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Un visiteur
5,0
Publiée le 19 novembre 2011
Évidemment, c'est un grand film, sans doute parce qu'il est simple, probablement aussi parce que BB y est d'une beauté insolente, mais également pour les deux dernières répliques du film, qui, en quelques mots résument autant l'époque d'alors que celle d'aujourd'hui. La vie est un théâtre où les faibles sont les cocus. Du grand art.
J'ai beaucoup apprécié ce film, j'ai notamment adoré la fin, elle est directe et pour moi conclue parfaitement cette œuvre. Paul Meurisse et Charles Vanel sont vraiment géniaux dans leurs rôles d'avocats, toutes leurs scènes sont excellentes, grâce à leurs interprétations parfaites et aussi aux dialogues millimétrés. Sami Frey est bien dirigé et Brigitte Bardot signe tout simplement sa plus grande performance à l'écran, grâce au cinéaste français, qui a vraiment su tirer le meilleur de cette actrice. La mise en scène est très bonne, elle m'a fait penser à celle d'Hitchcock, ça ne m'a d'ailleurs pas étonné de lire sur Wikipédia qu'on surnommé Clouzot le Hitchcock français. Ça n'a pas du tout vieilli, c'est brillantissime sur beaucoup de points, scénario, musique, direction d'acteurs... Un grand film.
"La vérité" est un de mes coups de cœur du cinéma français. Le scénario simple fait place à une mise en scène intelligente, troublante, façonnée par les mains d'un maître, Henri-Georges Clouzot. Bardot y a le rôle de sa vie, peut être même au delà du "Mépris". Frey endosse les épaules d'un jeune premier cynique. Visionnaire, surement par le scénario, par son aspect portant sur l'émancipation d'une jeunesse désabusée. Dominique Marceau est un peu le personnage symbole de la jeune femme provocante, en quête d'amour mais aux mœurs légères. Elle trompe celui qu'elle prétend aimer, elle finit dépressive, tente de se suicider mais le tue après une violente altercation... S'en suit le procès, et la mort de la jeune Dominique... Et il fallait bien sûr la plus grande "sex symbol" de cette période pour l'incarner, Bardot. C'est classique mais c'est magistral. Esthétiquement sans reproche, doté d'un scénario solide et mettant en scène de très grands acteurs, un mot sur Paul Meurisse, magistral, procurant de réels moments d'émotion, "La vérité", au titre percutant, s'impose avec aisance, avec une simplicité parfaite, comme un très grand film français. Pour moi, un des plus grands.
Sublime film qui touche à la perfection. Bardot enfin dirigée se révèle tragédienne. Clouzot dissèque son époque et ses carcans. Mai 68 n'est pas loin.
Ce chef d'oeuvre nous présente tant de choses nouvelles qu'il ne peut être considéré que une référence aussi bien pour ses contemporains que pour les générations suivantes. C'est en effet la première fois que le cinéma nous présente l'intérieur d'un palais de justice et l'organisation du procès qui s'y passe, mais aussi la première que Brigitte Bardot interprète un rôle dramatique, que beaucoup considéreront comme son meilleur. Mais la réelle révolution de ce film est narrative grâce à cette mise en scène permettant à la trame d'évoluer au fur et à mesure des témoignages et des plaidoiries. Un oscar du meilleur film étranger parfaitement mérité!
Je dois avouer que ce vieux drame m'a marqué par sa qualité. Il alterne durant tout le long entre des scènes de procès et des flash-backs où l'on aperçoit la vie de l'accusée. Le scénario est impeccable, très cohérant, poignant même. Le suspens ne se fait pas attendre, et l'intensité dramatique monte en flèche. Seulement voilà, difficile de saisir le message du film: critique de la dureté des tribunaux? De l'insensibilité de certains hommes? De la paresse des étudiants? La scène finale ne convainc pas vraiment. Un film certes culte, mais pas un chef d'oeuvre.
En pleine libération sexuelle, la jeune Brigitte Bardot, aussi belle que spontannée, croque la vie comme les hommes. Un tempéramment de feu qui l'amenera à tuer son amant, et à subbir le proccès en public d'où part le film. D'intéressantes reflexions sur l'amour, la fidélité, les moeurs sociales, la séduction, le jugement, la vie.. En noir et blanc, mais à voir.
Un Chef d'oeuvre de plus dans la filmographie brillante de Henri-Georges Clouzot !!! Scénario extrêmement bien construit, hyper maîtrisé, dialogues que n'aurait pas renié Michel Audiard (cf aux joutes oratoires des deux avocats joués excellement par Charles Vanel et Paul Meurisse - avec une préférence pour le grand Vanel). Clouzot ne laisse rien au hasard, tout est proche de la perfection... Une perfection qu'à l'époque on a pu rangé dans la catégorie "Qualité française". Cependant la force du sujet emporte tout sur son passage, l'émotion étant à son paroxysme sur la fin du film. Finalement Clouzot, à travers son sujet, a su pointer du doigt, le clivage entre une France enfermée dans ses stéréotypes et préjugés judéo-chrétien - symboliquement représenté par le personnage de Sami Frey (excellent en amant jaloux, ne sacrifiant à aucun moment ses ambitions) et l'appel à une liberté d'être qu'incarne magnifiquement Brigitte Bardot ( qui démontre ici que quand elle était bien dirigée, elle faisait partie des plus grandes tragédiennes )... Le choix de Bardot, pour l'époque,est bien trouvé, notamment à cause de ce qu'elle incarnait auprès des gens bien pensant de la France conservatrice... On peut aussi voir, à travers ce film, une forme de prophétisme, il annonce non seulement Mai 68 mais également la libération de la femme des années 70... Et c'est pour cela que ce film n'a pas vieilli du tout, car au bout du compte, il reste très moderne, puisque le clivage conservatisme-ouverture reste d'actualité par certains côtés... et nous rappel que le combat pour la liberté des femmes n'est pas tout à fait gagné...
Pas le film de Clouzot le plus connu mais tout aussi réussi que les autres. Tout en nous plongeant dasn les années 60 le film n'a pas vraiment vieilli. Les acteurs sont tous excellents, même Bardot une fois n'est coutume. Le film nous tient en haleine même si la fin est un peu décevante. Un bon film tout de même du réalisateur de Quai des orfèvres, du Salaire de la peur, des Diaboliques et du Corbeau.
Bien avant la starlette de Cannes, BB s'offrait ce rôle qui lui va comme un gant. Henri-Georges adapte un fait divers et s'en sort pas trop mal en alternant flash-back et auditoire (justice) pour la vie de BB, alias Dominique Marceau. Un bon réquisitoire où Madame Brigitte y gagnit quelques galons. Pas le meilleur de Clouzot, mais un petit bijou du cinéma français.
Une vraie réussite pour ce film qui annonce mai 1968. Une mise en scène sobre et en même temps d'une esthétique rigoureuse. Des acteurs au top: Bardot dans son meilleur rôle dramatique, Samy parfait dans son rôle de jeune premier cynique. La peinture de cette jeunessse désabusée en quête d'autre chose est excellente et prémonitoire. Les scènes de procès sont parmi les meilleures du genre. Un film qui n'a pas viellit , qui décortique bien , la manipulation , le rôle des médias. C''est aussi une dénonciation forte du bien pensant, de la pensée conformiste de ce que l'on appelle aujourd'hui "le poltiquement correct " Un film intemporel.
Un film de procès très réussi et très humain. Le scénario est parfaitement bien écrit et les dialogues sont brillants (surtout dans les scènes de procès). Brigitte Bardot que je n'aime pas particulièrement s'en sort à merveille de même que le reste de la distribution.
Le point fort du film est son scénario formidable, toutes les scènes sont d'une importance capitales pour comprendre "la vérité" qui apparaît dans le procès qui sert de fil conducteur au film qui est très bien construit. Les interprétations de tout les acteurs et actrices sont excellentes. La description d'un fait divers qui arrive encore aujourd'hui, tout les jours et de la vie dissolue et des amours d'une parisienne sont très bien rendue.
Pour ce qui est l'un de ces derniers long métrages, Henri-Georges Clouzot signe une oeuvre dramatique possédant une histoire touchante et une mise en scène très réussi - même si elle est à mon goùt légèrement inférieur à ses plus belles réussites que sont : Les Diaboliques, Le Salaire de la peur ou encore L'Assassin habite au 21. Au niveau du casting tout les comédiens sont véritablement excellent. La belle Brigitte Bardot - pour un des premiers rôles dramatiques - nous livre une prestation dignes des plus grandes comédiennes et est véritablement le gros point fort de cette oeuvre. A ses côtés, nous retrouvons l'excellent Samy Frey qui est plein de justesse, mais aussi deux des plus grands acteurs français de l'époque, que sont Charles Vanel ( Jo le camionneur dans " le Salaire de la Peur " ) et Paul Meurisse ( le directeur de l'institut dans " les Diaboliques " ) qui incarne avec beaucoup de talent deux des avocats principaux de l'histoire. Il s'agit donc d'une très belle réussite - et même si elle ne fait pas forcement partie des meilleurs de son auteur - qui possède en plus une photographie en noir et blanc très appréciable, ce qui fait qu'elle se doit d'être découverte par un très large public.
film parfait de clouzot qui prevoyait la revolution de la jeunesse des 1960. BB y est parfaite et prouve que bien dirigee elle pouvait etre une tres grande comedienne, la scene du tribunal ou elle clame son amour pour son amant est pleine d'emotion et me fait vibrer. les autres acteurs sont egalement excellents. le film fut recompenser par le meilleur film francais en 1960 et remporta un prix au festival de venise, mal del plata et aussi fut nomme aux oscars. un tres grand film, Un tres grand Clouzot. Comme dit la presse de l'epoque Clouzot crea la tragedienne.