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Guillaume182
134 abonnés
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5,0
Publiée le 13 novembre 2010
Un film magnifique qui parle du pouvoir de l'amour, le film s'adresse plutôt à un public averti car le film à un style vraiment atypique que tout le monde ne peut pas apprécier je pense. Adam Sandler joue le rôle d'un chef d'entreprise enfermer et très seul dans sa vie. Il enfouit ses émotions au plus profond de lui ce qui lui fait pété les plombs de temps en temps, son entourage le trouve très bizarre. D'ailleurs la première séquence est excellente, on comprend tout de suite quel genre de personne il est. Ensuite on à droit à un générique de toute beauté. Et puis un jour sa vie va basculer, il appelle un numéro rose pour oublié sa solitude en ignorant une femme que sa soeur souhaite lui présenter. Mais au final ce numéro se révèle être un piège.
Paul Thomas Anderson nous livre un joli film romantique qui se démarque largement des autres grâce à une très belle mise en scène, cadrage génial et couleurs magnifiques, musiques sublimes et stylé, des dialogues percutants qui reste dans la mémoire. Remplie de poésie et pleins de couleurs vives, Anderson prouve une nouvelle fois son immense talent de réalisateur. La musique qui est assée particulière accompagne très bien, l'étrangeté du personnage d'Adam Sandler qui livre dans ce film sa meilleure prestation. Les comédies romantique se ressemblent toutes, mais celle-ci est vraiment différente. Vraiment un bon film, très touchant, fort et surtout beau. Un mot à dire: Merci! pour ce chef d'oeuvre!
P.T.A. , réalisateur plébiscité par les critiques et bon nombre de conéphiles est décidement un metteur en scene qui ne me touche pas..Aprés avoir vu magnolia et there will be blood, je me suis rabatu sur celui-ci, qui ne m'a pas fait plus d'effet que les autres.. Ce réalisateur ne mérite, selon moi, pas autant d'elloges..
Vraiment excellent, si le film semble n'être en rien original détrompez vous, cette histoire totalement barrée et déjantée nous fait vivre le quotidien de ce Barry totalement dépassé par les événements de sa propre vie. Une réalisation et une musique qui collent parfaitement ensemble, ce qui donne une identité au film. Les acteurs ne sont pas en reste, Hoffman m'a bluffé réellement dans son second rôle.
Le style insolite de Paul Thomas Anderson est bien présent dans sa mise en scène audacieuse sur le choix des plans, de la colorisation de la photo, du son et de la musique. Et il peut faire que le film soit agréable l'espace de quelques secondes de temps en temps grâce à cela. Mais voilà, on ne fait pas un film sur du vide en particulier pour le genre très exigeant qu'est la comédie. Il faut quelque chose, un minimum de trame scénaristique hors ici c'est le désert, une platitude extrême. Quand à Adam Sandler, acteur totalement dénué de talent et encore plus de charisme élévé par un mystère encore plus inexplicable que la trame d'un film de Tarkovski au rang de star dans son pays, il se contente de ne rien faire. Au moins dans ses habituelles comédies grasses et vulgaires, il faisait quelque chose. Mal, mais il faisait au moins quelque chose. Certains pourront éventuellement se laisser prendre par la délicieuse frimousse d'Emily Watson mais c'est tout au niveau des acteurs. Je crois que le terme de "plat" est le meilleur pour définir ce ratage d'un pourtant grand cinéaste.
Si Adam Sandler est surprenant et déroutant de crédibilité dans son rôle de névrosé, la réalisation laisse à désirer quant aux choix effectués. Cette musique agaçante qui nous prend la tête et nous empêche de profiter des scènes est vraiment incompréhensible. Je m'attendais à beaucoup mieux au regard du réalisateur. Une vraie grosse déception.
Adam Sandler ne joue certes pas dans de "grands" films mais il porte toujours les films sur ses épaules avec talent et sincérité. Punch-Drunk Love est une oeuvre inclassable et faut pouvoir entrer à fond dedans pour l'apprécier...
Trois ans après le foisonnant Magnolia et cinq avant le crépusculaire There Will be blood, Paul Thomas Anderson signe un film moins ambitieux avec Punch-drunk love qui tendait à renouveler le champ de la rom-com. Et le résultat est assez mitigé, trop en tout cas pour convaincre réellement. Dès les premières minutes on sent que l'on va avoir à faire avec un film expérimental : donc soit on adhère soit on décroche (vous avez deviné je pense dans quel cas de figure je me range). Non pas que Punch-drunk Love soit un mauvais film mais je le qualifierais de film autiste comme son personnage principal, replié sur lui-même, incapable de fédérer son public et s'enfermant dans ses propres partis pris esthétiques (la bande-son à ce titre, composée essentiellement de percussions de tous types, me gêne considérablement, tout comme les arrangements transitoires kaléidoscopiques plutôt douteux). L'histoire décousue n'a pas vraiment ni de queue ni de tête à force de mélanger les influences de genres divers : on a l'impression de voir le croisement dégénéré du Dude de The Big Lebowski, de Dustin Hoffmann dans Rain Man et de Forrest Gump, le tout saupoudré d'une histoire d'amour finalement secondaire et inintéressante car d'une vacuité vertigineuse. Qui plus est, sur seulement 1h27 de film, le personnage de Barry Egan semble franchement baclé et celui de Lena encore plus. Reste l'interprétation des acteurs qui sauve la mise avec un Adam Sandler métamorphosé, aux antipodes de ses anciens films et celle de Seymour Hoffmann complètement délurée. C'est somme toute insuffisant pour contrebalancer les déceptions multiples que j'ai ressenti à la fin de ce film. Punch-Drunk Love restera comme un film mineur dans la filmographie de Paul Thomas Anderson.
Quand un réalisateur intellectuel (Anderson) rencontre un comique US de renom (Sandler) on obtient forcément une comédie mélancolique talentueuse ....Loin devant ce que propose le cinéma Français dans le genre (Prêt moi ta main n'est pas à la hauteur)
J’aime bien résumer un film en un mot, adjectif, verbe, onomatopée, n’importe quoi. Ce mot me vient toujours au cours de la séance, le mot magique, souvent après 30 minutes de visionnage. Pour ce film, le mot est apparu très naturellement et rapidement : agacement. Pourquoi ? Car dans Punch-Drunk Love, la forme - agaçante - prend toute la place et par effet de logique, écrase le fond. La mécanique de l’absurde règne en maître. N’allons pas chercher quelconque profondeur chez les personnages ou réalisme dans les situations - ce n’est pas ce genre de film. Les influences sont nombreuses et on pense souvent au cinéma muet, aux films à sketchs, au théâtre aussi, dans l'écriture des dialogues. L’intrigue est plus mince que Kate Moss et plus plate qu’une feuille A4. L’usage du son est extrêmement particulier : la musique noie le récit. Elle n’est qu’irritation. Ici, on est loin du K.O. amoureux que laisse présager le titre du film. On se rapproche plus de la rêverie mollasse. On comprend trop vite les enjeux et on quitte le bateau tout aussi vite. Heureusement, la performance d’Adam Sandler est formidable. Et bien que toute la panoplie d’acteurs/actrices soient excellents, on ne peut que regretter le manque de relief de leurs rôles. C’est comme ça que la prestation d’Emily Watson paraît fadasse. Heureusement, c’est bien filmé et mis en scène mais ça ne suffit pas : le film paraît épouvantablement long (alors qu’il ne dure qu’une heure trente), on ne s’attache pas aux personnages, on se fiche de l’intrigue et on se dit une chose : le film aurait gagné à être un court-métrage. Plus efficace, moins bavard et bien moins… agaçant.
Bien plus que la délicatesse de son scénario fourre-tout ou sa réalisation tape-à l’œil, le véritable exploit de ce Punch-Drunk-Love aura sûrement été d’avoir donné à Adam Sandler le seul rôle acceptable de sa piètre carrière nanardesque. En lui offrant l’opportunité d’incarner un homme timide et complexé vivant sa première histoire d’amour, Paul Thomas Anderson réussit en effet à tirer de l’infantilité naturelle de l’acteur un argument attendrissant qu’il a néanmoins tenté de surligner en brodant autour de lui toute une panoplie de d’effets de mise en scène poussifs, cherchant à rendre sa petite aventure le plus poétique possible. Mais cette surenchère de couleurs vives et de jeux de lumières scintillantes, qui n’arrive à éblouir que dans les premières minutes, va peu à peu ne faire qu’illustrer le manque flagrant de cohérence de l’intrigue. A trop vouloir mélanger ses pistes de comédie romantique, de drame émotionnel et de thriller, le cinéaste se prend complètement les pieds dans le tapis et signe un film ne mène à rien d’autre qu’à un excédent de bons sentiments futiles.
Un film qui n'a ni queue ni tête mais qui n'est pas pour autant désagréable. Je ne me suis même pas ennuyé! PTA est décidement un réalisateur bien mystérieux!
Ayant regardé pas mal de films de Paul Thomas Anderson récemment je m'attendais à un très bon film avec Punch Drunk Love, qui ressemble à un film d'amour comme PTA avait très bien su le faire dans certaines scènes de Magnolia. Malheureusement c'est beaucoup moins le cas ici ou tout du moins, la relation amoureuse est mignonne mais un peu noyée avec les problèmes d’Adam Sandler que je ne trouve pas très intéressants… L’action vient plutôt ralentir au final ce qui nous intéresse vraiment, à savoir cet amour mielleux que dépeint PTA. En plus je trouve justement que malgré sa courte durée, Punch Drunk Love met un bon moment à démarrer. C'est très dommage, le film reste quand même sympa et divertissant mais clairement pas aussi marquant que les autres films de PTA selon moi.
Quatrième long-métrage d'un Paul-Thomas Anderson qui continue à confirmer son écléctivité avec cette comédie romantique barrée, aussi abstraite que son héros. Très soigné dans la forme, le film, lauréat en son temps du prix de mise en scène du festival de Cannes, m'a malgré tout paru assez déroutant. En tout cas, PTA reste un irréprochable faiseur, et met en place une mise en scène souvent bluffante qui, à l'instar d'une bande-originale stridente, adhère à merveille à l'univers de ce héros si psychotique. En fait, cet OVNI, qui dérive parmi les méandres de la solitude avant de s'engager sur le torrent tumultueux de l'amour me restera en mémoire comme un film feu-follet, insaisissable, pesant puis léger, absurde et plein de vérité. Briser la barrière de la communication, voilà peut-être bien ce à quoi nous appelle Paul-Thomas Anderson, à travers l'histoire de cet homme perdu qui ne trouve des repères que lorsqu'il peut enfin se livrer. Au final, pas si accessible car très personnel, comme toujours chez son réalisateur, Punh-Drunk Love l'est sans doute plus que Magnolia, car plus court, moins ambitieux mais surtout rendu plaisant grâce à une mise en scène léchée et dont le niveau ne faiblit pas. Pas si convaincant, pourtant.
La mise en scène de Punch-drunk love est certes très bonne, mais P. T. Anderson ne parvient pas à décoller avec son scénario lent qui n'a rien d'extraordinaire. Les acteurs sont pourtant bons, mais il manque une touche de puissance, de folie destructrice. On est encore loin d'un Magnolia.