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    La Vérité
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    136 critiques spectateurs

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    Pseudofile
    Pseudofile

    9 abonnés 420 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 décembre 2019
    La vérité est que Brigitte Bardot pouvait être aussi une actrice convaincante, Ce long film en est l'illustration, Je ne me suis pas ennuyé une seconde et la réalisation comme les dialogues sont de très haut niveau. La juxtaposition des scènes du procès et des scènes qui ont amenées à ce procès est rigoureuse. Les acteurs jouent et échangent avec virtuosité. Je ne connaissais de Brigitte Bardot que ce que les médias populaires donnent au spectateur, les films de sa fin de carrière où elle y est le plus souvent navrante, mais le cinéma actuel étant ce qu'il est, je me plonge de plus en plus dans les archives, et ayant visionné il y a peu "la lumière d'en face" qui laissait entrevoir une facette autrement plus intéressante du talent de cette célèbre actrice, "La vérité" confirme qu'en cherchant dans son début de carrière, on y trouve des oeuvres de valeur. Et le dénouement de celui-ci est incertain jusqu'à la toute fin.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 juin 2019
    Dans ce film nous pouvons regarder la plus connu étoile du cinéma français d’une forme très diffèrente des autres oeuvres qu’elle a fait pendant tout au long de sa carrière qui se limite entre les années 1950 et 1970. Brigitte Bardot nous donne une grande performance qu’elle considère même la meilleure entre les films qu’elle a fait pendant sa carrière. Je considère > un film qui nous fournit des multiple sensations et la performance de Bardot c’est génial plus que dans le film de Jean-Luc Godard, > (1963).
    Max Rss
    Max Rss

    204 abonnés 1 844 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 avril 2019
    Un des films les plus estimés d'Henri-Georges Clouzot. Et, pour ma part, celui que j'ai le moins aimé. En effet, même s'il est essentiel de remonter le cours des événements, je trouve que cette "Vérité" se perd dans des longueurs la desservant automatiquement. Certains aspect du couple en question sont évoqués alors qu'ils n'ont que peu d'importance pour le procès. L'autre tendon d'Achille du film, et je n'en démords pas, c'est son duo d'acteurs principaux. Soyons honnêtes les gars, Brigitte Bardot n'a jamais été une remarquable actrice. Sa beauté a toujours compensé un jeu très incertain. Et Sami Frey manque sérieusement de présence. Belmondo aurait largement mieux convenu. Même si Clouzot ne s'était pas montré satisfait des prises avec lui. Mais bon, le film a quand même ses qualités hein. A commencer par une mise en scène extrêmement soignée. Clouzot n'ayant jamais été un manche. A laquelle on ajoute un caractère implacable envers les personnages, quels qu'ils soient. Et, un duo d'avocats impeccablement interprété par Paul Meurisse et Charles Vanel. C'est un bon Clouzot, mais pas un grand. D'autres films du cinéaste remportent bien plus largement mes faveurs.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    90 abonnés 1 756 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 août 2018
    Oui ! Oui Bardot sait (bien) jouer ! J'avais des doutes après avoir vu Le mépris, mais la preuve que dirigé par quelqu'un de compétent elle est capable de livrer une prestation excellente. Mais bon, tous les acteurs du film sont excellents. La mise en scène est aussi parfaite, tout comme le montage, saisissant et efficace. Derrière cela, c'est tout un système vieillissant qui est visé par Clouzot. Au final, on se demande si c'est le procès de cette femme qui a de l'importance, mais pas plutôt l'affrontement entre deux générations et deux modes de vie. Un excellent Clouzot une fois de plus !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 29 juillet 2018
    Une petite merveille d’écriture, de mise en scène, de montage. Un hommage désabusé et sublime à la beauté libre d’une femme et une charge impeccablement menée contre la froideur de la société conservatrice et de sa justice. Un des meilleurs films français que j’ai vus, un des meilleurs films de procès aussi, sûrement le plus beau rôle de Bardot, peut-être le plus beau film de Clouzot, bref un petit chef-d’oeuvre et tous les superlatifs qui vont avec!
    Antoine D.
    Antoine D.

    42 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 mai 2018
    L’histoire est racontée sous forme de flash-back, on jongle entre le procès de Dominique et sa vie avant.
    L’intensité dramatique est présente dans tout le film tout en faisant réfléchir sur les mœurs de la société de l’époque.
    Paul Meurisse et Charles Vanel en avocat sont superbes et nous plonge dans la vie de Dominique. Grâce à Clouzot, Brigitte Bardot joue un un nouveau rôle, finit les cruches, bonjour l’actrice dramatique.
    Le film est une très grande réussite, parfois drôle, parfois émouvant, parfois intense mais touchant et captivant tout le long.
    Bernard D.
    Bernard D.

    115 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 février 2018
    Quel plaisir de pouvoir voir sur grand écran « La vérité » de Henri-Georges Clouzot que j’avais déjà vu à 2 reprises au cinéclub de la télévision. Sorti en 1960, ce film peut être vu de 2 façons :
    1)On peut - surtout en sachant que le rôle principal de cette co-production franco-italienne devait être tenue par Sophia Loren - être « agacé » par la présence de Brigitte Bardot dans un rôle de « belle blonde sensuelle mais un peu naïve voire bébête » … et trouver que « La vérité » est loin d’être dans la lignée des grands films « noirs » d’un cinéaste vieillissant (il avait alors 53 ans) avant qu’il n’entame un grand silence.
    2)On peut aussi considérer que Clouzot est particulièrement novateur en nous montrant ainsi 8 ans avant mai 68, un des tous premiers films relatant le choc des générations avec la mort annoncée d’une « vieille société » hypocrite et corsetée (mes excuses à Marie-José Nat), face à une autre conception de la vie !
    La mise en scène est parfaite tant pour l’aspect « théâtral » de la justice dans son huis clôt et pour la précision des dialogues que ce soit lors du procès avec l’affrontement de 2 grands ténors - Paul Meurisse et Charles Vanel - le temps d’un procès (cf. la dernière phrase sordide montrant qu’ils ne font que leur métier « Sale coup … ce sont les aléas du métier ») … ou lors des 13 flash-backs qui nous relatent l’histoire de Dominique et de Gilbert (Samy Frey) avec des dialogues très percutants même dans des petits rôles comme celui de la vieille dame du bar-discothèque « le Spoutnik » dans le St-Germain-des-Près estudiantin ou du médecin légiste interprété par Fernand Ledoux. A noter également des clins d’œil : on revoit la grande malle en osier des « Diaboliques » (1954), et on est amusé de voir Jackie Sardou en concierge vaniteuse et stupide, et dans un petit rôle d’étudiant un jeune débutant prometteur, Jacques Perrin.
    Un très grand film grâce à la constance maniaque bien connue de HG Clouzot de tirer de ses acteurs le meilleur (BB fit une dépression après le tournage de ce film qui lui a pourtant offert son premier rôle « dramatique ») à redécouvrir … et en se posant la question « où est la vérité » ?
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 décembre 2017
    La vérité, c’est que BB n’a jamais été aussi désirable qu’en Dominique Marceau. Tout mâle assis dans la salle de cinéma avec moindrement un peu de charme aurait pu connaître le sort de Gilbert Tellier. Le drame avec Brigitte Bardot, c’est qu’on met en scène le symbole avant le personnage. Certains ont eu la gentillesse de relever ses talents de tragédienne dans ce film. Accordons-lui quelques moments plus convaincants, mais les larmes sont de toute évidence celles des maquilleurs. Sami Frey est tout aussi limité et inégal. Pour sa part, Marie-José Nat démontre de réels talents d’actrice. Le meilleur en fait se passe au tribunal. Les avocats ont de l’aplomb et l’ambiance de la cour, pleine à craquer, est justement orchestrée. Le récit démontre bien que nous ne sommes qu’à la sortie de l’ère judéo chrétienne et que les préjugés sont encore très féroces envers ceux qui cherchent à s’en libérer. La crise sociétale qui se pointe est illustrée ici par la guerre relationnelle tumultueuse que se livrent les deux sœurs aux profils psychologiques bien différents. Issues d’une famille des plus rigides, l’une rentre parfaitement dans les rangs, l’autre les rompt avec une désinvolture à faire retrousser les soutanes. À la fin de la première journée des audiences, Dominique Marceau renverse les rôles. C’est elle qui accuse. On coupe court à son cri du cœur contre l’incompréhension et l’hypocrisie en l’expulsant de la cour. C’est par son absence et l’annonce de sa mort le lendemain matin qu’elle réussit à se faire entendre.
    Nathan R.
    Nathan R.

    24 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 novembre 2017
    Beau. Vrai. Qui passe sans qu'on s'en rende compte, la belle vérité, la vérité qui fait mal, mais le problème c'est que comme toujours, la vérité n'est jamais écoutée.
    Frédéric P
    Frédéric P

    15 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2017
    Film de procès à flashbacks.
    L’intérêt principal est la réprobation morale d’une société corsetée face à une jeunesse qui veut s’émanciper. BB sensuelle et dirigée par Clouzot est plus jugée pour ses mœurs que son crime.
    Un peu déçu par une fin plus prévisible que dans d’autres Clouzot.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    94 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 décembre 2017
    Henri-Georges Clouzot fait l’autopsie du procès aux assises de son héroïne meurtrière incarnée par Brigitte Bardot dans son premier rôle de tragédienne. Au fil de ce procès, le drame nous est dévoilé en treize flashbacks distribués par ordre chronologique. Ces flashbacks répondent à l’audience aux assises et inversement. Symbolique du nombre treize aidant, c’est dans l’ultime flashback que se jouera le drame. En couvrant l’essentiel des quatre-vingt-dix premières minutes, ces flashbacks retirent à La vérité l’aspect film de procès qui le menaçait. La vérité-titre est celle du crime passionnel, l’unique vérité plaidée aux assises alors que le procès mis en images se focalise plus volontiers sur la vie dissolue de l’héroïne que sur son crime. Au fil d’un scénario précis, c’est une jeunesse libre qui s’oppose à leurs aînés puritains et moralisateurs. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
    Nicolas S
    Nicolas S

    46 abonnés 548 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 septembre 2017
    Parfois drôle, mais évidemment tragique, politique, d'une maîtrise formelle époustanflante, et filmé dans un Paris bohême de rêve, La Vérité est probablement l'un des plus grands films du cinéma français. Chef d'oeuvre.
    sylvain m.
    sylvain m.

    37 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 septembre 2017
    pas mal fait; ca mériterait une réadaptation contemporaine en approfondissant encore les personnages, et changeant quelque peu le scénario
    dougray
    dougray

    244 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 août 2017
    On ne louera jamais assez le génie d’Henri-Georges Clouzot, réalisateur à la réputation de tyran qui a offert au cinéma français quelques-unes de ses pépites ("Les Diaboliques", "Le salaire de la peur" ou "Quai des Orfèvres", pour ne citer qu’eux). Son sens aigu de la mise en scène et son cynisme sont sans équivalents… et "La Vérité" (inspiré de l’affaire "Pauline Dubuisson") est une nouvelle démonstration de son talent. Le film cumule les grandes idées. Tout d’abord, sa construction, avec un récit en flashback rendu cohérent grâce au fil rouge que représente le procès de l’héroïne. Cette façon de procéder a, depuis, fait bien des émules mais elle insuffle une énergie considérable à l’histoire et se voit transcender par le soin apporté aux plans. Elle permet, également, de creuser les personnages… dont l’écriture est, du reste, un modèle du genre. Comme souvent chez Clouzot, personne n’est tout blanc, ni tout noir. De la meurtrière à sa victime, en passant par les témoins et les avocats, on ne peut qu’être admiratif du souci du réalisateur de faire de chacun un être complexe, contradictoire et, surtout de refuser d’imposer qui que ce soit comme sympathique ou antipathique. Il ne juge, d’ailleurs, pas ses personnages (seulement la société !) et va même jusqu’à faire comprendre les agissements de l’avocat de la partie civile qui, dans ce genre de film est, en principe et à l’instar du Procureur, le salaud de l’histoire. C’est, une fois de plus, l’obsession de Clouzot qui est au centre du film, à savoir la nature humaine et sa grande imperfection. Il place, cependant, ce discours pessimiste dans le contexte d’une France corsetée, où on préfère de juger les mœurs que les actes. Son héroïne n’est, donc, pas tant honnie pour son meurtre que pour la débauche qu’elle caractérise aux yeux de la bonne société puritaine. C’est l’autre talent de Clouzot qui, quoi qu’aient pu en dire les critiques de la Nouvelle Vague, était souvent avant-gardiste sur les sujets de société (voire, notamment, l’évocation dénuée de critique ou de moquerie de l’homosexualité dans "Quai des orfèvres" et "Le salaire de la peur" ou encore la critique des dénonciations anonymes dans "Le Corbeau" en pleine Occupation). "La Vérité" peut, également compter sur des dialogues extraordinaires qui confinent au sublime lors des joutes verbales entre les deux avocats campés par Paul Meurisse et Charles Vanel (fantastiques l’un comme l’autre). Le "ce n’était que la troisième ou quatrième fois que vous ratiez votre suicide. Décidemment, vous ne réussissez que vos assassinats" est un coup de maître… parmi tant d’autres ! Il faut dire que le casting est époustouflant puisque, outre les deux ténors précités, on retrouve un Sami Frey à la fois attendrissant et détestable en petite ami jaloux, Marie-José Nat en sœur haineuse, Louis Seigner en Président de Cour d’Assises, Jean-Loup Reynold en ami aux envolées suicidaires… Et puis, il y a Brigitte Bardot, star mondiale et icone glamour de l’époque, qui s’offre, sans doute son meilleur rôle et, accessoirement, une crédibilité d’actrice inespérée sous l’égide de Clouzot. En assumant son image sulfureuse, elle transcende son personnage et s’avère époustouflante, ni plus ni moins. Son extraordinaire beauté et sa candeur crédibilisent les réactions des hommes à son contact. "La Vérité" est, donc, un grand film qui traite d’un sujet pas si évident et se permet un propos pas forcément facile à entendre en 1960, le tout emballé dans un superbe paquet cadeau, via la mise en scène.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 mars 2016
    Oui ! Oui Bardot sait (bien) jouer ! J'avais des doutes après avoir vu Le mépris, mais la preuve que dirigé par quelqu'un de compétent elle est capable de livrer une prestation excellente. Sami Frey, Paul Meurisse et Charles Vannel sont également magistraux... Mais bon, tous les acteurs du film sont excellents. La mise en scène est aussi parfaite, tout comme le montage, saisissant et efficace. Derrière cela, c'est tout un système vieillissant qui est visé par Clouzot. Et le propos est non seulement très intelligent mais il fonctionne en plus très bien. Au final, on se demande si c'est le procès de cette femme qui a de l'importance, mais pas plutôt l'affrontement entre deux générations et deux modes de vie. La fin est de ce fait convenue mais réussie.
    Une réussite, encore une fois, de Clouzot, mon préféré de lui pour le moment, dépassant Les diaboliques.
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