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Votre avis sur Punch-Drunk Love ?
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Film assez déroutant, le ressentit est inattendu, on est partagé entre une incompréhension vis à vis des actions du personnage principal, et une certaine pitié à cause de la pression que ses sœurs exerce sur lui.. Punch-drunk love a le mérite d'être une romance très original, mais l'humour employé, car cette aussi une comédie, ne m'a pas trop fait d'effet... à cela s'ajoute une interprétation de Barry assez médiocre (mais celle de Lena est en revanche superbe), ainsi qu'une musique de fond souvent énervante, surtout lorsque qu'elle masque des dialogues... c'est très dommage, car le scénario est très original et surprend dans le bon sens du terme.
Derrière son humour loufoque se cache un vrai cri du cœur: celui d'un homme désemparé, ne sachant comment avancer dans la vie, à cause d'un contexte familiale envahissant. Après le cri suggéré, rendant le ton grinçant, vient l'espoir: celui d'un amour apportant force et courage, cassant le quotidien et l'habitude, permettant de déplacer des montagnes ou tout simplement de planer, comme nous le rappelle la musique des films romantiques d'antan qui colorent ces quelques scènes de communion amoureuse où Sandler et Watson font planer la caméra attendrie. Un jolie moment de cinéma poétique, au ton plus sérieux qu'il ne s'affiche ...
"Punch-drunk love" fait partie des films qui marquent les esprits.Il s'apparente a un grand reve et fait tantot penser a du Gondry,tantot a du Lynch.Sur une mise en scene legere et petillante,belle et inspiree,Paul Thomas Anderson esquisse une choregraphie aux structurations narratives plurielles et evolutives.Les acteurs sont tous geniaux,chaque scene plus inventives les une que les autres,mais il manque a "Punch-drunk love" une direction.Le film se barre dans tous les sens (et quel regal!),en alternant tendresse et absurde,rires et larmes,mais le scenario s'effrite peu a peu,ce qui rend le film parfois difficile d'acces (puisqu'on ne peut se raccrocher a quoi que ce soit),ou tire par les cheveux (la fin n'est pas d'une extreme assurance).Ceci dit,il reste enormement de qualites a ce film decale et charmant,qui s'amuse a brasser tous les tons,tous les styles,avec un sens de la rythmique excellent et une destructuration temporelle tout a fait jouissive.Anderson semble diriger de ses doigts,construire,inventer sur le moment,fabriquer meme,ce qui donne un aspect improvise et creatif a son film,chose d'autant plus reussie qu'il cree plus que bien.Une oeuvre d'art ludique,lucide,et lunaire.
Un film dècalè dotè d'un charme très particulier! Après "Boogie Nights" et "Magnolia", Paul Thomas Anderson nous revient avec une bien ètrange comèdie ou le spectateur est emportè vers un monde imaginaire aux couleurs irrèelles et aux musiques ètonnantes! Adam Sandler qu'on connait surtout à travers ses comèdies routinières livre une prestation de premier ordre dans un rôle à contre-emploi! il faut le voir pèter les plombs ou dèmolir les toilettes d'un restaurant! La prèsence de l'excellente Emily Watson adoucit le film et donne à l'oeuvre un côtè poètique et dèlicieux! Prix de la mise en scène au festival 2002 pour un film qui ne ressemble à aucun autre film...
Punch-Drunk Love est le dernier film en date de Paul Thomas Anderson, à ne pas confondre avec Paul W.S Anderson le réalisateur de Resident Evil, tant la différence de talent est grande entre eux. Ce film raconte l'histoire d'un garçon timide et emprunté, auquel beaucoup ont dû s'indentifier, oppressé par ses nombreuses soeurs et qui donc n'a jamais pu trouvé l'amour, ce dernier venant finalement à sa rencontre. A priori, on ne pourrait avoir aucune sympathie pour cet homme qui semble donner, avant tout, le bâton pour se faire battre à la moindre occasion, pour ses coups de colère aussi mais comme chaque timide, en fait, et puis sa sincérité emporte tout. Seulement Paul Thomas Anderson au lieu, pour distiller un peu d'humour, de parler des relations difficiles avec ses soeurs ou encore avec l'histoire du téléphone rose qui prend autant d'importance si ce n'est plus que l'intrigue amoureuse, aurait dû uniquement se concentrer sur la romance entre Barry et Lena de loin la plus intéressante. L'amour en sort vainqueur certes, la morale du film indique d'ailleurs que l'amour donne des ailes, une force incommensurable et qu'il peut arriver n'importe quand à n'importe qui, ce qui est rassurant pour tous les célibataires mais le film est un peu déséquilibré par ce qui aurait pu très mal finir. Un beau moment de poésie néanmoins renforcé, en cela, par une BO aux petits oignons.
Si vous n'aimez pas les histoires romantiques à l'eau de rose, vous allez être surpris par cette comédie loufoque sur l'amour mais néanmoins efficace : on alterne situations absurdes, passages comiques et moments émouvants.
Le jeu d'Adam Sandler est excellent dans son costume bleu, il ne portera d'ailleurs que ce costume durant le film.
Bref j'ai été agréablement surpris par ce film, et montre que le film romantique n'a pas épuisé tous les scénarios possibles !
Le jeu d'Adam Sandler est excellent dans son costume bleu, il ne portera d'ailleurs que ce costume durant le film.
Bref j'ai été agréablement surpris par ce film, et montre que le film romantique n'a pas épuisé tous les scénarios possibles !
"comédie" déjantée avec un Adam Sandler totalement barré dans un scénario qui l'est tout autant. C'est magistralement mis en scène. Les acteurs sont géniaux. La fin est un peu convenue mais on lui pardonne tant le reste du film est énorme. Un film monstrueux au statut "cultissime".
Quatrième film de Paul Thomas Anderson, trois ans ans après le sublime "Magnolia", "Punch-Drunk Love" est une merveille. Comédie romantique haute en couleurs, toujours remplie de poésie. L'ambiance est sublimée par ces lumières éclatantes, totalement craquantes, mais aussi par la Bande Originale, aussi étrange que l'aspect de ce film, que l'on pourrait presque qualifier d'expérimental. Le génie Anderson y livre ses délires visuels, son obsession de l'absurde, de la singularité. Et ça marche à merveille. Le film dispose de cette ambiance très particulière, unique, qui prend et émerveille directement le spectateur. L'intelligence d'Anderson se retrouve dans son scénario, toujours aussi abouti, captivant, et également dans ses cadrages, ses nombreux plans magnifiques qui ponctuent le film. Film à part dans la filmographie de cet auteur extraordinaire, il dure à peine la moitié du temps de "Magnolia", c'est sa seule véritable comédie romantique. Mais une fois de plus, Paul Thomas Anderson prouve son talent et son aisance à jongler avec les genres, avec ce film lumineux et réjouissant, 5 ans avant le très sombre et oppressant "There will be blood".
Punch Drunk Love est le film d'un virtuose. La mise en scène est incroyable, les plans séquences, merveilleux de maîtrise. L'histoire de Barry Egan (Adam Sandler), castré par ses soeurs envahissantes rendent ce film extrêmement stressant. Tout est étrange, à commencer par cette histoire d'amour. Sans compter ce coup de fil à des escrocs de l'Utah complètement paumés eux aussi semble-t-il, face à la réaction outrancière de Barry qui, ivre d'amour, affronte tout en bloc pour sauver son amour et son embryon d'histoire. Si cette étrangeté et ce stress s'entremêlent durant tout le métrage, c'est pour mieux accoucher d'une situation apaisée et sensée, un happy end banal de romance, qui prend toutefois, du fait d'un précédent loufoque, une nouvelle dimension. Ce film est donc finalement agréable à regarder et magnifiquement filmé.
Paul Thomas Anderson réalise ici un film court et minimaliste à l'opposé de son précédent film qu'était le long et imposant "Magnolia". Adam Sandler habitué des rôles non enviables et non enviés nous offre une composition sensible, viennent s'ajouter au film une rayonnante Watson, un burlesque Guzman et un stupide Hoffman complétant ainsi une grande galerie de personnages absurdes et délirants . Nous sommes illuminés par une mise en scène digne de Tati par les situations et du Pop-Art de Warhol par les éblouissantes couleurs et évidentes citations bien que discrètes; la mise en scène fut d'ailleurs récompensée à Cannes en 2002 ex-æquo avec l'indispensable "Chihwaseon" d'Im Kwon-Taek. De l'art merveilleusement peaufiné et décalé.
LA comédie romantique de Paul Thomas Anderson. Acteurs et scénario plaisants.
Sympathique par son côté décalé. L'histoire de deux personnages un peu hors des standards, assumée par une mise en scène volontairement abrupte, rend la séance appréciable sans être extraordinaire.
P. T Anderson est l'un des cinéastes les plus prometteur de cette nouvelle vague mais qui change de registre à chacun de ses films, histoire de se renouvelé ou de nourir son aura et son talent. Il plante ici sa caméra dans un décor hostile pour filmer la vie de Barry Egan, joué par un Adam Sandler très bon en nerveux naïf, qui vit à son rythme, bourré de tics et TOCs, servie par la mise en scène d'Anderson aux travellings longs et fluides et par des seconds rôles formidables. Il utilise merveilleusement ces décors pour nous servir ce long romantique et étrange à la fois, aux scènes incohérentes comme les coups de nerfs de son héros. On retiendra une scène joussive de réglement de comptes entre Barry et "les méchants". Goutez vite à ce cocktail d'amour surréaliste.
Paul Thomas Anderson à l'écriture et à la mise en scène: C'est agréablement original et le cinéaste, comme très peu d'autres, redonne un sens au 7e art...
L'amour donne des ailes.
Barry est un jeune homme assez renfermé sur lui-même. Il est oppressé, timide, maladroit. Il se préserve, se protège, s'empêche de vivre pleinement jusqu'au jour où la vie vient le bousculer. D'une vie morne et plate, il commence à s'ouvrir. Il accepte de se mettre en danger, de risquer de ressentir des choses fortes, ressentir de l'amour, et souffrir. La vie tout simplement.
Paul Thomas Anderson propose ici un genre de conte moral/comédie romantique sur le pouvoir de l'amour. A partir du moment où Barry ne voit plus la vie en noir et blanc, mais en couleur, tout devient simple, beau et naturel. Même ses défauts deviennent des qualités lorsqu'il les assume et qu'il les exploite. L'amour est la raison de vivre, la communication et l'honnêteté sont la garantie de l'épanouissement. Le hasard de l'amour rend la vie colorée et musicale.
"I have a love in my life. It makes me stronger than anything you can imagine."
Complètement déjanté, loufoque et tourbillonnant. Le rythme effréné et l'atmosphère surréaliste donne un ton complètement irréel au film. Un film à classer dans la catégorie des ovnis cinématographiques. Très réussi.
Barry est un jeune homme assez renfermé sur lui-même. Il est oppressé, timide, maladroit. Il se préserve, se protège, s'empêche de vivre pleinement jusqu'au jour où la vie vient le bousculer. D'une vie morne et plate, il commence à s'ouvrir. Il accepte de se mettre en danger, de risquer de ressentir des choses fortes, ressentir de l'amour, et souffrir. La vie tout simplement.
Paul Thomas Anderson propose ici un genre de conte moral/comédie romantique sur le pouvoir de l'amour. A partir du moment où Barry ne voit plus la vie en noir et blanc, mais en couleur, tout devient simple, beau et naturel. Même ses défauts deviennent des qualités lorsqu'il les assume et qu'il les exploite. L'amour est la raison de vivre, la communication et l'honnêteté sont la garantie de l'épanouissement. Le hasard de l'amour rend la vie colorée et musicale.
"I have a love in my life. It makes me stronger than anything you can imagine."
Complètement déjanté, loufoque et tourbillonnant. Le rythme effréné et l'atmosphère surréaliste donne un ton complètement irréel au film. Un film à classer dans la catégorie des ovnis cinématographiques. Très réussi.
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