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    En cas de Malheur
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    marc sillard
    marc sillard

    8 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 mars 2024
    C'est tiré de Simenon mais on dirait plutôt de l'Alexandre Dumas fils ou du Guy des Cars. Histoire de boudoirs et d'alcôves, d'hôtels de passe et de meublés minables. Je confondais ce "En cas de malheur" d'Autant-Lara en 1958 d'avec "La Vérité" de Clouzot en 1960. Le point commun c'est Bardot dans un rôle similaire de belle fille jeune et écervelée, faisant commerce de son corps, et vivant d'expédients. Gabin m'a fait penser au Curd Jürgens de "Et Dieu créa la femme", concupiscent mais cette fois-ci satisfait. Edwige Feuillère joue la grande bourgeoise apparemment complaisante mais secrètement jalouse. Les étudiants dissipés de Clouzot m'ont plus amusé que les bourgeois libidineux d'Autant-Lara. Pourtant j'aime bien l'Autant-Lara de "la traversée de Paris" ou du "Rouge et le Noir". Un peu de légèreté et d'humour n'auraient pas fait de mal, comme la scène du début montrant la parade des souverains d'Angleterre. Il y a la même chose dans "une Parisienne" de 1957 avec BB mais de Boisrond : plus léger et plus digeste. Des silhouettes amusantes :Julien Bertheau de la Comédie Française en flic, Jean-Pierre Cassel père de Vincent en trompettiste. Ce film malgré tout a marqué les esprits et a beaucoup fait pour alimenter la légende BB.
    Max Rss
    Max Rss

    197 abonnés 1 767 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 janvier 2024
    Comme souligné un peu plus bas (et très justement), il n'est pas de scandales à voir dans "En cas de malheur" comme une reprise de "Voici le temps des assassins" (faudra que je le regarde à nouveau d'ailleurs, j'ai la désagréable impression d'être passé à côté de quelque chose) mais, il y a une différence notable entre les deux : la personnalité du réalisateur. Autant-Lara n'était pas du genre (encore moins que Duvivier) à marcher sur les sentiers battus. Et j'aime mieux vous dire que ça ressent fortement. Passons sur cette histoire d'amour entre un avocat quinquagénaire droit dans ses bottes et une jeune fille frivole de 22 ans qui profite de sa jeunesse et de sa beauté. Un passage est si subtilement amené qu'il en a même oublié de faire grincer les dents des vieilles mâchoires conservatrices de l'époque. Un passage qui conduit (même si, naturellement, on ne voit rien de tout ça) au sexe à trois. Nous étions en 1958 ne l'oubliez pas, il fallait vraiment n'avoir cure des convenances pour inclure ça dans un film. Et, pour donner corps à tout ça, nous retrouvons une Edwige Feuillère d'une grande sobriété, une Brigitte Bardot atypique, livrant une prestation qui l'est tout autant et un Jean Gabin tout en charisme, mais avec également beaucoup de pudeur et de fragilité. Quand je pense que les "intellectuels" de la Nouvelle Vague lui reprochaient de jouer toujours le même rôle et de toujours jouer le même film... Depuis, le temps, et c'est heureux, a fait son oeuvre. Tous ces "grands penseurs" ont été oubliés alors que Gabin, c'est à jamais qu'on l'aura de gravé, aussi bien dans la tête que dans le coeur.
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 641 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 novembre 2023
    La sortie de cet opus de Claude Autant-Lara connut son parfum de scandale. Brigitte Bardot est encore au début d'une carrière exceptionnelle entourée par un Gabin dont le vieillissement se fait déjà sentir ( 1958).

    On sait que la nouvelle vague française n'aima pas le travail de Autant-Lara, même si ce film est considéré par Truffaut comme son meilleur.

    " En cas de malheur" adaptation d'un roman de Georges Simenon est ( selon moi) un film formidable et particulièrement la première heure vraiment très réussie.

    Histoire d'amour tragique entre un avocat bien installé et une prostituée occasionnelle, sexy, volage, versatile qui lui fait perdre la tête.

    Est elle intéressée ou est elle tout de même amoureuse ? C'est ce que la fin révélera.

    La réalisation est formidable et le casting atteint des sommets dans l'interprétation. On est ici en face d'un titre de premier ordre du cinéma français et du cinéaste attaqué par les jeunes turcs. Éternelle querelle entre les modernes et les anciens.

    Tavernier réhabilitera les scenaristes Aurenche et Bost contre les radicaux de la nouvelle vague et il avait bien raison ( selon moi).
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    34 abonnés 2 334 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 novembre 2023
    Autant-Lara n'est vraiment pas le cinéaste de la passion et de l'amoralité. Son adaptation du "Diable au corps" 10 ans plur tôt manquait déjà de réalisme et du caractère licencieux contenu dans le roman de Radiguet. Il en est de même pour cette histoire de Simenon dans laquelle un notable en vue s'éprend d'une prostituée.
    Le sujet est pourtant intéressant mais Autant-Lara se contente de restituer la noire atmosphère d'un fait divers alors que l'histoire et les deux personnages principaux portent une véritable dimension sociale et psychologique. Cette lacune - je n'ose pas dire cette auto-censure- , ce demi-ton qui manque de personnalité autant que d'authenticité témoignent de la "qualité française" décriée à l'époque par Truffaut. Il est vrai qu'Autant-Lara n'est pas aidé par Jean Gabin, figé et empêtré dans un rôle dont il est incapable de restituer la passion et le désarroi, l'humanité en somme. Brigitte Bardot est sans aucun doute plus à sa place.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 174 abonnés 4 168 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 avril 2024
    En 1958, Jean Gabin est revenu au sommet du cinéma français grâce à « Touchez-pas au grisbi » de Jacques Becker qui quatre ans plus tôt lui avait permis d’enfin imposer sa nouvelle image en rupture avec celle du héros romantique et tragique du Front Populaire. Depuis lors, il n’a pas chômé, comptant pas de moins de 17 films à son actif en seulement quatre années. Il retrouve donc Claude Autant-Lara avec lequel il a travaillé deux ans plus tôt sur « La traversée de Paris », chef d’œuvre encore aujourd’hui unanimement salué, adapté d’une nouvelle de Marcel Aymé. Le film très haut en couleur s’articule autour du tandem improbable formé par Gabin et Bourvil qui doivent convoyer à travers la capitale occupée par les Allemands, quatre valises remplies de jambons.
    Changement radical de registre cette-fois-ci avec l’adaptation par Aurenche et Bost d’ « En cas de malheur », un roman de Georges Simenon. De manière sans doute un peu académique et manichéenne sont introduits les éléments d’une intrigue reprenant le thème classique du quatuor amoureux spoiler: menant au drame avec au centre Jean Gabin en avocat renommé dont le couple qu’il forme avec Edwige Feuillère s’est gentiment assoupi dans le confort matériel et les mondanités, remèdes illusoires aux escapades sentimentales à répétition du ténor du barreau. L’arrivée dans son cabinet d’une jeune prostituée (Brigitte Bardot), au charme tout à la fois ravageur et innocent, à la suite d’une tentative de cambriolage avortée s’étant soldée par un coup porté sur la tête de la propriétaire d’une bijouterie, va ébranler fortement l’assurance débonnaire d’un maître Gobillot sur le point de ranger sa libido.

    À partir de ce canevas initial, le scénario savamment concocté suit l’évolution de la psychologie de l’avocat vieillissant parallèlement à celle du jeune amant (Franco Interlenghi) tourmenté d’Yvette Maudet (Brigitte Bardot) qui épouseront les ondulations de l’humeur d’une jeune femme très sûre de son charme mais aussi trop peu consciente des effets dévastateurs d’une liberté brandie en étendard pouvant être confondue avec de l’indifférence voire du mépris. Brigitte Bardot à propos de laquelle Gabin était sceptique quant à sa capacité à lui donner la réplique est parfaite, montrant face à la légende du cinéma français qu’elle peut exprimer toute la complexité de son personnage, sorte de miroir à double face du rapport ambigu des hommes à la sexualité féminine. On saluera aussi la performance d’une Edwige Feuillère dans la fleur de l’âge qui comprenant tout avant son mari qu’elle connaît trop bien, doit se résoudre au rôle de bonne camarade, dévolu à l’époque aux femmes ayant passé la quarantaine. Quant à Jean Gabin paraissant parfois emprunté face à une partenaire déroutante, il est comme toujours parfait, dosant à merveille assurance du grand notable, culpabilité face à ce qu’il fait endurer à une femme encore aimante et quête désespérée d’une jeunesse envolée.
    Constat abouti sur la place de la femme dans la société de l’époque et réflexion sur l’inexorabilité du temps qui passe, « En cas de malheur » démontre encore une fois qu’Autant-Lara ne méritait certainement pas les gémonies auxquelles l’ont voué les Jeunes Turcs des Cahiers du Cinéma qui après avoir ruiné sa carrière ont contribué à en faire l’homme aigri qu’il deviendra à la fin de sa vie.
    bobmorane63
    bobmorane63

    186 abonnés 1 960 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 avril 2022
    Une splendide adaptation d'un roman de Georges Simenon (c'était à la mode à l'époque) réalisé par Claude Autant-Lara très inspiré !!
    Pour la petite histoire, le film était à l'époque de sa sortie interdit aux moins de 16 ans pour quelques scènes ou Brigitte Bardot remontait sa jupe ou montrant ses fesses, cela fait rire aujourd'hui mais la censure était stricte à la fin des années 50. "En cas de malheur" a aussi un remake de Pierre Jolivet avec Gérard Lanvin et Virginie Ledoyen dont on fait les comparaisons bien sur (je préfère la version d'ici de 1958). Jean Gabin qui joue le role de l'avocat sous le charme de sa cliente, une jeune délinquante prostituée, est parfait mais je craignais pour sa partenaire Brigitte Bardot qui a une réputation des critiques de l'époque la définissant comme une mauvaise actrice et bien là je l'ai trouvé charmante, excellente et l'alchimie de l'histoire d'amour avec Gabin marche bien à l'écran. Bonne mise en scène de Claude Autant-Lara avec un scénario bien écrit qui met l'accent sur l'émotion. Dans les seconds roles, Edwige Feuillère est remarquable dans la peau de l'épouse de Gabin. Une petite larme au générique final. Du bon cinéma Français d'antan.
    mickael l.
    mickael l.

    41 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 avril 2022
    Je m'attendais avec impatience de voir le duo Gabin / Bardot. Et quelle déception à l'arrivée. Ce film tombe dans un ennuis total , dommage car deux stars pareil pouvaient nous mettre au summum du cinéma de l'époque.
    Une simple histoire d'amour qui traîne dans la longueur ..... . Chacun ses goût.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 517 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mai 2021
    Je n'attendais pas grand-chose de En cas de malheur mais j'ai été très agréablement surpris. Gabin joue très bien et Bardot parvient à être simplement sexy. Son personnage est intelligent mais n'a pas reçu d'éducation formelle pour la comédie et elle nous montre qu'elle peut brûler l'écran. En commettant un vol à main armée avec un complice puis en essayant de séduire Gabin pour qu'il accepte d'être son avocat elle ne tourne pas un cheveu de sa belle tête blonde. Les deux protagonistes sont entourés de superbes acteurs. Edwige Feuillere après avoir tourné L'Aigle à deux têtes était devenue la grande dame du cinéma français et elle est ici superbe dans le rôle de l'épouse débrouillarde qui est à peu près sûre de pouvoir faire face à la menace que représente Bardot. Franco Interlenghi joue habilement le rôle du jeune amant Mazetti dur, un peu vulgaire qui ne veut pas renoncer à Bardot. Autant que possible Autant-Lara a dû faire une concession à la morale des années 50 en traitant de la sexualité d'Yvette et c'est bien...
    stans007
    stans007

    23 abonnés 1 311 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 mars 2021
    Drame de la jalousie. Un avocat renommé risque sa carrière pour une midinette. Photo soignée, montage précis, Gabin dans son rôle, BB aussi, Feuillère impériale, rien de génial mais un incontestable professionnalisme. Longuet.
    ronny1
    ronny1

    36 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 novembre 2019
    Après « La traversée de Paris », Autant-Lare, Jean Aurenche et Pierre Bost adaptent au cinéma un roman de Georges Simenon « En cas de malheur ». Le film qui représente le sommet de la filmographie d’Autant-Lara pour plusieurs raisons. La première est que rarement l’esprit de Simenon fut aussi pleinement retranscrit à l’écran, le cinéaste s’en donnant à cœur joie, n’atténuant à aucun moment la cruauté, ni le côté amoral et scabreux du propos. La deuxième réside dans l’exceptionnelle performance de Brigitte Bardot qu’elle n’égalera que dans « La vérité » que Clouzot réalisera trois ans plus tard. Elle apporte ainsi au film une dimension sensuelle et sexy unique, à mon sens, dans le cinéma français des années cinquante-soixante, grâce à une tension permanente voulue par Autant-Lara. La troisième est sans conteste Jean Gabin, grand admirateur de Simenon pour lequel il interpréta plusieurs « Maigret », dont l’excellent « Maigret tend un piège » l’année suivante (1958). Il est impérial dans le rôle de cet avocat arrivé, devenu célèbre et fortuné, prêt à tout risquer, et donc à tout perdre, pour cette jeune prostituée inconsciente et sans morale, quitte à retourner dans le monde d’en bas comme on dit de nos jours. Et le reste du casting offre un trio féminin épatatant, avec en tête l’épouse (Edwige Feuillère) glacée par les évènements, grande bourgeoise qui ne pense qu’à sauver les apparences, comme la petite bonne qui a toujours travaillé dans ce monde (Nicole Berger) dont elle happe des miettes et la fidèle Bordenave (Madeleine Barbulée), horrifiée mais stoïque devant les faiblesses d’un homme qu’elle admire comme un dieu. Enfin, techniquement, pas une fausse note, entre les remarquables décors de Max Douy, la précision de la photographie de Jacques Natteau et le montage au cordeau de Madeleine Gug (en fait l’équipe habituelle). La censure a coupé les plans des fesses nues de B.B. dans la scène où Yvette « racole » l’avocat dans son bureau ce qui assura la publicité du film. Tant mieux, car c’est un grand moment de cinéma.
    dougray
    dougray

    237 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juin 2018
    Une fois n’est pas coutume, Jean Gabin s’aventure hors de sa zone de confort et nous propose une composition différente du personnage de bourru au grand cœur asexué dont il a fait son fonds de commerce à compter des années 50 (à compter de "Touchez pas au grisbi" en fait). Dans "En cas de malheur", l’acteur drague, enlace, étreint, embrasse à pleine bouche et couche même avec une femme (hors champs tout de même, n’exagérons rien) sans s’en cacher ! Le spectacle est déroutant, surtout lorsqu’on est, comme moi, plus attaché à l’image de pater familias charismatique de Gabin qu’à celle de jeune premier de sa première partie de carrière. Déroutant, donc, mais inintéressant dans la mesure où Gabin semble moins "intouchable" qu’à l’accoutumée, ce qui est plutôt plaisant. Il faut dire qu’il donne la réplique à la somptueuse Brigitte Bardot (starifiée deux ans plus tôt par "Et Dieu créa … la femme"), qui incarne (ô surprise) un fantasme ambulant nunuche à souhait qui va faire tourner la tête de son avocat. On a souvent raillé les talents d’actrice limités de Bardot mais force est de reconnaître que son phrasé faussement candide et son insolente beauté collent parfaitement à ce personnage incendiaire spoiler: (ah ce fameux plan où elle relève sa jupe pour convaincre l’avocat de la défendre)
    , source de toutes les tensions et véritable tornade dans cette société française si corsetée des années 50. C’est d’ailleurs Bardot qui est le véritable moteur du film puisque son personnage donne le pouls de son époque, avec sa liberté (notamment sexuelle) qui choque le bourgeois. Ce n’est pas un hasard si Claude Autant-Lara la filme comme une provocation constante qui trouble l’ordre établi. Le film est, ainsi, un intéressant portrait de son époque, campé par deux des plus grandes stars françaises des années 50. Il peut , également, compter sur des seconds rôles solides, dont l’excellente Edwige Feuillère en épouse trompée mais digne, Franco Interlenghi en détestable amant jaloux ou Madeleine Barbulé en secrétaire inquiète. Il a, pour autant, franchement vieilli, notamment en raison du de son rythme pas toujours effréné. Autant-Lara multiplie, ainsi, les scènes intimes entre Gabin et Bardot au détriment d’un certain nombre d’axes scénaristiques qui aurait pu apporter un peu plus d’efficacité. J’aurai, ainsi, aimé que le film s’intéresse davantage au procès (trop rapidement éclusé) ainsi qu’aux conséquences sur les victimes. A ce titre, "La Vérité" de Henri-Georges Clouzot (avec Brigitte Bardot dans un rôle similaire) est largement supérieure puisqu’il avait su trouver cet équilibre parfait entre état des lieux sociétal et film juridique, le tout magnifié par une mise en scène en flash-backs. La mise en scène d’Autant-Lara manque incontestablement d’audace… ce qui n’a pas aidé le film à résister au temps qui passe. Et, mine de rien, aussi atypique soit-elle, la prestation de Gabin en amoureux contrarié m'a moins emballé que ses compositions habituelles. Peut-être lui manque-t-il également les dialogues de Michel Audiard. Pas indispensable donc mais très regardable...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 13 juin 2018
    Incroyable de voir notre BB nationale prendre si facilement la mesure de J. Gabin, monstre sacré à l'époque.
    E. Feuillère campe à merveille l'épouse bourgeoise délaissée qui compense maladroitement par des bijoux et vêtements extravagants.
    Le tout est quand même un peu longuet.
    Estonius
    Estonius

    3 305 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 septembre 2017
    Excellent et d'une grande richesse thématique. Bardot incarne une jeune femme qui se fiche complétement des codes sociaux en matière de sexe et qui a un cœur "gros comme ça". Elle joue un personnage à la fois nunuche, complexe et sincère. Gabin est excellent dans le rôle d'amant accro mais lucide. Edwige Feuillère est sobre mais bien, et on remarquera le rôle un peu déjanté de Madeleine Barbulée, interprétant Bordenave la secrétaire de Gabin. Certaines scènes sont mémorables, celle ou Brigitte se ballade les fesses à l'air évidemment, mais aussi ce simple plan ou Janine, la bonne de Brigitte retire ses chaussures annonçant ainsi le déclenchement d'une partie à trois qu'on nous laisse deviner.
    Sonia K.
    Sonia K.

    18 abonnés 157 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 juin 2017
    Le film est assez intéressant malgré ses longueurs: le
    réalisateur semble naviguer à vue et "étirer" son film compte tenu de la minceur de l'
    intrigue. B. Bardot en fait trop avec sa voie traînante et son jeu
    outrancier d' enfant gâtée et irresponsable: elle en devient parfois
    insupportable. Avec un peu plus de vivacité et moins de minauderies et caprices de
    la part de B. Bardot , Autan-Lara s' en serait mieux tiré !
    brianpatrick
    brianpatrick

    83 abonnés 1 606 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 janvier 2017
    Un immense chef d'oeuvre du grand art du grand Jean Gabin, la rencontre entre Jean Gabin et Brigitte Bardot en 1958, le quinquagénaire et la jeune femme, une belle rencontre, la vieillesse face à la jeunesse. Un beau scénario.
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