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DaeHanMinGuk
181 abonnés
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2,0
Publiée le 16 avril 2020
Ce film est assez étrange : au niveau des décors, du faible nombre de personnages et de la façon de filmer, on a l'impression d'être devant un téléfilm. Au niveau de l'histoire, on ne comprend pas toujours les réactions extrêmes du personnage principal. Cependant, celui-ci a une naïveté et une spontanéité incroyables. On est stupéfait de ses réactions par rapport à des situations très simples. En effet, ses réactions sont très naturelles mais non conventionnelles. On suit ses aventures avec les malfrats et son aventure romantique avec plaisir ... Il y a de nombreuses situations où on aimerait agir comme lui sans se soucier des normes. Cependant, le film manque souvent de rythme et cela lui est préjudiciable. En somme, un film original mais un peu longuet.
Certes Adam Sandler change de registre et rentre dans la peau d'un homme perturbé socialement, psychologiquement, materné par ses soeurs qui ne cessent de contrôler sa vie et un job assez ennueux où il n'a pas l'air d'y prendre plaisir. Il va rencontrer l'amour, Emily Watson est très bien aussi. Maintenant on ne saisit pas trop tout ce qui se trame, il y a des passages un peu longs, une musique envahissnte et des scènes trop loufoques pour les apprécier. Avis mitigé, à la fois on ne veut pas se prendre au sérieux mais on ne comprend pas tout et cela peut lasser.
Drôle de comédie romantique, franchement décalée, atypique et bien dérangée, punch-drunk-love, comme son nom l'indique, est un cocktail détonnant d'amour, de révolte réprimée et d'une mise en scène inspirée, épurée et éthylique.
En effet, quoique l'ambiance bizarre à l'extrême, l'attitude pathétiquement absurde du protagoniste et la pesanteur asphyxiante de la famille déroute, dérange et lasse, la créativité de la mise en scène vient équilibrer le tout et apporter une touche de fraicheur , grand sens du cadrage, focalisation puis défocalisation, floutage de l'image entraînant un très beau jeu sur les couleurs proche de l'abstraction, … voilà ce qui démontre une maîtrise formelle indéniable du cinéaste. Ajoutez à cela quelques idées loufoques dans le scénario et vous avez un film réussi, malgré quelques lourdeurs à mon e sens évitables.
Une comédie très étrange, et ce, dès le début. On voit ce mec qui collectionne les bons d'achats sur les pots de pudding, et qui a de temps en temps des coups de folie complètement inexpliqués. Entre ça et les trucs qu'il dit par moment qui sont complètement fou, sans parler de la musique (des tam-tams incessants) qui semble être ce qu'il entend dans sa tête (enfin, moi je l'ai compris comme ça), on dirait un vrai psychopathe. Il fait limite peur avec son comportement, et pourtant, c'est une comédie, étrange certes, mais avec également des moments très drôles (même si c'est un humour assez particulier). Un film très spécial, mais très intéressant. J'ai bien aimé.
L’acteur joue comme un fou au milieu de cet environnement, son entourage puis l'ivresse de l'amour lui remonte à la tête, un film complètement barré et irrésistible, où l'on passe du rire au larme pour ce brin de folie d'amour.
Un ofni que ce film qui aurait pu être signé David Lynch ou Terry Gilliam tellement c'est strange ,pas vraiment facile de suivre l'histoire de ce type qui collectionne les pundding , récupère un piano ,appelle un téléphone rose et tombe amoureux de la collegue d'une de ses 7 soeurs .Heureusement que l’interprétation est excellente notamment Adam Sandler plus connu outre atlantique pour ses rôles comiques et qui démontre ici un réel talent dramatique pour jouer ce mec qui a tendance a péter les plombs pour un rien.La réalisation est elle aussi bien maitrisé de maniere a ce qu'on ne décroche pas ce qui est pourtant tentant a certains moments ,bref le scénario ainsi que la musique agaçante ne sont pas les points fort mais ça change des produits standardisés habituellement servis au USA sinon amis de la logique passe ton chemin.
« WTF ? » c'est un peu la première réaction au début du visionnage de ce film. La première demi-heure du film part en effet dans tous les sens à un rythme effréné et est accompagnée par une musique toute en percus (qui, il faut le dire, tape sur le système). Une fois qu'il a calé son rythme, le film fait avancer l'intrigue. En gros, c'est l'histoire d'une sorte de Forrest Gump un brin maniaque qui rencontrera l'amour malgré lui. Les plans sont précis et l'ambiance totalement burlesque. l’étonnement passé, on se laisse séduire par ce personnage surprenant et assez attachant. Un bon moment.
La réputation de Paul Thomas Anderson n'est plus à démontrer.Chouchou de la critique,il gagne à chaque fois(Boogie Nights,Magnolia,There will be blood).Mais il a aussi une tendance à trop jouer l'épate."Punch-frunk love" représente ce cinéma sur-saturé de couleurs,de musique,de montage...Trop de tout qui rend parfois le film indigeste comme une montagne de pudding,élément clé du récit.Si l'on met cet aspect de côté,ce mélodrame cacophonique et abstrait détonne par son originalité.Quand l'insolite fusionne avec l'inventivité,ça donne une envie de cinéma irrésistible.Barry Egan est un paumé moitié-excentrique/moitié-frappadingue.Quand une mystérieuse femme lui tape dans l'oeil et qu'une pin-up du téléphone rose le harcèle,sa vie perd tout équilibre,pour mieux installer un climat de folie douce.La romance est atypique(merci Emily Watson,très féminine).L'humour est déconcertant entre Jacques Tati et Buster Keaton,et pour tout dire hilarant.Le suspense sur les malfrats de l'Utah habile,car on ne sait pas à quoi s'attendre."Punch-drunk love"surprend constamment et fait trembler nos appuis habituels.Le meilleur pour la fin:Adam Sandler est sensationnel dans un contre-emploi qui met en valeur son talent de clown blanc.Unique en son genre.
Paul Thomas Anderson livre avec « Punch drunk love », un film sur l’incommunicabilité entre les êtres. Un des thèmes qui avait déjà parcouru son précédent méta-film choral « Magnolia ». Son héros (Adam Sander) est étouffé par sept sœurs (!) qui semblent s’être liguées pour lui pourrir la vie en voulant absolument lui mettre dans les bras une de leurs copines. Alors qu’il tente de s’en sortir en montant sa propre entreprise de commerce en gros, ses rapports compliqués avec les femmes lui font perdre tous ses moyens. A le voir répondre au téléphone à chacune d’entre elles qui le somment de se rendre à une fête anniversaire ou autre festivité, on se dit que le garçon a de quoi se sentir frustré. Pour illustrer son propos empreint de préoccupations existentielles que ne renierait pas le Woody Allen de la grande époque, Anderson a choisi un montage syncopé très stressant sur fond de musique stridente (Jon Brion) afin de bien faire ressentir au spectateur le malaise qui étreint en permanence le pauvre bougre. Le procédé est certes efficace mais il rend le film difficile d’accès. Pour corser encore un peu plus la sauce, le bonhomme s’est fourré dans une sale affaire en téléphonant à une hôtesse porno qui le fait chanter. C’est l’occasion pour nous d’apprécier l’immense Philip Seymour Hoffman qui n’a jamais eu besoin d’un rôle à rallonge pour imprégner fortement la pellicule. Efficace, parfois drôle mais surtout déroutant et éprouvant, « Punch Drunk love » ne fait malgré tout pas partie des réussites majeures de son auteur dont la comédie n'est pas le domaine de prédilection.
Voilà l'exemple type du film OVNI, dont l'auteur a été récupéré par Cannes, frustré de ne pas avoir repéré le talent du bonhomme avant ses concurrents (Berlin et Venise). Sa mise en scène a été justement récompensée, cette dernière installant un vrai malaise, que ce soit à travers sa musique stressante, son montage ou bien encore ses mouvements ahurissants. Une histoire d'amour qui ne contient aucun vrai suspense, la personnalité du héros (A. Sandler, excellent) étant le plus grand frein à sa concrétisation. Mais comme ça ne semble guère gêner sa promise (E. Watson, à l'aise), tout va pour le mieux. C'est très très spécial, pas vraiment romantique et quelques scènes valent vraiment le détour (avec un P. S. Hoffman énorme). Un truc qui se veut original et pas vraiment dans un genre et qui y parvient totalement... tout en respectant la majorité des codes dudit genre. D'autres critiques sur
Mise en scène absolument brillante, rien à dire. PTA est un maniériste extrêmement singulier, qui surprend toujours même s'il peut agacer. C'est aussi un cinéaste d'atmosphères étranges et distordues, parfois un peu trop appuyées comme c'est le cas ici. L'utilisation du son (notamment des percussions entêtantes en fond sonore) est très particulière, expérimentale, mais fatigante à force de cacophonie. Une comédie intéressante malheureusement un peu trop fermée sur elle-même. Certainement le meilleur rôle d'Adam Sandler, que je n'aime pas trop généralement.
Barry Egan est un vendeur de débouche-chiotte mal dans sa peau. Ses rapports conflictuels avec ses sept sœurs et son incapacité à se fondre dans le moule de la société moderne ont fait de lui un homme effacé et anxieux, pris de crises de colères prodigieuses. Mais Barry Egan tombe amoureux de la belle Lena et ça chamboule sa tranquille (in)existence. Alors quand un chantage malsain menace son idylle naissante, Barry Egan devient enfin acteur de sa vie. Autant le dire tout de suite, les comédies romantiques sont loin d'être mes films préférés, mais Punch Drunk Love est une œuvre vraiment à part. Bien loin des habituelles fresques de P.T. Anderson, cette comédie complètement barrée utilisant à merveille l'image et le son pour retranscrire le mal-être de son personnage principal sort des sentiers battus pour mieux nous émouvoir. Le couple formé par Adam Sandler et Emily Watson est très attachant même si leur histoire d'amour ne semble pas exploitée au maximum. Un film drôle et touchant mais manquant parfois d'intensité.
« Punch-Drunk Love » est un film curieux, inattendu, décalé. Je peux très bien comprendre que l’on soit hermétique à ce film en raison et de son rythme et de sa bande son. Pourtant, les deux s’inscrivent parfaitement au récit et surtout colle parfaitement à son personnage : Barry Egan, surprenant Adam Sandler. Ce dernier interprète un type assez barré, un tantinet autiste, en proie à mille tourments, renfermé et compressé par ses sept soeurs. Il y a une scène qui illustre cette musique limite cacophonique : celle où une de ses sept soeurs se présente avec une amie dans l’entrepôt où travaille Barry. Non seulement sa soeur le contrarie, mais la présence de son amie, Lena (Emily Watson) l’intimide, car elle le drague ; à cela s’ajoute l’activité de l’entrepôt menée par des employés maladroits, puisque tout un pan de marchandises va s’écrouler à terre suite à un choc avec un élévateur et tout ceci s’additionnent avec les menaces d’une prostituée que Barry a connu via un « téléphone rose » ; pris dans ce tourbillon de paroles qui fusent comme des particules, Barry, dérangé par ses propres tourments tente de garder l’équilibre ; la bande son de plus en plus assourdissante va accompagner cette scène loufoque et bien dirigée. Adam Sandler est surprenant de folie tendue, contenue, explosive, d’émotion sans cesse en rupture. Voilà un beau rôle qui lui a été donné par Paul Thomas Anderson. Voilà un metteur en scène qui sait regarder un acteur, lui offrir autre chose que ce qu’il a l’habitude de faire, d’en faire tout simplement un acteur au sens noble du terme. En regardant d’autres films d’Adam Sandler, je me dirai : « Je sais de quoi il est capable, il suffit qu’un metteur en scène ait l’intelligence de ne pas avoir de préjugés » comme Cronenberg par exemple pour Pattinson dans « Cosmopolis », comme Assayas pour Kristen Stewart dans « Sils Maria », comme Polanski pour Catherine Deneuve dans « Cul de Sac », comme Woody Allen pour Jason Biggs dans « Anything else, la vie et tout le reste » et comme encore P.T Anderson pour Paul Dano dans « There will be blood ». « Punch-Drunk Love » est tout simplement un autre film d’amour qui permet à Barry de s’affirmer, de se tenir droit ; l’amour qu’il ressent pour Lena le rend invincible. Ce film se situe entre « Magnolia » et « There will be Blood ». Je n’ai ni aimé « Magnolia » ni aimé « There will be Blood ». Je dois être un peu barré…
Véritable OVNI, Punch-drunk love vaut surtout le coup d'oeil grâce à Adam Sandler qui crève l'écran dans un rôle à contre-emploi. Mais également grâce à une mise en scène impeccable, où tout n'est que saturation de couleurs, de musique, de bruitages façon Jacques Tati. Emily Watson vient ajouter sa fraicheur et sa douce féminité. P.T.Anderson signe ici un authentique chef d'oeuvre en inventant un personnage franchement schyzophrène mais vachement attachant.
Ambiance étrange, personnage de looser loufoque, folie douce et poèsie décalée, Punch Drunk Love confirme le talent d'un cinéaste à suivre, P.T. Thomas, dont le meilleur est sans doute à venir.