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Benjamin A
707 abonnés
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4,0
Publiée le 10 avril 2015
Les Tanukis, une communauté de ratons laveurs dont certains sont capables de se transformer, vivent en parfaite symbiose et bonne humeur jusqu'à ce que le gouvernement japonais ait décidé de détruire les forêts pour construire de nouvelles villes...
Véritable pamphlet écologique contre la destruction des forêts et visant la nature humaine (comme cette terrible représentation du gérant des parcs d'attractions), "Pompoko" présente peu à peu une paisible communauté, vivant en symbiose avec la nature, qui doit faire face à l'horreur humaine et sa soif de conquête détruisant la nature. Parfois proche d'un style documentaire, "Pompoko" prend bien le temps de présenter cette communauté et son mode de vie, puis son envie de survivre et sa façon de faire face aux humains. Clairement explicite, les messages sont pertinents sans pour autant être lourd, Takahata montre un véritable savoir faire dans la construction de son récit et sa façon de faire passer ses idées.
Mais la réussite de "Pompoko" c'est d'avoir plusieurs niveaux de lecture lisibles et très bien orchestrés. Si l'aspect écologique est omniprésent, il est distillé via une histoire et des personnages terriblement attachants. Très vite on découvre cette communauté unie malgré quelques désaccords, et on s'y attache assez vite avec leurs caractéristiques bien précises (gourmands, un peu paresseux, rieurs...) et ils arrivent à nous faire passer par tout un cocktail d'émotions allant du rire aux larmes en passant par le dégoût. Isao Takahata oscille entre moments de légèreté et d'autres plus graves mais toujours avec cohérence mais aussi intensité et émotion.
L'ensemble est assez inventif, tant dans les personnages que dans certaines idées à l'image des diverses transformations. Les graphismes sont là aussi de qualités, participant pleinement au charme du film et sachant se montrer ingénieux pour créer de vrais beaux tableaux, à l'image de ce défilé de créatures préfigurant un peu celui du Voyage de Chihiro de Hayao Miyazaki.
Un cocktail d'émotions aussi touchant que drôle, charmant et intelligent, où Isao Takahata dresse un portrait peu flatteur de l'homme et dénonce ses attaques contre la nature à travers une communauté d'animaux attachants.
Petite déception pour ce "Pompoko" d'Isao Takahata. Je crois tout simplement que je n'ai pas été séduit par l'univers de ce film d'animation... Pourtant, l'idée de métamorphose des tanukis est bonne (même si le procédé qu'utilise cette sorte de blaireau pour prendre l'apparence humaine a de quoi étonner ! ^^), celle d'inversion des rôles aussi - puisque ici ce sont les tanukis qui n'ont guère de remords spoiler: après avoir provoqué la mort de 3 humains... Nous trouvons ça cruel, et c'est tant mieux ! Parce que la mort de 3 tanukis nous aurait encore moins émus... Le problème, c'est que même si ces petites bêtes sont marrantes et potaches, j'ai eu du mal à m'attacher à elles et à leurs gamineries. Mais surtout, le film souffre de beaucoup trop de longueurs... Dommage, parce que certains passages sont absolument fabuleux, comme ce défilé de spectres, fantastique et poétique. spoiler: La repousse des arbres est aussi un joli final... Mais voilà, le film, malgré une BO amusante, n'est, d'un point de vue technique, pas non plus au niveau de la plupart des autres productions du studio Ghibli : les graphismes et l'animation n'ont rien d'extraordinaire. En tout cas, le message écologique intelligent que véhicule "Pompoko" vaut à lui seul le détour. Exotique.
Pompoko raconte la lutte des tanuki (animaux mythiques du folklore japonais) contre l’urbanisation galopante qui réduit leur territoire à peau de chagrin. Comme toute fable qui se respecte, le deuxième film d’Isao Takahata pour le studio Ghibli cultive l’art de l’allégorie en alternant les passages comiques et les scènes plus graves concernant les dérives de la course au progrès. Ce mélange des tons donne un cachet assez unique à cette parabole écologique espiègle et bouleversante à la fois. Il n’en demeure pas moins que Pompoko n’a pas l’impact graphique de certains chefs-d'œuvre du même studio et que la deuxième partie du métrage souffre d’un léger manque de rythme.
tres bon film moralisateur et malgres tout tres drole. le sujet est plus que jamais d'actualité et fait reflechir les petits comme les grands sur l'importance de preserver la nature qui nous entoure.
"Pompoko" est une fable écolo-fantastique géniale, à plusieurs lectures pour petits et grands. A la fois drôle, inventive, émouvante et mélodrammatique, elle nous conte l'histoire de ratons-laveurs transformistes face aux terribles bulldozers. La dernière demi-heure est bouleversante. Encore un chef-d'oeuvre des studios Ghibli.
Pompoko vu il y'a quatre ans m'avais laissé dubitatif sur son procédé notamment. J'étais cette fois prévenu, cela m'a permis de réellement apprécier la composition sous mes yeux.
Isao Takahata raconte cette histoire sous le point de vue des vaincus, ici les Tanukis représentant de la Montagne et de la Foret. Le tragique est différemment traités en comparaison avec Le Tombeau des Lucioles. Pompoko est une comédie emprunt de nostalgie et de savoir et qui laisse une trace de résignation et de tristesse moins violente que son prédécesseur mais réelle toutefois.
Le film du réalisateur Japonnais est plein d'imagination, l'animé en est le plus parfait des exemples. La petite chorale est bien retranscrite, les personnalités sont multiples, toute la troupe se déchire et se rabiboche avec des sourires francs et honnêtes.
Je n'avais su prendre plaisir lors du dernier visionnage, c'est avec plaisir que je l'accueille cette fois-ci. Comme pour La Princesse Mononoké ou pour d'autres films crée chez Ghibli, gardons et passons le message.
Étant à la base un grand fan des films du Studio Ghibli c'est avec un grand plaisir que j'ai voulu découvrir Pompoko. Film sortit en 1994 mais que je n'avais toujours pas vu. Maintenant que c'est chose faite, je vais pouvoir donner mon avis dessus. Fort de constater que le film est bon. Certes, ce n'est pas le meilleur du studio, mais il tient largement la route. Comme tous les films de Ghibli (ou presque) celui-ci aborde le thème de l'écologie et de l'expansion des villes ( l'histoire se passe à Tokyo mais peu facilement et transposé dans n'importe quel endroit du monde). Ceci est traité d'une manière plutôt amusante même si pour le coup le message est direct. Dans la plupart des autres films, le message est véhiculé de maniérer subtile au fur et à mesure que l'histoire avance. Ici non ! c'est clair, net et ça parle de rien d'autre. impossible de ne pas comprendre ou le film veut en venir. Et c'est peut-être aussi sont plus grand défaut a mon gout. On pourrait comparer Pompoko une fable, mêlant l'aspect traditionnel du Japon, et une vision très moderne de notre société (eh oui, les tanukis mangent eux aussi au Mc Donald). Niveau dessin et animation, le film a beau avoir 20 ans. On reste impressionner devant la beauté des paysages ou l'animation traditionnel sans failles. Le tout gratifié de temps en temps de prise de vu réel. Cependant, même avec toutes ses qualités je trouve ce film un peu trop triste et dur pour les plus petits. Ça reste un bon film, mais pas sans défauts. Qui véhicule des propos juste mais qui malheureusement sont toujours d'actualité 20 ans après ça sortit.
Magnifique ! Il faudrait montrer ce dessin animé à l'école au lieu de réaliser des discours stériles. Que de belles images, de passages émouvants,... à voir et à revoir !
Sorte de long métrage horrifique mais pour enfant ce "Pompoko" bien qu'un peu redondant réserve de sacrées surprises! Au delà d'une animation toujours parfaite de ces studios qu'on commence à connaître, le long métrage toujours très poétique, offre une portée écologique innantendue et ma foi bien exprimée au travers de ces petits êtres étonnants et attachants bien que tous trop similaires. N'aurait-on pas apprécié quelques meneurs bien venus et originaux? Et c'est dommage que ce film soit trop répétitif, que les rebondissements trop infimes soient si rares, que c'est dommage que le réalisateur en panne d'inspiration au milieu de son film tourne en rond sans trop savoir où aller! Heureusement arrive après ce moment de flottement malencontreux, un défilé d'apparitions, de monstres, de fantômes, de spectres totalement incroyables et délirants, foisonnant de créatures toutes plus dingues les unes que les autres ce défilé es totalement fou, d'une beauté sans pareille et d'une maîtrise inégalable! On ajoute à cela une fin étrange, au milieu d'un happy end mignon et d'une tristesse déconcertante qui n'est pas forcément dans la continuité du film mais qui offre un moment de réflexion relatif sur notre condition humaine et la dégradation de notre environnement!
C'est avec beaucoup d'humour que Takahata s'empare des légendes qui entourent les tanukis pour dénoncer des aberrations écologiques et sociales pourtant bien réelles.
Un nouvelle fois nos très chers amis nippons nous offre un film d'animation exceptionnel. Remplie de poésie et d'un humour absurde très bien exploité, Pompoko est une oeuvre qui fera découvrir le folklore japonais, tout en offrant un divertissement de très grande qualité. La réalisation intéressante offre des images magnifiques, comme les décors d'aquarelle qui nous rappel les plus beaux moments des films de Miyazaki. La musique est splendide et les acteurs jouent à merveille leur rôles de tanukis ! Même si le film s'essouffle un peu au 3ème acte, il reste passionnant pour petits et grands !
Sur le papier, le film me plait beaucoup : c'est un dessin animé d'Isao Takahata, qui est pour moi le meilleur réalisateur de dessins animés japonais de ces dernières années, ça a l'air beau visuellement (ça l'est d'ailleurs), ça a un côté écolo, ça a l'air mignon... Mais j'ai pas accroché. C'est aussi simple que ça, j'ai trouvé ça très plombant. Déjà, la voix-off, pour moi, est une mauvaise idée. Je trouve que ça ne sert pas vraiment le film, ça l'alourdit vraiment. Le film est pas du tout aussi fluide que mes voisins les Yamada ou le tombeau des lucioles, c'est beaucoup moins agréable à voir, j'ai trouvé ça vraiment pesant. Y a des bonnes idées, le dessin animé est pas du tout raté, c'est de bonne qualité, mais j'ai été déçu parce qu'il me semble qu'il passe à côté d'un truc, y avait de la matière et ça loupe plus ou moins. Dommage.