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weihnachtsmann
1 141 abonnés
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2,5
Publiée le 17 novembre 2018
Le film se comprend dans la phrase dite par les tanakis eux-mêmes :« Depuis mon plus jeune âge, je suis fasciné par les humains ». C’est la clef de ce récit d’apprentissage pour les enfants. Voici comment vous êtes, voici comment sont les adultes. Ainsi vous comprendrez le monde. C’est vraiment pour les petits et c’est sacrément ennuyeux pour les grands. Malgré tout la poésie est là mais il faut passer par les bêtises et les niaiseries de leur âge !!!!!
Jusqu'au milieu du XXème siècle, les Tanukis, animaux mi-ratons-laveurs, mi-blaireaux capables de se métamorphoser, vivaient en paix dans les forêts. Mais l'urbanisme de plus en plus envahissant aux alentours de Tokyo va pousser ces bestioles bagarreuses et farceuses à lutter contre les humains pour les terrifier. Chose peu aisée, les croyances des japonais s'étant dissoutes avec le modernisme ambiant. Les Tanukis, auparavant respectés, vont avoir du mal à lutter pour leurs terrains de verdure qu'ils voient reculer avec affolement... Avec ''Pompoko'', Isao Takahata signe une fable écologique dans la plus pure tradition du studio Ghibli, dénonçant avec force l'urbanisme tuant la forêt ainsi que l'avarice sans fin des humains, piétinant la nature sans même avoir conscience des animaux et des divinités qui s'y trouvent. Il n'y a plus que le modernisme et le confort qui compte, au détriment des Tanukis dont le combat est évidemment fort inégal. Traité avec un humour fort plaisant, laissant une belle place aux facéties des Tanukis avec leurs testicules particulièrement impressionnantes, ''Pompoko'' n'en délivre pas moins un constat implacable : celui d'une nature qui recule et qui ne laisse d'autre choix que l'adaptation aux Tanukis vivant dans des espaces réduits. Le constat est asséné avec poésie, sans jamais donner l'impression de faire la morale, mais remplit parfaitement son office, invitant à respecter la nature et à lui accorder une place d'importance dans nos vies. Amer mais pas dénué d'espoir, le propos de Takahata fait mouche et aurait pu se montrer encore plus frappant si le film avait été un poil plus court...
« Pompoko » est une œuvre à part des studios Ghibli. Je n’aime pas vraiment, mais je reconnais ses qualités. Pour commencer l’animation, très jolie. L’humour, présent tout le long du film, et qui fonctionne très bien. Le fil rouge intéressant, la difficulté qu’ont les animaux à cohabiter avec les hommes, et surtout à garder leurs places, un discours écologique que j’aime beaucoup. Mais je lui reproche son rythme inégal, ses longueurs, parfois l’ennui qu’il suscite. J’ai compris, en me renseignant, l’importance de représenter et de montrer les testicules de ces animaux (les tanuki), même si à la longue je trouvais cela un peu lourd. Ils sont souvent représentés avec de gros testicules, à qui l’on prête des facultés particulières, dans les traditions de la culture nippone. Toutefois, le film souffre quand même de son rythme, et son format est très long (2h), le récit ne parvient pas à nous tenir en éveil tout du long. Une curiosité qui contentera les passionnés seulement.
Un très bon film d'animation qui mélange des aspects comiques et dramatiques et qui rappelle l'impact néfaste de l'espèce humaine sur les autres espèces et sur l'environnement à travers les Tanukis, des animaux de la mythologie japonaise. Pour couronner le tout, les personnages sont attachants. Un film à voir.
Pompoko avait un sacré potentiel pour être l’un des meilleurs Ghibli mais se montre un peu long et répétitif sur presque 2h. Pompoko possède à côté de ça de bonnes choses pour en faire une production agréable tout de même.
En effet, dès le départ, on apprend que les Tanukis sont en danger étant donné que le territoire se rétrécie au fur et au mesure du développement des villes. Jusqu’à la fin, le film tournera en rond pour apporter différentes solutions pour ces petites créatures de rester dans leur milieu naturel. Malheureusement, sur deux heures de film c’est trop faible et trop long. Surtout quand on voit la fin, on peut se dire qu’elle aurait pu venir bien avant. La longueur du film est donc ma principale critique car cette production se rend parfois désintéressante alors qu’il y a beaucoup d’humour et un peu de poésie. Les Tanukis sont des créatures aussi mignonnes que fofolles. On a le droit à des scènes bien WTF par moment (les passages de transformations de leur testicules : j’ai été quasiment choqué de surprise). Le film ne manque pas d’idées pour les transformations des Tanukis (les transformations en humains représentent une bonne idée et aurait peut-être pu être plus poussé dans la stratégie des Tanukis). La longue scène des ectoplasmes est très belle, spectaculaire et plutôt poétique. La fin est belle, intéressante et touchante. Ce qui est aussi dommage c’est que parfois j’ai eu la sensation que c’était un peu compliqué pour rien, à retrouver un peu qui est qui ; et surtout qui fait quoi (avec des Tanukis qui partent et qui reviennent bien après). Ne serait-ce que sur les chefs, il y en a bien trop et on se perd à savoir qui a le plus d’influence. Enfin, une dernière chose qu’il faut voir, c’est que c’est une critique face à la destruction de l’environnement. La déforestation est bien évidemment un grand danger pour nos chaleureux animaux.
Pompoko est donc une œuvre Ghibli sur une idée environnementale, parfois attachante, poétique et surtout amusante. Malheureusement, cet animé aurait mérité d’être moins long (pour éviter d’être trop répétitif) et être un peu plus simple pour mieux accrocher au message et à la magie.
Cette oeuvre a le mérite d'être originale c'est le moins qu'on puisse dire. Malheureusement, je n'ai pas adhéré au rythme, long, lent, répétitif, avec une voix off pas forcément indispensable. L'ensemble est vraiment dur à suivre de par l'absence de personnages principaux. Les histoires secondaires obligent à s'égarer et à ne pas rentrer totalement dans le délire qui propose un regard intéressant sur l'urbanisme envahissant et la disparition de la campagne. Je retrouve cette nostalgie et cette beauté de la nature. Elle aurait dû être plus mise en avant, avec moins de blablas. L'approche est très symbolique, très racontée, très théâtrale, ça m'a un peu ennuyé car ce qui est raconté touche à l'universel, c'est ce qui rend l’œuvre au final,bien tentée mais dont le fond semble être gâché par la forme.
Est ce le fait de découvrir sur le tard ce film d'animation des studios Ghibli qui me laisse à moitié conquit voire un peu déçu ? Produite en 1994, cette histoire de tanukis, divinité japonaise à l'esthétique proche du raton laveur ou du blaireau, reste en demi-teinte principalement à cause de sa longueur. Après un démarrage plutôt sympathique dans la découverte de ses animaux dotés de pouvoirs magiques et d'attributs "couteau-suisse", malgré quelques envolées lyriques et de bons moments, cette bataille pour la survie d'une espèce face à la déforestation et à la suractivité humaine perd en intérêt. Les multiples personnages n'ont pas la force et la prestance de bien des héros des films du studio et, on se lasse donc en attendant la fin de ce combat dont la conclusion surprenante est pourtant une réussite. Le message écologique n'en est d'ailleurs que plus fort et il est donc fort dommage que le peu d'attachement pour ces boules de poils caractérielles et transformistes ne réussissent pas à nous faire vibrer plus que ça. Surtout que visuellement, l'animation ne souffre aucunement le nombre des années et encore une fois, les trouvailles visuelles sont un vrai régal pour les yeux. Un film décevant et rébarbatif dans sa narration qui porte malgré tout la pâte visuelle et poétique de ce studio japonais mythique qui avait placé la barre bien plus haut quelques années avant avec "Mon voisin Totoro" et qui a ensuite eu les succès qu'on lui connait.
Il y a certainement un aspect pédagogique affirmé et assumé sur l'écologie et la destruction de la nature? C'est assez bien réalisé, bien que l'aspect visuel doit décevant et les couleurs peu heureuses. La voix off est très explicative, mais tout en restant sur la dimension "fable". Mais cette fable n'est pas à destination des jeunes spectateurs, vu la rudesse voire la cruauté de certaines scènes.
Les studios proposent en général des dessins animés de grande qualité. C'est la cas ici sans doute. Cependant, contrairement à bien d'autres, j'ai trouvé cette histoire répétitive et trop longue. Pourtant la première heure est excellente, c'est drôle et plein d'idées originales.. Au bout d'une heure, le film tourne en rond et on se rend compte qu'il aurait pu durer 30 minutes de moins. Par ailleurs, il faut noter que ces charmantes créatures 'tuent' des humains décrit comme "envahisseurs". et se transforme en ce qu'ils veulent en utilisant leurs "robignoles" tel qu'ils les décrivent dans le film.. Cela donne droit à quelques scènes rigolotes, mais pas forcément compréhensibles par les plus jeunes. Préférez Mon voisin Totoro.
ce film devrait tellement être obligatoire. Superbe analyse de l'histoire écologique, le tout en gardant ce si bel imaginaire que seul l'animation japonaise peut réaliser avec tant de grandeur!
Même si les studio Gibli ont un coup de pinceau magnifique, l'histoire ne nous fait pas voyager! Le principe de narration n'est pas non plus très agréable !
Un film qui oscille judicieusement entre loufoque et grave, narrant le combat vain des tanukis contre les hommes qui détruisent leur habitat, en utilisant contre eux leurs dons de métamorphose.
Les japonais ont vraiment un talent poétique qu'ils savent exploiter dans leurs films d'animation. La poésie ici, il y en a dans certaines scènes assez courtes mais celles-ci sont superbes. Le film s'essouffle pas mal vers le milieu, lors de la parade mais la scène finale est vraiment très belle. Le thème de l'écologie et de la faune sauvage est très bien exploité et Isao Takahata arrive très bien à faire passer son message. C'est un film à montrer aux petits et aux grands car non seulement on rit beaucoup mais on prend aussi conscience de l'importance de l'environnement
Il y a sûrement une bonne morale derrière, mais franchement, j'ai souffert de gniangniantisme qui se dégage! Trop enfantin, trop bêbête, ça a fini par m'énerver! Rien à voir avec tous ses autres films, celui là est agaçant de niaiseries!
Une déception... Déjà rien que le début faut y rentrer : c'est carrément WTF pour nous les occidentaux qui ne connaissons pas les tanukis. Après le film prend un côté burlesque sympathique et drôle, avec une morale écologique assez typique de la majeure partie des films d'animation japonaise. Alors oui, au début c'est sympa mais faut quand-même admettre que là ce film est à des années lumières de notre culture, je dis pas ça pour rabaisser la culture japonaise mais bon, voir les tanukis parler tranquillement de leurs trucs apparentes, les transformer en tapis ou en parachute... Bah pour un occidental ça fait très vulgaire et déplacé, surtout pour un film destiné aux enfants. Après replacé dans le contexte japonais je peux pas vraiment le reprocher au film. Par contre je peux lui reprocher sa longueur... Au bout d'un moment le film devient assez lassant et ennuyeux, voir les tanukis échouer pendant deux heures à faire peur aux humains c'est pas particulièrement captivant. Et puis il y a le problème des tanukis : je ne les distingue pas et ils ne sont pas assez développés (même les plus importants) pour qu'on s'attache à eux. On a un peu de compassion, c'est sûr, mais pas assez pour être vraiment tristes pour eux. Il y a aussi des moments où le film vire vraiment au grand n'importe quoi (spoiler: que tout le monde oublie les histoires de fantôme ou le défilé au bout d'un an je le conçois difficilement ). Et au final, à part une scène ça manque de magie et de poésie. Un film d'animation qui ne m'a pas vraiment plu.