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Flotibo
56 abonnés
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4,5
Publiée le 26 juin 2012
Pourtant décrié comme l'un des plus mauvais films de Miyazaki, j'ai trouvé ce film d'animation vraiment très bien. Pourtant pas fan inconditionnel des œuvres du réalisateur japonais, Horus m'a particulièrement plu sans doute grâce à une bonne intrigue et un scénario inventif avec ses nombreux clins d’œil historiques. Il est vrai que l'on peut reprocher pas mal de choses sur le plan technique mais n'oublions pas qu'il date de 1968. En tout cas, ça ne m'a pas du tout rebuté et j'ai pu apprécié les aventures de ce jeune garçon avec plaisir.
Autant le dire d'emblée, la valeur d'«Horus» réside plus dans son aspect historique que dans ses qualités mêmes. En effet, plombé par une animation sans le sou et par une certaine mièvrerie, «Horus» est un long métrage honorable mais pas vraiment inoubliable : les influences des deux réalisateurs, de Walt Disney à Osamu Tezuka en passant par Paul Grimault, ne sont pas encore tout à fait digérées et l'on s'amusera à chercher tel ou tel élément laissant augurer leur futur génie. Par contre il est indéniable qu'il fut l'un des jalons majeurs de l'animation japonaise à la Ghibli, et donc de l'animation mondiale. Premièrement c'est l'un des premiers longs métrages japonais à se départir de la volonté aveugle et stupide de réserver exclusivement aux enfants la confection de dessins animés. C'est aussi l'un des premiers à voir ses auteurs prendre l'ascendant sur les producteurs. Mais c'est surtout la première collaboration entre les deux réalisateurs-clés du mythique studio Ghibli : Isao Takahata et Hayao Miyasaki (encore « simple » animateur à l'époque). Et malgré ses maladresses (en partie dues au manque de moyens), «Horus» regorge de trouvailles visuelles et d'emprunts aux cultures occidentales, nordiques entre autres, et japonaise. Traversé par quelques fulgurances de génie, c'est donc un long métrage qui cache mal son rôle expérimental, mais qui reste néanmoins bien au-dessus de nombre d'animés. Même s'il est loin d'égaler les productions futures du studio Ghibli, «Horus, Prince du Soleil» est un long métrage tout à fait digne d'intérêt, et à conseiller à tous les admirateurs de Miayasaki et de son ami Takahata! [2/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
Décevant, l'un des premiers film de Isao Takahata manque indéniablement de profondeur dans la réalisation. Les personnages ne sont guère très développés, prenons Horus comme exemple ; notre héros s'avère être quelqu'un de complètement basique (aucune personnalité), il trouve une épée magique et il doit sauver le monde (c'est ça le scénario ?!). Que dire sur Hilda ? cette jeune fille constamment désemparée fuira la plupart du temps à ses dilemmes. Parfois niais et typé (la notion de méchanceté, l'envie injustifié de tuer tout le monde sans raison, etc), il faut cependant tenir compte du contexte historique et de l'époque de sortie de ce long-métrage (il faut dire qu'il est difficile de juger un film de 1968, au fond je me dis qu'il est impossible de donner un bon avis sans être dans l'époque de sa sortie). L'OST est présente en permanence, n'est pas spécialement fort intéressante mais suscite l'attention. C'est une collaboration entre 2 réalisateurs mais Miyazaki se fait assez timide, la simplicité habituelle de Takahata est reconnaissable. Le début est lent, mais étrangement la suite (à partir du milieu environ) se laisse regarder et n'est pas spécialement désagréable. "Horus, Prince Du Soleil" est une oeuvre largement passable, sauf si vous désirez peaufiner votre culture de l'animation.
apres l'avoir vu la premiere j'ai ete decu par la musique , les dessins la deuxieme fois j'ai ete enchanté ou les dessins m'ont aparu tres mignon l'histoire pas prise de tete un film de gamins oui mais on aime l'etre
Révolution à l'époque (dans le monde du dessin animé japonais bien sûr, car en 68 Disney était nettement en avance), "Horus..." est tellement manichéen et a tellement vieilli qu'il a aujourd'hui surtout un intérêt historique. Si vous voulez vraiment voir un bon film de Takahata ou Miyazaki, attendez plutôt le ravissant "La petite sorcière" qui sort fin mars.
Film d'animation de 1968 avec des images qui ne s'anime pas sur certains passage, mais pour le reste l'animation est fluide pour l'époque, ce qui tiens en haleine, c'est bien l'histoire qui est riche, j'ai adoré l'homme de pierre ou j'ai pu revivre un soupçon de L'histoire sans fin, la petite Hilda et sa lyre, le passage quand Horus tombe au fond de la forêt des doutes, le final avec le méchant sur un mammouth de glace. On peut déjà apercevoir contrairement à un Disney l'audace de l'animation asiatique, un loup couper en deux. Un petit malaise est présent quand même, c'est un des rares japanime ou il y à des chansons légèrement cul cul, ce qu'emploi Disney depuis toujours toujours.
Autant le dire d'emblée, la valeur d'"Horus" réside plus dans son aspect historique que dans ses qualités mêmes. En effet, plombé par une animation sans le sou et par une certaine mièvrerie, "Horus" est un long métrage honorable mais pas vraiment inoubliable : les influences des deux réalisateurs, de Walt Disney à Osamu Tezuka en passant par Paul Grimault, ne sont pas encore tout à fait digérées et l'on s'amusera à chercher tel ou tel élément laissant augurer leur futur génie. Par contre il est indéniable qu'il fut l'un des jalons majeurs de l'animation japonaise à la Ghibli, et donc de l'animation mondiale. Premièrement c'est l'un des premiers longs métrages japonais à se départir de la volonté aveugle et stupide de réserver exclusivement aux enfants la confection de dessins animés. C'est aussi l'un des premiers à voir ses auteurs prendre l'ascendant sur les producteurs. Mais c'est surtout la première collaboration entre les deux réalisateurs-clés du mythique studio Ghibli : Isao Takahata et Hayao Miyasaki (encore "simple" animateur à l'époque). Et malgré ses maladresses (en partie dues au manque de moyens), "Horus" regorge de trouvailles visuelles et d'emprunts aux cultures occidentales, nordiques entre autres, et japonaise. Traversé par quelques fulgurances de génie, c'est donc un long métrage qui cache mal son rôle expérimental, mais qui reste néanmoins bien au-dessus de nombre d'animés. Même s'il est loin d'égaler les productions futures du studio Ghibli, "Horus, Prince du Soleil" est un long métrage tout à fait digne d'intérêt, et à conseiller à tous les admirateurs de Miayasaki et de son ami Takahata!
Grand admirateur de l'oeuvre de maitre Miyazaki ,je me faisais un plaisir de découvrir ses premiers pas de (co-)réalisateur et j'avoue que la déception est a la hauteur de mon attente : immense !!! Il y a d'abord le sacré coup de vieux pris par une animation et des dessins qui font peine a voir ,bon c'est vrai qu'on est en 1968 et que les moyens mis a la disposition des 2 cinéastes n'était pas ceux d'aujourd'hui mais même mon indulgence a des limites.Ses graphismes "cheap" ne sont pourtant rien comparé a l'extrême pauvreté d'un scénario manichéen a souhait qu'on ne peut clairement pas destiner a des enfants de + de 10 ans.Rajouté a cela une bande son parsemé de chansonnettes plus agaçantes et ridicules les unes que les autres et vous obtenez un dessin animé quelconque indigne des 2 réalisateurs japonais.
Si le manque de moyens se ressent et que le film a pas mal vieilli, il n'en reste pas moins un petit bijou d'animation. Le graphisme est de grande qualité, les personnages plus complexes qu'ils n'y paraissent... Un univers à découvrir.
Il faut bien commencer un jour, et on sent déjà la patte des futurs génie du studio ghibli. Le scénario en particulier est excellent et beaucoup plus complexe que le début ne le laisse présagé. Reste que le peu de moyen se fait sentir et l'animation n'est pas excellente. Un joli poème avec de jolies chansons.
Injustement méconnu du monde occidental, ce premier long-métrage d'Isao Takahata, futur réalisateur du Tombeau des lucioles et de Mes voisins les Yamada, sort en France en 2004, soit 36 ans après sa sortie originelle, alors le phénomène Miyazaki fait encore fureur (ce dernier n'est d'ailleurs ici que directeur artistique sur le film). Il faut d'ailleurs savoir que le film a mis trois ans à se faire à cause de problèmes divers (divergences artistiques entre l'équipe de création et la production, problèmes budgétaires), ce qui a entrainé des scènes d'action non-animées et quelques mouvements des personnages bâclés. Ceci dit, en fin de course, l'histoire s'avère originale et très prenante ; cette aventure enfantine pleine de naïveté et de trépas basée sur la mythologie celtique (sujet assez inhabituel pour des Japonais) aux personnages attachants et aux scènes de bravoure intenses en dépit d'une animation trop souvent statique. Ceci dit, l'aventure progresse de façon adulte et tous les amateurs d'heroic fantasy soft devrait y trouver leur compte. Ainsi, malgré ses défauts, Horus prince du soleil reste un bon petit anime datant quand même de la fin des années 60.
Ce n'est pas mal mais sans plus. Ca manque de rythme et d'action dans les moments importants, les dialogues ne sont pas assez marquants et la fin semble bâclée. Mettre moins de deux étoiles serait injuste mais en mettre plus ne serait pas objectif.