Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Miamsolo
196 abonnés
1 467 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 24 décembre 2012
Isao Takahata a réalisé selon moi un des plus beaux films d'animation: Le Tombeau des Lucioles. Pompoko est une autre de ses réalisations, et je la trouve beaucoup moins réussie. En fait, la première partie de ce film d'animation passe très bien, mais la seconde partie part dans un gros délire et ça finit vraiment par lasser. Ce film met en scène les tanukis, des sortes de blaireaux. Dans ce film, les tanukis parviennent à changer d'apparence en s'entrainant. Mais savez-vous vraiment comment cela se passe dans la légende japonaise? Petite leçon culturelle: Les tanukis sont capables de se métamorphoser, mais cela en utilisant la peau de leurs testicules qu'ils peuvent transformer à leur guise. Vous en apprenez des choses avec Miamsolo! Revenons-en au film: je ne l'ai pas trouvé mauvais, loin de là, mais simplement décevant et pas à la hauteur des autres productions Ghibli. Si le message que véhicule ce film est intéressant d'un point de vue sociétal et écologique, il y a beaucoup trop de scènes "enfantines". Je sais bien qu'il s'agit d'un film d'animation et que le public ciblé est composé d'enfants, mais d'autres productions Ghibli touchent un public plus vaste, comme Le Tombeau des Lucioles ou Nausicäa de la Vallée du Vent. Et ce que c'est long! Surtout pour un film d'animation. Tellement long que j'ai fini par m'ennuyer vers la fin et que je n'y prêtais plus beaucoup attention. Pompoko est selon moi le moins bon film du studio Ghibli (pour l'instant). Il n'est pas pour autant mauvais, seulement moyen par rapport aux autres films du studio.
Encore une n-ième fable écologique de la part des studios Ghibli (dommage car j'aime la plupart de leurs films), cet oeuvre est probablement la pire que j'ai vu. Les personnages ont peu voire aucune personnalité, impossible de s'attacher à un seul d'entre eux. Le public ciblé est beaucoup plus jeune qu'habituellement car entre l'humour presque absent (et présent de manière enfantine), la lenteur barbante (plus captivant vers la fin) et surtout l'idée écologique qui reste ici quasi explicite (pas de subtilité ou de métaphore à ce sujet contrairement à beaucoup d'autres films d'animations). Dans le fond, l'idée de faire un long-métrage sur comment les takunis font faire pour survivre face à l'urbanisation de leurs milieux de vie n'est pas une mauvaise chose et les changements d'apparence (les takunis vus par les humains, d'une manière grossière dans laquelle ils se ressemblent tous et comment ils se perçoivent entre eux, avec quelques traits de personnalité) est plutôt bien pensé, malheureusement la réalisation ne suit pas. La bande son est légère et très discrète, rien à dire à ce sujet. Faut-il regarder Pompoko ? La réponse est de toute évidence NON, comme dit au dessus avec une meilleure réalisation cela aurait pu être plus captivant. Même si je n'aime pas trop Isao Takahata, j'avais eu un gros coup de coeur pour "le tombeau des lucioles". Mais pour le reste, son style reste trop banal comparé à Miyazaki.
Jusqu'au milieu du XXe siècle, les tanukis, emprunts d'habitudes frivoles, partageaient aisément leur espace vital avec les paysans. Leur existence était douce et paisible. Mais le gouvernement amorce la construction de la ville nouvelle de Tama. On commence à détruire fermes et forêts. Leur habitat devenu trop étroit, les tanukis jadis prospères et pacifistes se font la guerre, l'enjeu étant de conserver son bout de territoire. Efforts dérisoires car la forêt continue de disparaître... Les humains, avec qui ils ont appris à cohabiter, font preuve d'un expansionnisme inexpliqué. Les chefs de clans coordonnent la riposte. Un plan est établi sur cinq ans : le temps pour les animaux d'étudier les humains et de réveiller leur pouvoir de transformation. Il va falloir tenter d'effrayer les humains en évoquant peurs et superstitions. Les solutions les plus farfelues sont expérimentées... Isao Takahata (le sublime Tombeau des Lucioles) signe une fable écologiste pessimiste traitée avec beaucoup de poésie et de subtilité. L'émotion est omniprésente sans sombrer dans le pathos tout en proposant des situations de folle gaieté. On s'attache vite à ces tanukis engagés dans un combat perdu d'avance qui devront faire le choix de s'adapter malgré eux ou disparaître. Le film offre par moment de véritables moments de magie (la parade nocturne ou la scène superbe où les tanukis réveillent le souvenir de leur chère forêt disparue) donnant à l'ensemble un ton poétique comme seuls les Japonais savent le faire. Pompoko est triste et finit mal, on le sait d'avance, mais Takahata sait créer des moments de grâce et de fraîcheur qui permettent de respirer un peu et d'espérer mieux même si l'inéluctable finit par arriver. Si Pompoko délivre un message, c'est celui-ci : même quand l'adversité arrive, il y a toujours des choses éternelles qui vaillent la peine d'être vécues comme l'amour, l'amitié, la beauté des choses. Un grand film !
J'essaie mais c'est a chaque fois la meme chose avec les ghibli(comprendraot jamais le succes de chihiro tain...) je suis impermeable a son univers alors j'adore le style manga old school mais que ce soit ponyo ou celui ci (trop long a mon gout) malgre son scenar fort je me ss ennuyée dommage....
Avec "Pompoko", le Studio Ghibli nous livre une œuvre simple mais efficace. Graphismes basiques, musique sans saveur, scénario faiblard... et pourtant on se fend la poire. Les enfants de la télé qui ont goûté, dans les années 80, aux "Ranma 1/2", Le collège fou fou fou" et autres réjouissances du même genre, apprécieront l'humour développé dans "Pompoko". Les tanuki passent leur temps à faire les cons, fumant des pétards tout en jouant au babyfoot, bouffant comme des gorets, bref ils sont super attachants. Seules les faiblesses du dernier tiers empêchent de lui attribuer la note maximale. Au final, une question légitime se pose : quid de la comparaison avec "Mononoke", sorti trois ans plus tard avec une thématique similaire ? Rien à voir. Si "Pompoko" joue sur le registre de l'humour, "Mononoke" surfe sur la vague de la poésie et du mystique. Avantage au second tout de même.
J'ai eu le malheur de voir ce film la bière à la main avec des potes, ce qui ne convient pas vraiment à l'ambiance dans laquelle on doit voir cette oeuvre... Mais même avec du recul, j'ai vraiment de la peine avec ce film. L'écologisme engagé ne me dérange nullement, mais la manière dont il est traité est vraiment bof bof. Le scénario ne casse vraiment pas des briques. Les dialogues m'ont eux aussi laissé de marbre. Bref, c'est pas mon truc.
Takahata le second couteau de Ghibli est capable du meilleur comme du pire. Voici le pire, Pompoko est très peu subtil dans son message plutôt réactionnaire d'un point de vue sociétal. Et chiant surtout, on n'arrive pas à s'attacher aux Tanuki et à leur société caricaturale. Leur interaction avec les humains est intéressante et aurait pu donner un bon film si Takahata n'avait pas accentué un message anti-industriel bien plus que nécessaire.
Loin des derniers chefs d'oeuvre de son ami Miyazaki,Takahata réalise néanmoins une jolie fable écologique dont la qualité graphique n'a pas a rougir de la comparaison.Cette histoire basé sur des légendes Japonaises mettant en scène des sortes de ratons laveurs croisés avec les Barbapapa est tout a fait agréable a suivre ,dommage qu'il comporte de nombreuses longueurs (1 bonne 1/2 heure de trop) ainsi que des dialogues souvent lourd et barbant qui en condamne l’accès aux plus jeunes.Si l'on retrouve la magie des images (marque de fabrique des studios Ghibli) notamment dans les plans sublimes de la campagne ,il faut bien admettre que la poésie qui aurait du se dégager de ce scénario peine a apparaître.La musique ,autre point fort habituel du studio ,est également en retrait bien que certaines scènes possèdent un aspect comédie musicale assez original ,reste cette reflexion intéressante sur les rapports que l'homme entretient avec la nature et ses congénères.
Cet anime nous fait découvrir avec plaisir les Tanukis et les mythes et légendes qui les caractérisent dans la culture japonaise sous une trame écologique qui est propre à la majorité des animations produite par ce pays. Cela reste plutôt sympa et drôle par moment et le système narrative et bienvenue. Mais je regrette une histoire qui reste trop linéaire et manque de rebondissement, dommage car cela aurait pu être plus prenant.
Moins subtil et moins abouti peut-être qu'un Miyasaki, visant également un public un peu plus jeune, Pompoko n'en reste pas moins un très bon Ghibli, porté par un scénario intéressant et intelligent. Le début est un peu poussif mais l'intensité monte crescendo. A voir.
Un bon film du studio Ghibli, réalisé par Isao Takahata, film qui se situe a quelques années lumières de son sublime "Tombeau Des Lucioles" mais qui reste un film de qualité, malgré un léger manque de profondeur. "Pompoko" est un film divertissant, assez amusant, plein d'humour et qui tente de passer un message tres intéressant, ce-dernier manque un peu de force, mais reste omniprésent, et d'ailleurs, l'ensemble est rempli d'imagination et présente quelques idées assez originales ! Un film agréable.
Pompoko est un très beau film d’animation japonais de Isao Takahata. La mise en sècne du réalisateur est irréprochable, il réussit immédiatement à nous captiver et ne nous lâche pas jusqu’à la fin. L’animation n’a rien d’exceptionnelle et je n’en suis pas un grand fan. Mais le sujet est merveilleusement bien traité et l’histoire a été bien travaillée. En clair, on reste scotché au long-métrage du début à la fin. C’est à découvrir…