Anderson signe un film moins ambitieux avec Punch-drunk love qui tendait à renouveler le champ de la rom-com. Et le résultat est assez mitigé, trop en tout cas pour convaincre réellement. Dès les premières minutes on sent que l'on va avoir à faire avec un film expérimental : donc soit on adhère soit on décroche (vous avez deviné je pense dans quel cas de figure je me range). Non pas que Punch-drunk Love soit un mauvais film mais je le qualifierais de film autiste comme son personnage principal, replié sur lui-même, incapable de fédérer son public et s'enfermant dans ses propres partis pris esthétiques (la bande-son à ce titre, composée essentiellement de percussions de tous types, me gêne considérablement, tout comme les arrangements transitoires kaléidoscopiques plutôt douteux). L'histoire décousue n'a pas vraiment ni de queue ni de tête à force de mélanger les influences de genres divers : on a l'impression de voir le croisement dégénéré du Dude de The Big Lebowski, de Dustin Hoffmann dans Rain Man et de Forrest Gump, le tout saupoudré d'une histoire d'amour finalement secondaire et inintéressante car d'une vacuité vertigineuse. Qui plus est, sur seulement 1h27 de film, le personnage de Barry Egan semble franchement baclé et celui de Lena encore plus. Reste l'interprétation des acteurs qui sauve la mise avec un Adam Sandler métamorphosé, aux antipodes de ses anciens films et celle de Seymour Hoffmann complètement délurée. C'est somme toute insuffisant pour contrebalancer les déceptions multiples que j'ai ressenti à la fin de ce film. Punch-Drunk Love restera comme un film mineur dans la filmographie de Paul Thomas Anderson.